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Seine-Saint-Denis : avant la baignade autorisée en 2026, Neuilly-sur-Marne fait monter le désir

Seine-Saint-Denis : avant la baignade autorisée en 2026, Neuilly-sur-Marne fait monter le désir

Le Parisien4 days ago
En bombe comme deux pompiers, en descendant sagement l'échelle, en se faisant tout raide, en plongeant, malgré l'interdiction… Chacun son style pour prendre un petit bain. Ce dimanche 13 juillet dans l'après-midi, la municipalité de Neuilly-sur-Marne
(Seine-Saint-Denis)
a de nouveau installé un bassin à côté du port de plaisance.
Elle participait là au
Big Jump,
une journée internationale de mobilisation au cours de laquelle des citoyens de toute l'Europe sont invités à se baigner dans des fleuves et rivières pour diffuser un message en faveur de « l'eau propre ». À Neuilly-sur-Marne, cette journée revêt une grande importance puisqu'elle annonce la mise en place d'une véritable zone de baignade à l'été 2026.
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« L'enquête n'est pas au point mort » : soixante ans après la disparition de Ben Barka, son fils entendu à Paris
« L'enquête n'est pas au point mort » : soixante ans après la disparition de Ben Barka, son fils entendu à Paris

Le Parisien

time11 minutes ago

  • Le Parisien

« L'enquête n'est pas au point mort » : soixante ans après la disparition de Ben Barka, son fils entendu à Paris

Soixante ans après la disparition de Mehdi Ben Barka , un opposant marocain enlevé à Paris en 1965 et dont le corps n'a jamais été retrouvé , la justice n'a pas lâché le dossier. Son fils, Bachir Ben Barka, a été entendu par la nouvelle juge chargée des investigations, a-t-il fait savoir à l'AFP, ce vendredi. « L'enquête n'est pas au point mort », s'est-il réjoui après deux heures d'audition, où il a été entendu comme partie civile, dans cette instruction qui court depuis 1975, présentée comme la plus ancienne en France. « On sent cette magistrate vraiment impliquée. En un an, elle s'est imprégnée du dossier et elle veut mener des investigations », a déclaré à l'AFP Bachir Ben Barka. « Le temps écoulé favorise la relecture des pièces sous un jour nouveau », a noté celui qui avait été auditionné par un juge pour la première fois en 1975 et pour la dernière, en 2019. Car le mystère pèse toujours sur l'affaire Ben Barka. Comment ce grand acteur de l'indépendance est-il mort ? Où est son corps ? Figure de proue du mouvement anticolonialiste et opposant au roi Hassan II, Mehdi Ben Barka a été enlevé le 29 octobre 1965 devant la brasserie Lipp à Paris . Condamné à mort par contumace par la justice marocaine, Ben Barka, 45 ans, n'est jamais réapparu. Un premier procès en 1967 avait déjà permis d'établir que l'enlèvement avait été planifié par les services secrets marocains avec la complicité de policiers et de truands français. Mais l'affaire n'avait pas été totalement élucidée. « Il est avéré que les services israéliens sont impliqués dans la disparition, que les services français et américains ont eu connaissance en amont », soutient Bachir Ben Barka. Surtout, « le cynisme des autorités marocaines et françaises, qui jouent la montre, me met en colère », insiste-t-il. Bachir Ben Barka dénonce des commissions rogatoires internationales au Maroc « sans réponse ». Ou encore « la mascarade » jouée selon lui par l'Etat français, quand le gouvernement a annoncé déclassifier plus de 80 pièces… alors qu'elles « étaient déjà au dossier ». « Je pense qu'ils attendent que tous les témoins soient morts », a-t-il déploré. Côté suspects, sur les cinq mandats d'arrêt émis en 2007 par un juge d'instruction parisien, « deux » seulement sont encore valables (celui visant le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale au moment des faits, et celui visant Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando) car « les trois autres personnes sont décédées ». « Dans ce type de dossiers, le temps n'est pas un ennemi, il peut être un atout », a toutefois relevé Me Marie Dosé, avocate de Bachir Ben Barka : « des témoins peuvent oser parler, des dossiers être déclassifiés ».

La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité
La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité

Le Figaro

time40 minutes ago

  • Le Figaro

La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité

Alors que François Bayrou souhaite réorganiser les agences de l'État, Agnès Pannier-Runacher a indiqué que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ainsi que l'Office français de la biodiversité étaient «maintenus» «car très utiles». La ministre se bat pour ses agences. Dans un entretien à Télématin le 18 juillet, la ministre de la Transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques a confirmé le maintien de l'Ademe et de l'OFB, des agences d'État qu'elle juge «très utiles». Elles sont, depuis plusieurs mois, dans le collimateur du gouvernement et de certains parlementaires à la recherche d'économies budgétaires. Cette annonce intervient alors que le Premier ministre François Bayrou a annoncé en début de semaine la réorganisation des opérateurs et multiples agences de l'État - par le moyen de réinternalisations ou de fusions. La ministre a confirmé que l'Ademe et l'OFB seront conservées. «Elles sont maintenues car très utiles», a t-elle assuré. «L'Ademe permet de payer moins cher la facture d'énergie quand on accompagne une collectivité locale qui souhaite s'équiper d'un réseau de chaleur», a-t-elle donné comme exemple. Cette agence a fait l'objet de violentes critiques par diverses personnalités LR comme Valérie Pécresse et le président du Sénat Gérard Larcher, pour son coût et un supposé manque d'efficacité. Elle est passée d'un budget opéré de 800 millions d'euros en 2020 avec 935 ETP à 3,4 milliards en 2024 pour 1300 ETP selon son président Sylvain Waserman. L'OFB, chargé de la protection et la restauration de la biodiversité, est aussi sur la sellette, avec ses 625 millions d'euros de budget et ses 3 0000 agents. «L'agence permet de lutter contre la pollution de l'eau», a défendu la ministre. Publicité Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs affirmé que le budget du ministère de l'écologie «augmente légèrement». «Je fais des efforts comme tous les autres ministères.» Mais «on a besoin de moyens pour lutter contre les incendies, la montée des eaux, a rénovation des maisons». «La dette financière n'efface pas la dette écologique » a-t-elle campé. Ma Prime Rénov, le bonus écologique et le leasing social maintenus «L'essentiel des dispositifs Ma PrimeRénov' sont clairement maintenus», a par ailleurs affirmé la ministre. Ce dispositif d'aide à la rénovation énergétique des logements a fait l'objet de nombreux remous. Le 4 juin 2025, le ministre de l'économie avait confirmé sa suspension, à cause «d'un encombrement» et «d'un excès de fraudes» tout en indiquant espérer le rétablir «d'ici la fin de l'année». Mais la ministre des comptes publics a annoncé quelques jours plus tard que MaPrimeRénov' redémarrera le 15 septembre après une suspension cet été pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux. «Nous finalisons des textes pour lutter contre la fraude», a confirmé Agnès Pannier-Runacher sur Télématin. Elle a aussi assuré le maintien du bonus écologique et du leasing social: «Je confirme que le bonus écologique sera maintenu l'année prochaine. Il n'est pas question de revenir sur son niveau». Il a été remplacé le 1er juillet par une aide à l'acquisition d'une voiture électrique, sous forme d'un certificat d'économie d'énergie. Quant au leasing social, le gouvernement avait déjà annoncé la reconduction du dispositif pour 2025. Il «sera également maintenu». Ce dispositif permet d'avoir accès à un véhicule électrique sous condition de ressource. «Ces dispositifs restent en l'état, je souhaite qu'on les concentre sur classe moyenne et classes populaires».

Comment le pantalon blanc est devenu l'uniforme du cavalier (et était-ce une bonne idée ?)
Comment le pantalon blanc est devenu l'uniforme du cavalier (et était-ce une bonne idée ?)

L'Équipe

time40 minutes ago

  • L'Équipe

Comment le pantalon blanc est devenu l'uniforme du cavalier (et était-ce une bonne idée ?)

En compétitions officielles de sauts d'obstacles, dont les Championnats d'Europe qui ont lieu en ce moment en Espagne, de dressage et de concours complet, les cavaliers tant hommes que femmes sont obligés de porter un pantalon blanc, vestige d'une tradition... salissante au contact des chevaux. C'est un choix vestimentaire que les puristes de la mode qualifieraient de faute de goût ». D'autres y verront un choix peu flatteur, voire totalement illogique. Mais presque tous les cavaliers, ceux qui sont vraiment concernés, vous diront que ce semblant d'uniforme est très élégant. Le pantalon blanc - ou crème parfois - est obligatoire, ou très fortement recommandé, dans toutes les compétitions officielles d'équitation en France et à l'international dans les trois disciplines olympiques : sauts d'obstacles, dressage et concours complet, peu importe le niveau du cavalier et de son cheval. Difficile de remonter la trace historique de son apparition. Certains la relient au développement du polo et la création des "jodhpurs" en référence à la ville Jodhpur, bastion de l'équitation en Inde au XIXe siècle. L'idée était de créer des pantalons qui permettaient au cavalier de ne pas être dérangé dans ses mouvements, et surtout renforcés au niveau des genoux pour éviter les frottements. Météo oblige, ces jodhpurs étaient blancs pour garder autant que possible les cavaliers au frais. Couleur de l'aristocratie et de l'armée La colonisation et la mondialisation sont passées par là, et ces pantalons blancs ont été exportés au Royaume-Uni. La légende raconte que Sir Pratap Singh, l'un des fils du Maharadja de Jodhpur, s'est rendu outre-Manche pour le jubilé de la Reine Victoria en 1887, encore Impératrice des Indes. Accompagnés de son équipe de polo, le prince et ses cavaliers ont conquis les Britanniques avec leurs jodhpurs. Le blanc, couleur de l'aristocratie, des gens qui ne travaillent pas et donc qui ne se salissent pas, tout comme le polo en était le sport, est alors resté. Le pantalon blanc était aussi utilisé par les militaires - notamment sous le Premier Empire en France - pour des raisons pratiques : il est plus facile à repérer sur un champ de bataille. Il n'est désormais plus question de guerre à cheval, et moins question de polo, mais le pantalon blanc moulant est resté. Et s'il est désormais devenu acceptable, voire carrément tendance, de porter un pantalon blanc l'été, les experts de la mode vous orienteront plutôt vers un pantalon coupe droite ou évasée, en jean ou en lin... bien loin du pantalon blanc en coton épais ou tissu technique porté par les cavaliers. « Quand il faut se trimballer son pantalon blanc toute la journée, il y a la boue, il y a la bave... » Lola, cavalière amateur depuis plus de 18 ans L'équitation est un sport qui demande de passer du temps avec son cheval : le brosser, le nourrir, lui curer les sabots, nettoyer son box... Et peut-être voyez-vous où l'on veut en venir avec les nôtres, de gros sabots : ce sport et les pantalons blancs font rarement bon ménage. Le blanc reste rarement blanc après une journée de concours sous la pluie qui a démarré à 5 heures du matin et s'est terminée à 20 heures - c'est arrivé au moins une fois à tous les cavaliers amateurs. « C'est très élégant, je trouve ça très esthétique, mais en concours à petit niveau, ce n'est absolument pas pratique, assène Lola, 23 ans, cavalière amateur depuis plus de 18 ans. Quand il faut se trimballer son pantalon blanc toute la journée, il y a la boue, la bave... » « Je n'ai jamais regretté d'être propre à cheval » Si les cavaliers que vous avez croisés aux Jeux Olympiques ou sur de prestigieux terrains de concours, affichaient un pantalon d'un blanc étincelant, c'est souvent parce que ce ne sont pas eux qui s'occupent de leurs chevaux avant d'entrer en piste, mais leur groom, la personne en charge de tous les soins du cheval, y compris les plus salissants. « Notre problème, c'est qu'on se met vite en tenue de compétition, ironise Thierry Rozier, cavalier professionnel, ancien membre de l'équipe de France de sauts d'obstacles. Alors que je n'ai jamais rencontré un judoka en kimono dans la rue en allant à ses combats. Mon pantalon blanc, je le mets dix minutes avant de monter, je me change dans ma voiture. » Le fils de Marcel Rozier, champion olympique par équipe de sauts d'obstacles à Montréal en 1976, tient à ce que cette tenue reste. « Quel est le plus beau tournoi de tennis ?, interroge-t-il. Wimbledon. Parce qu'ils ont gardé cette tenue blanche qui est classe et belle. Je crois qu'il faut rester un peu dans le classicisme, je n'ai jamais regretté d'être en blanc et propre quand je montais et je trouve que ça reflète aussi le cheval », assène-t-il. « La tradition, ça a du bon, on apprend à être soigné, c'est une discipline dans le sens où à cheval on apprend aussi à se tenir droit, à être fiers, à prendre soin de son pantalon immaculé, développe Violeta, 29 ans, cavalière amateur depuis 25 ans, elle aussi partagée sur le sujet. Mais d'un autre côté, l'uniforme par définition contraint, et ne laisse aucune expression personnelle. » Et les complexes ? Et la cavalière de souligner que « des tas de cavalières et surtout en compétition ont développé des complexes et des troubles du comportement alimentaire », pas uniquement à cause du pantalon blanc, elle le concède. Elle s'interroge cependant sur le lien avec cette tenue qui a tendance à souligner les aspérités du corps, celles que l'on aimerait que personne ne voie alors qu'elles sont toutes normales. Les experts vous répéteront que contrairement au noir qui amincit la silhouette, le blanc, lui, la grossit. « Je comprends que les femmes se sentent parfois mal à l'aise parce que le blanc, ce n'est pas une couleur qui met en valeur, ça ne fait pas un beau corps. J'en ai remis un il y a quelques jours, et je me suis dit : ''Ça ne me fait pas du tout de belles jambes'' », soupire Lola. Et si vous êtes une cavalière, combien de fois, pendant cette semaine du mois, vous êtes-vous tournée vers une autre cavalière en lui montrant discrètement vos fesses et votre pantalon blanc pour lui demander si tout va bien de ce côté-là ? « Effectivement, c'est super casse-bonbons quand on a nos règles. Ce n'est vraiment pas pratique », abonde Lola. « Il y a mille choses qu'il faudrait changer avant ça je trouve », conclut pourtant Violeta. Les deux cavalières ont trouvé la parade : un jogging large et foncé qu'elles enfilent par-dessus, puis qu'elles enlèvent juste avant de se mettre en selle. Le couturier Karl Lagerfeld qualifierait sûrement ça de « signe de défaite » mais ainsi, le blanc reste presque blanc.

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