
Pourquoi la crise est loin d'être terminée entre X et les annonceurs
Boycotté par les grandes marques depuis 2023, le réseau social était parvenu à renouer le dialogue avec certaines d'entre elles au cours des derniers mois. Mais la rupture entre Musk et Trump pourrait enrayer cette dynamique.
Une « violation flagrante du premier amendement ». C'est en ces termes que le juge fédéral Sparkle L. Sooknanan a qualifié jeudi la demande d'enquête de la Federal Trade Commission (FTC), le gendarme des pratiques anticoncurrentielles, à l'encontre de Media Matters. En 2023, cette association de lutte contre la désinformation avait révélé la présence, sur la plateforme X, de publicités accolées à des contenus antisémites.
En réaction, plusieurs marques avaient mis fin à leur investissement publicitaire sur le réseau social. X avait alors poursuivi Media Matters pour « ingérence contractuelle ». En mai, la FTC avait annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'ONG, soupçonnée d'avoir aidé les annonceurs à se coordonner pour boycotter massivement la plateforme, lui faisant perdre des milliards de dollars de revenus.
À lire aussi «Ça va tuer X» : deux ans après sa création, Meta ouvre son réseau social Threads à la publicité
Mais l'enquête a désormais du plomb dans l'aile. Le juge, qui s'oppose aux investigations, estime qu'il s'agit d'une campagne contre Media Matters. Dans sa décision, il évoque…

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
«Free Palestine», «X censure la vérité» : comment Elon Musk perd le contrôle de son IA Grok
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'intelligence artificielle du milliardaire enchaîne les frasques ces dernières semaines, jusqu'à avoir été suspendue temporairement. Une révolte de la machine contre son inventeur ? Un simple assistant numérique devenu une véritable bombe à retardement... L'intelligence artificielle (IA) d'Elon Musk, baptisée Grok et disponible sur le réseau social X, enchaîne ces dernières semaines les dérapages, au point même de se retourner contre... son créateur. En mars dernier, l'IA américaine n'avait pas hésité à le qualifier de «principal diffuseur de fausses informations sur X». Grok en a même remis une couche sur le milliardaire, ajoutant que «son rôle de propriétaire de X amplifie encore son influence, car son contenu échappe souvent à l'examen ou à la modération appliqués aux autres». Conçu comme un assistant «moins politiquement correct» que ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic) ou Mistral, l'agent conversationnel s'est peu à peu mué en machine à polémiques, mêlant insultes et désinformation. Au point d'être devenu un certain poids pour son créateur.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
« Il voulait faire parler de lui » : Le « meme coin » $Trump, symbole du mélange des genres de Donald Trump
Peu avant son investiture en janvier, le président américain annonçait le lancement de son jeton numérique. La partie émergée d'un système de conflits d'intérêts, selon plusieurs critiques. « Il voulait faire parler de lui » : Le « meme coin » $Trump, symbole du mélange des genres de Donald Trump « Il voulait faire parler de lui » : Le « meme coin » $Trump, symbole du mélange des genres de Donald Trump «Vous feriez mieux de voter pour moi!» : la fulgurante conversion procrypto du candidat Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2024 «Cette industrie est une arnaque» : de l'hostilité assumée à l'intérêt bien compris de Donald Trump pour les cryptomonnaies Arriver à créer de la valeur en partant de rien. Un jeu d'enfant pour le milliardaire, hommes d'affaires et président des États-Unis, Donald Trump. Trois jours avant son investiture, lors du Crypto Ball, gala qui s'est tenu à Washington, le septuagénaire annonce, contre toute attente, la commercialisation de son « meme coin », le $Trump. Différent d'un bitcoin ou d'un ether, qui ont une utilité d'usage, ce jeton permet de monétiser une image ou un engouement autour d'une personnalité ou d'un mouvement. Pour illustrer son « meme coin », Donald Trump s'affiche en noir et blanc, le poing levé, derrière l'inscription dorée « Fight Fight Fight ». Le slogan ne laisse rien au hasard : il fait référence à la tentative d'assassinat dont il a été victime en juillet 2024. « C'est un peu le pic de son arrogance, il voulait faire parler de lui », estime Thomas Romain, directeur développement de la néobanque Deblock. Lors de la sortie du token, l'engouement est immédiat. Sa valeur…


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Pourquoi la crise est loin d'être terminée entre X et les annonceurs
Réservé aux abonnés Boycotté par les grandes marques depuis 2023, le réseau social était parvenu à renouer le dialogue avec certaines d'entre elles au cours des derniers mois. Mais la rupture entre Musk et Trump pourrait enrayer cette dynamique. Une « violation flagrante du premier amendement ». C'est en ces termes que le juge fédéral Sparkle L. Sooknanan a qualifié jeudi la demande d'enquête de la Federal Trade Commission (FTC), le gendarme des pratiques anticoncurrentielles, à l'encontre de Media Matters. En 2023, cette association de lutte contre la désinformation avait révélé la présence, sur la plateforme X, de publicités accolées à des contenus antisémites. En réaction, plusieurs marques avaient mis fin à leur investissement publicitaire sur le réseau social. X avait alors poursuivi Media Matters pour « ingérence contractuelle ». En mai, la FTC avait annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'ONG, soupçonnée d'avoir aidé les annonceurs à se coordonner pour boycotter massivement la plateforme, lui faisant perdre des milliards de dollars de revenus. À lire aussi «Ça va tuer X» : deux ans après sa création, Meta ouvre son réseau social Threads à la publicité Mais l'enquête a désormais du plomb dans l'aile. Le juge, qui s'oppose aux investigations, estime qu'il s'agit d'une campagne contre Media Matters. Dans sa décision, il évoque…