
Héroux-Devtek suspend les activités de son usine de Laval
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Pour le syndicat de la Fédération de l'industrie manufacturière, affiliée à la CSN, il s'agit ni plus ni moins que d'un lock-out.
L'employeur a indiqué du même souffle qu'il avait demandé la conciliation, dans le but de faciliter les échanges avec la partie syndicale. Il affirme que les négociations sont dans une impasse, après 22 rencontres de négociations.
Le fabricant de trains d'atterrissage se dit néanmoins prêt à reprendre les discussions avec le syndicat « dès que la CSN présentera des demandes monétaires réalistes ».
La partie syndicale déplore le choix de l'employeur : « jeter ses salarié[e]s à la rue après une seule journée de grève pour refuser de partager les profits avec ceux et celles qui font le travail, c'est la stratégie déplorable adoptée par Héroux-Devtek à Laval », a-t-elle dénoncé, par voie de communiqué.
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