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États-Unis: Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

États-Unis: Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

24 Heures3 days ago
Le président américain se rend ce vendredi au Texas après les inondations qui ont tué 120 personnes.
Publié aujourd'hui à 06h04 Mis à jour il y a 12 minutes
Des équipes de sauvetage de la station d'incendie d'Acuna au Mexique effectuent des opérations de recherche près de la rivière Guadalupe à Hunt, Texas, après des inondations, le 10 juillet 2025.
Getty Images via AFP
Le président américain Donald Trump se rend vendredi au Texas meurtri par des inondations qui ont causé la mort de 120 personnes, au moment où la réponse du gouvernement et des autorités locales est pointée du doigt.
Le président et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe qui a fait aussi plus de 170 disparus.
Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil. Le comté de Kerr le plus durement touché
Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.
La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par l'administration Trump, sur les systèmes d'alerte et de secours.
Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler. «Une action sans précédent aux côtés des secours texans»
Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des États, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.
«Les moyens du ministère de la Sécurité intérieure […] se sont engagés dans une action sans précédent aux côtés des secours texans», a insisté jeudi sur son compte X la ministre, Kristi Noem.
«La réponse immédiate à la catastrophe a été rapide et efficace», a-t-elle ajouté, alors que la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La Maison-Blanche a déjà dû répondre aux critiques
La semaine dernière, la Maison-Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.
Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des «prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu». Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté «autour de 4 ou 5 heures du matin» par des appels aux services de secours. Les alertes «code rouge» auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard
Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l'envoi d'alertes «code rouge», un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.
Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur.
Les alertes «code rouge» auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6h du matin, et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT. Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche. Des équipes fouillent la zone sans relâche depuis sept jours
Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes.
La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l'inondation, selon les autorités. Newsletter
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Un ouvrier agricole est décédé vendredi après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles. Publié aujourd'hui à 06h10 Mis à jour il y a 4 minutes Des officiers de la US Custom and Border Police, regroupés à Bell, en Californie, le 20 juin 2025. AFP Un ouvrier agricole est mort vendredi après avoir été blessé la veille lors d'une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles, dans des fermes légales de cannabis où 200 personnes ont été arrêtées et où des affrontements entre agents et manifestants ont eu lieu. «La famille m'a informé qu'il se trouvait en soins intensifs, et ce matin, elle a confirmé qu'il était décédé», a expliqué sur place à l'AFP Roman Pinal, vice-président de United Farm Workers, un grand syndicat agricole américain. L'opération a eu lieu jeudi à Carpinteria et Camarillo, deux communes rurales du comté de Ventura, situées à un peu plus d'une heure de route de Los Angeles. L'ouvrier décédé «n'a jamais été détenu» par les policiers, a assuré à l'AFP Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. «Une chute de 9 mètres» «Bien qu'il n'était pas poursuivi par les forces de l'ordre, cet individu a grimpé sur le toit d'une serre et a fait une chute de 9 mètres», a-t-elle ajouté, en précisant que les policiers «ont immédiatement appelé une ambulance». Les agents fédéraux ont «arrêté environ 200 étrangers en situation irrégulière sur les deux sites», et «ont essuyé des coups de feu» de la part d'un tireur «toujours en fuite», que le FBI recherche désormais activement, a précisé le ministère dans un communiqué séparé. «Plus de 500 émeutiers ont tenté de perturber les opérations», a ajouté le ministère, en expliquant que les agents opéraient avec des «mandats d'arrêt». Des agents masqués en tenue anti-émeutes Les images des médias locaux montrent des agents masqués, en tenue anti-émeutes, disperser des dizaines de protestataires avec du gaz lacrymogène, et certains manifestants jeter des projectiles sur les voitures de police. Vendredi soir, Donald Trump a ordonné, sur sa plateforme Truth Social, à tout agent fédéral «qui serait victime de jets de pierres, de briques ou de toute autre forme d'agression, d'arrêter leur voiture et d'arrêter ces RACLURES, en utilisant tous les moyens nécessaires pour y parvenir.» «Je ne veux plus jamais voir une voiture transportant un agent des forces de l'ordre être attaquée !», a-t-il insisté, en dénonçant «un mépris total pour la loi et l'ordre». «Il y a eu de la violence, des mauvais traitements» Au cours de l'opération, la police a trouvé «10 enfants migrants», selon le ministère, qui estime les avoir «sauvés d'une exploitation potentielle, de travail forcé». L'entreprise Glass House, propriétaire des deux fermes visées, a assuré dans un communiqué qu'elle «n'a jamais sciemment enfreint les pratiques d'embauche applicables et n'emploie pas, ni n'a jamais employé, de mineurs». Sur place, Aaron Fuentes, un superviseur qui travaille pour Glass House depuis deux ans a raconté avoir vu des dizaines de fourgons de la police de l'immigration débarquer jeudi. «Ils ont identifié les personnes pour vérifier si elles avaient des papiers ou non, puis ils les ont fait monter une par une dans les camionnettes», a-t-il expliqué. «Je n'ai pas vu toute l'opération, mais il y a eu de la violence, des mauvais traitements.» «Le rêve américain n'est plus vraiment un rêve américain» Vendredi, des dizaines de proches des travailleurs arrêtés faisaient la queue devant la ferme de Camarillo, désemparés, face à des agents de sécurité qui les laissaient rentrer sur l'exploitation pour récupérer leurs affaires et le solde de leur paie. «Nous sommes là depuis 6 heures du matin à poser des questions et ils ne nous donnent aucune information», a confié Saul Munoz, un Colombien de 43 ans dont le fils a été arrêté hier. Ce dernier travaillait à la ferme depuis moins d'un mois. «J'ai juste besoin de savoir comment il va, qu'on me le ramène. Si c'est notre tour, nous partirons», a soupiré Saul Munoz. «La vérité, c'est que le rêve américain n'est plus vraiment un rêve américain.» Des milliers de soldats de la Garde nationale toujours déployés dans la région Cette descente risque de raviver les tensions, un mois après les manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire de Donald Trump, qui ont parfois dégénéré en violences. Des milliers de soldats de la Garde nationale sont toujours déployés dans la région, les opérations anti-migrants y sont quotidiennes et l'administration Trump conteste en justice le statut de «ville sanctuaire» de la mégapole démocrate, qui limite la coopération des forces de l'ordre locales avec la police de l'immigration. 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