Ségolène Royal déjà candidate en cas de primaire à gauche pour 2027
« Je ne vais pas me dérober. Si la primaire prévue par les statuts est bien organisée et respectueuse, je serais candidate », affirme-t-elle au Figaro, à l'occasion d'un portrait qui lui est consacré. Dans ce même article, l'ancienne ministre de la Transition écologique semble toutefois consciente de l'effet que peut provoquer cette annonce. « Il est trop tôt pour parler… et me faire démolir ! », soutient-elle, affirmant ne pas être « une acharnée de la candidature ».
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Pourtant, et comme bien d'autres avant elle, l'ex-finaliste à la présidentielle de 2007 abat la carte (classique) d'une candidature obligée par les circonstances, à l'image de ce qu'elle avait esquissé au début du mois sur BFMTV. « Je ne veux pas qu'on puisse dire que j'ai fait partie des personnalités avec de l'expérience qui n'ont rien fait », justifie celle qui se pense capable de « conduire les électeurs vers la lumière ». Car Ségolène Royal en est visiblement persuadée : elle présidente, le pays irait beaucoup mieux. « Si j'avais été au pouvoir, la France serait une grande puissance écologique. Elle ne ressemblerait pas à ce qu'elle est aujourd'hui », affirme-t-elle.
Depuis plusieurs semaines, Ségolène Royal tente d'influer sur le débat national. Elle fait notamment partie de ceux qui se mobilisent contre la Loi Duplomb et elle a publiquement tancé le budget présenté la semaine dernière par François Bayrou. En amont des élections européennes, l'ancienne présidente du Poitou avait fait acte de candidature pour mener une liste d'union de la gauche, comme défendue par les insoumis. Une offre de service applaudie sur l'intention, mais finalement déclinée, par LFI.
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