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États-Unis : un avion de ligne frôle une collision avec un bombardier B-52

États-Unis : un avion de ligne frôle une collision avec un bombardier B-52

Le Figaro21-07-2025
Un avion de ligne Delta a évité de justesse une collision avec un avion de combat de l'US Air Force dans le Dakota du Nord vendredi, quelques mois après un accident meurtrier au-dessus de la capitale Washington.
Un avion de ligne Delta opéré par la compagnie aérienne SkyWest a évité de justesse une collision avec un avion de combat américain, un B-52, grâce à une «manœuvre agressive», selon des vidéos filmées par des passagers et publiées sur les réseaux sociaux.
L'avion, en provenance de Minneapolis, dans le Minnesota (nord), s'apprêtait à atterrir vendredi 18 juillet à Minot, dans le Dakota du Nord, quand le pilote a brusquement changé de direction, provoquant la stupeur des passagers.
«'Tournez à droite', m'a dit la tour de contrôle. J'ai dit 'il y a un avion là' et (la tour) m'a dit 'tournez à gauche'», s'exclame le pilote dans une vidéo prise par une passagère, publiée sur Instagram.
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«Compte tenu de sa vitesse, c'était un avion militaire, je ne sais pas à quelle vitesse il allait, mais il était beaucoup plus rapide (que nous). J'ai pensé que la chose la plus sûre était de faire un détour. Je suis désolé pour cette manœuvre agressive», a continué le pilote. Le site internet de suivi des vols Flight Radar montre la trajectoire de l'avion, qui fait une large boucle avant d'atterrir.
Collision meurtrière à Washington fin janvier
L'armée de l'air a dit au Washington Post qu'un bombardier B-52 effectuait ce jour-là un vol au-dessus de Minot, où se trouvent un aéroport civil et une base militaire. «Le vol 3788 de SkyWest, assurant la liaison entre Minneapolis et Minot le 18 juillet, s'est posé sans encombre à Minot après avoir obtenu l'autorisation de la tour de contrôle, mais a effectué un détour lorsqu'un autre avion est devenu visible dans sa trajectoire de vol. Nous enquêtons sur cet incident», a détaillé la compagnie aérienne dans un communiqué, cité par des médias américains.
Selon le pilote entendu dans la vidéo, l'aéroport de Minot ne dispose pas de radar et la tour de contrôle travaille visuellement. En janvier, une collision en plein vol a eu lieu au-dessus de Washington entre un avion commercial et un hélicoptère militaire, faisant 67 morts.
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SONDAGES - Encore une bataille de chiffres. « Ma cote de popularité n'a jamais été aussi haute. » Cette affirmation de Donald Trump, interviewé sur CNBC a fait réagir son interlocuteur. « Vos détracteurs citent des sondages qui vous placent dans les 30 %, monsieur le Président », lui répond alors le journaliste Joe Kernen. « Oui, mais ce sont des sondages bidon, Joe. J'ai eu beaucoup de sondages bidon », balaye alors le président américain. Cet échange démarre après une question du journaliste, qui s'enquiert de savoir si Donald Trump comptait se présenter à nouveau à la présidence du pays. « Probablement pas », répond Donald Trump, que la Constitution américaine n'autorise pas à briguer un troisième mandat. « J'aimerais me présenter, ajoute-t-il. Ma cote de popularité n'a jamais été aussi haute. » Lire aussi Pour avoir un visa américain, certains étrangers devront bientôt payer une caution astronomique Lors de cet entretien téléphonique, diffusé dans l'émission « Squawk Box », le président des États-Unis, affirme ensuite que sa cote de popularité est de 71 %, sans dévoiler la source de ce chiffre. « Parmi les Républicains, oui, lui rétorque alors Joe Kernen. (...) Vos détracteurs citent des sondages qui vous placent dans les 30 %, monsieur le Président ». De fait, selon un sondage réalisé par Gallup et publié le 21 juillet dernier, Donald Trump serait descendu, six mois après sa réélection, à 37 % de popularité dans la population, le plus bas niveau de son mandat. Un chiffre « à peine supérieur à son pire score historique de 34 %, à la fin de son premier mandat », selon Gallup, et qui serait dû à sa baisse de popularité particulièrement forte auprès des électeurs dits « indépendants ». « La cote de popularité de Trump a baissé de 10 points de pourcentage parmi les adultes américains depuis le début de son deuxième mandat en janvier, avec une baisse de 17 points parmi les indépendants, où il atteint 29 %, ce qui correspond à son plus bas score auprès de ce groupe au cours de ses deux mandats », note l'institut de sondages. 83 % de popularité auprès des républicains Le score obtenu auprès des républicains, toujours dans ce sondage, s'approche en revanche davantage de celui avancé par Donald Trump : il cite 94 à 95 %, quand Gallup indique 83 % de cote de popularité. « Les républicains approuvent largement le travail de Trump sur chaque question, sa gestion des affaires étrangères obtenant la meilleure note (93 %). À l'exception de la situation en Ukraine, qui recueille l'approbation de 70 % des républicains, ses notes sur les autres questions varient entre 81 % et 88 % au sein de son parti », selon l'étude. En avril dernier, à l'approche des 100 premiers jours de son mandat, un sondage du New York Times dévoilait déjà que plus de la moitié des Américains désapprouvaient l'action politique de Donald Trump. Elle se situait à environ 45 %, contre 52 % une semaine après son entrée en fonction. Toujours d'après l'agrégateur de sondages du New York Times, Donald Trump récolte au 5 août 53 % d'opinions négatives.

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