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En Angleterre, la technique impeccable (mais très sportive) de ces policières contre le harcèlement

En Angleterre, la technique impeccable (mais très sportive) de ces policières contre le harcèlement

INTERNATIONAL - Une technique imparable. La police du comté de Surrey, près de Londres, a mis en place une expérience pilote exceptionnelle pour lutter contre le harcèlement des joggeuses, rapportent mercredi 13 août plusieurs médias britanniques dont les journaux Guardian et Telegraph.
Concrètement, des agentes infiltrées se sont fait passer pendant un mois pour des coureuses afin d'appréhender des hommes qui harcelaient des femmes pendant qu'elles faisaient leur exercice physique.
L'opération a été une grande réussite : elle a abouti à 18 arrestations pour des faits de harcèlement, agressions sexuelles et vol, pointe le Guardian.
« Empêcher les récidivistes potentiels »
Des journalistes de la station de radio britannique LBC se sont joints aux policières en patrouille dans la ville de Reigate et ont pu relever plusieurs infractions. Les agentes ont notamment été klaxonnées par un homme au volant d'un camion.
« Ce comportement est soit le signe avant-coureur de quelque chose de plus grave, soit le fruit de l'ignorance, et il peut être corrigé », a réagi la policière Abby Hayward, qui a mené l'opération. D'après elle, ces interventions sont essentielles « pour empêcher les récidivistes potentiels ou aider les gens à comprendre que ce qu'ils font n'est pas acceptable. »
Jon Vale, inspecteur chargé de la sécurité à Surrey, déplore de son côté un phénomène trop courant : « L'un de nos agents s'est fait klaxonner en moins de dix minutes, puis un autre véhicule a ralenti, klaxonné et fait des gestes à peine 30 secondes plus tard. C'est dire à quel point ce phénomène est fréquent. »
Une étude réalisée en 2024 par l'université de Manchester, et citée par The Guardian, a révélé que plus des deux tiers des femmes interrogées dans le nord-ouest de l'Angleterre avaient été victimes de harcèlement pendant qu'elles couraient, notamment de menaces, d'insultes et de jets d'objets. Des infractions qui sont également très fréquentes en France et au moins onze joggeuses ont été tuées dans l'Hexagone entre 2005 et 2017.
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Royaume-Uni : un perroquet permet de démanteler un réseau de trafiquants de drogue
Royaume-Uni : un perroquet permet de démanteler un réseau de trafiquants de drogue

Le Figaro

time2 days ago

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Royaume-Uni : un perroquet permet de démanteler un réseau de trafiquants de drogue

L'animal, qui appartenait au chef du réseau, a notamment été filmé en train de citer les tarifs des drogues. Les vidéos se trouvaient sur le portable de son propriétaire, le chef du réseau, qui purgeait une peine de 15 ans de prison. C'est une curieuse façon de démanteler un réseau de trafiquant de drogues. La police de Lancashire, comté situé dans le nord de l'Angleterre, a en effet réussi à arrêter tout un groupe de narcotrafiquants au début du mois d'août, grâce au perroquet du chef du réseau, d'après un communiqué publié par les services de police. Adam Garnett, âgé de 35 ans, purgeait déjà une peine de 15 ans de prison pour trafic de drogue. S'il avait été arrêté seul à l'époque, les autorités soupçonnaient ce trentenaire d'appartenir à un vaste réseau de drogue et ont poursuivi leur enquête après son emprisonnement. Une perquisition dans sa cellule a permis aux enquêteurs de faire une avancée significative pour démanteler le réseau. Publicité Les enquêteurs aidés par le perroquet du suspect Les policiers ont saisi plusieurs téléphones portables et des routeurs wifi. Les téléphones contenaient plusieurs vidéos, dont certaines avec le perroquet d'Adam Garnett. L'animal, appelé Mango et gardé par la petite-amie de ce dernier, a offert plusieurs révélations aux forces de l'ordre. Certaines vidéos montraient le perroquet avec des billets de banque dans le bec, en train de voltiger dans une pièce où plusieurs billets gagnés illégalement se trouvaient aussi sur le sol. Aussi, on entendait parfois le volatile dire «deux pour 25», ce qui faisait penser à un tarif de vente des produits. Les enquêteurs ont également repéré des blocs de cocaïne dans d'autres vidéos. L'ensemble de ces vidéos a permis aux enquêteurs de démanteler le réseau, qui était donc dirigé par Adam Garnett. Tous les membres du groupe, soit une quinzaine de personnes, ont été arrêtés. Des perquisitions menées dans le domicile de chaque individu ont permis aux policiers de retrouver de la drogue et d'importantes sommes d'argent en liquide. D'après les autorités locales, ce gang était actif à Blackpool, ville côtière du Lancashire. Le chef du réseau a vu sa peine de prison être rallongée de 19 ans, tandis que sa petite-amie, nommée Shannon Hilton, a quant à elle écopé d'une peine de 12 ans d'emprisonnement.

Nucléaire iranien : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni « prêts à déclencher » de nouvelles sanctions
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Paris, Berlin et Londres se disent prêts à déclencher le mécanisme de réimposition de sanctions contre l'Iran si aucune solution négociée n'est trouvée sur le programme nucléaire iranien d'ici fin août, selon une lettre adressée à l'ONU. Dans ce courrier, révélé mercredi par le Financial Times, les trois ministres des Affaires étrangères soulignent avoir « clairement indiqué que si l'Iran ne souhaite pas parvenir à une solution diplomatique avant fin août 2025, ou ne saisit pas l'opportunité d'une prolongation », ils sont « prêts à déclencher le mécanisme » permettant de rétablir l'ensemble des sanctions internationales à l'encontre de l'Iran. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, ses homologues français Jean-Noël Barrot et britannique David Lammy se disent néanmoins « pleinement engagés en faveur d'une résolution diplomatique de la crise provoquée par le programme nucléaire iranien et poursuivront leurs échanges en vue de parvenir à une solution négociée ». VidéoIran : des funérailles nationales à Téhéran pour les morts de la guerre La lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et au Conseil de sécurité intervient deux mois après des frappes israéliennes et américaines sur des sites nucléaires en Iran, qui ont mis un coup d'arrêt aux négociations entamées entre Téhéran et Washington d'une part et aux discussions avec les trois pays de l'autre part. À la suite de cette guerre des 12 jours, l'Iran avait suspendu sa coopération, déjà limitée, avec l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Dans leur lettre, les ministres dressent la liste « non exhaustive » des engagements nucléaires pris dans le cadre de l'accord qui avait été signé en 2015 et que « l'Iran n'a pas respectés », en particulier l'accumulation d'un stock total d'uranium enrichi, « plus de 40 fois » supérieur à la limite fixée par le traité. Mais le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé dimanche qu'un directeur général adjoint de l'agence était attendu lundi à Téhéran pour discuter d'un nouveau cadre de coopération. Araghchi avait lui-même envoyé un courrier à l'ONU le mois dernier dans lequel il avait affirmé que les pays n'avaient pas de légitimité à réenclencher le mécanisme de sanctions. En guise de réponse, les ministres allemands, britannique et français écrivent dans leur lettre adressée mardi que ces affirmations sont « infondées ». La guerre menée par Israël en cause Les trois pays, en tant que participants au traité de 2015 connu sous l'acronyme JCPOA, « seraient clairement et sans ambiguïté juridiquement justifiée d'utiliser les dispositions pertinentes de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies pour déclencher le mécanisme », arguent-ils. La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont, avec les États-Unis, la Chine et la Russie, membres d'un accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran en 2015 qui prévoyait d'importantes restrictions au programme nucléaire iranien, en échange d'une levée progressive des sanctions de l'ONU.

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