
Un contrôle douanier fait tomber deux trafiquants de cocaïne
La cocaïne saisie se présentait en blocs d'environ un kilogramme.
OFDF/DR
Les agents de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) ont saisi 5,5 kilos de cocaïne lors d'un contrôle au poste frontière du Col-des-Roches, dans le canton de Neuchâtel. Deux individus domiciliés en Espagne ont été arrêtés après cette découverte, selon un communiqué de l'OFDF .
Les faits se sont déroulés au mois de mai, lors d'un contrôle de routine. Les agents des douanes ont intercepté un véhicule immatriculé en Espagne transportant deux personnes: un homme albanais de 37 ans et une femme espagnole de 57 ans, tous deux résidant en Espagne.
L'inspection approfondie du véhicule a révélé la présence de 5,5 kilos de cocaïne soigneusement dissimulés. Après cette découverte, les deux suspects ainsi que la drogue saisie ont été remis aux autorités policières neuchâteloises, conformément aux procédures en vigueur. Une instruction pénale ouverte
Le Ministère public neuchâtelois a ouvert une instruction pénale. Il a demandé le placement en détention provisoire des deux personnes impliquées. L'enquête a été confiée au commissariat de répression du trafic de stupéfiants de la police judiciaire, qui poursuivra les investigations pour déterminer l'origine exacte de la drogue et sa destination finale.
Cette saisie s'inscrit dans le cadre des opérations régulières de surveillance des frontières menées par l'OFDF dans la région des Montagnes neuchâteloises.
La consommation de cocaïne en Suisse Newsletter
«La semaine neuchâteloise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Neuchâtel, chaque vendredi.
Autres newsletters
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
Côte d'Ivoire: Une collision entre un autocar et un camion fait 16 morts
Une collision entre un autocar et un camion-benne a fait au moins 16 morts ce dimanche dans le nord de la Côte d'Ivoire. Publié aujourd'hui à 01h45 Entre 1000 et 1500 personnes sont tuées en moyenne chaque année sur les routes de Côte d'Ivoire, selon le ministère des Transports. (Image d'illustration) AFP Au moins 16 personnes ont été tuées et 51 blessées dimanche dans une collision entre un camion et un autocar de transport en commun dans le nord de la Côte d'Ivoire, a annoncé le ministère des Transports. L'accident s'est produit tôt dimanche matin vers 06 h 00, sur l'axe Katiola – Niakara, dans le nord du pays, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué dimanche soir. Il a impliqué un autocar de transport en commun effectuant la ligne San-Pédro (Côte d'Ivoire) – Ouagadagou (Burkina Faso) et un camion-benne surmonté d'une grue, a précisé le ministère. «Le bilan provisoire fait état de seize (16) tués et cinquante-et-un (51) blessés évacués par les services de secours au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Katiola», a-t-il ajouté. 17 morts en janvier Comme dans de nombreux pays africains, les accidents meurtriers sont fréquents en Côte d'Ivoire en raison du mauvais état de certaines routes et de nombreux véhicules, ainsi que de l'incivisme des conducteurs. En janvier, au moins 17 personnes avaient été tuées et 23 blessées dans une collision entre un camion de marchandises et un car transportant des passagers dans l'ouest du pays. Entre 1000 et 1500 personnes sont tuées en moyenne chaque année sur les routes de Côte d'Ivoire, selon le ministère des Transports, pour 1,5 million de véhicules en circulation. En lire plus Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
12 hours ago
- 24 Heures
Le passeport suisse conserve la 5e place mondiale, la France n'est plus en tête
Singapour occupe la première place du classement du Henley Passport Index 2025. La France est en 3e position avec six autres pays européens. Publié aujourd'hui à 18h38 Les citoyens suisses peuvent entrer sans visa dans 187 pays. KEYSTONE/Christian Beutler Le passeport suisse confirme sa solidité internationale. Il conserve la 5e place dans le classement 2025 des passeports les plus puissants, publié le 22 juillet par le cabinet Henley & Partners. Mis à jour deux fois par an, l'indice évalue la liberté de circulation offerte par chaque passeport, en s'appuyant sur les données de l'Association internationale du transport aérien (IATA). Sont pris en compte les pays accessibles sans visa, avec visa à l'arrivée ou via une autorisation électronique. En 2025, les citoyens suisses peuvent entrer sans visa dans 187 pays (contre 190 destinations en 2024). Le pays partage ainsi la 5e position avec la Grèce et la Nouvelle-Zélande. Également 5e l'année dernière, la Suisse occupait le 6e rang en 2022 et la 7e place en 2023. Comme l'an dernier, Singapour domine le classement avec un accès sans visa à 193 destinations. Le Japon et la Corée du Sud arrivent juste derrière, avec 190 pays accessibles. La France reste bien positionnée: après un bref retour à la première place en janvier 2024, elle partage désormais la 3ᵉ position avec six autres pays européens – Allemagne, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande et Italie –, tous permettant un accès sans visa à 189 destinations. Une nette progression, puisqu'elle était encore 6ᵉ en 2023. Autre tendance marquante: le recul du Royaume-Uni et des États-Unis. Autrefois en tête, ils occupent désormais les 6e et 10e rangs, avec un accès sans visa à respectivement 186 et 182 destinations, après avoir été respectivement 4e et 7e en 2024. Lire aussi Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
13 hours ago
- 24 Heures
Centre historique de Lausanne: libres et généreuses, elles ont tenu le Café de l'Hôtel-de-Ville
Marie Amicucci et Vanessa Desponds terminent leur aventure commencée en 1996. Les chiffres rouges n'effacent pas les souvenirs. Publié aujourd'hui à 17h10 Lausanne, le 24 juillet 2025. Le Café de l'Hôtel-de-Ville ferme après les vingt-neuf ans d'activité de Vanessa Desponds et Marie Amicucci. Yvain Genevay / Tamedia En bref: Le Café de l'Hôtel-de-Ville, place de la Palud 10, c'est fini pour Marie Amicucci et Vanessa Desponds. Elles tirent leur révérence après une trentaine d'années d'exploitation. «Nous sommes au bout du chemin, explique Vanessa Desponds. Nous avons tenu aussi longtemps qu'on pouvait. C'est un projet qu'on avait ensemble et on l'arrête aussi ensemble.» Les deux associées se sont taillé une solide réputation pour l'originalité de leurs salades végétariennes et l'atmosphère des lieux. «Se mettre à la cuisine végétarienne, c'était un défi en l'an 2000», se félicite Marie Amicucci. S'il y a eu un défi, en 2025, c'était de se résoudre à boucler le café. Elles ont affiché «fermeture définitive» en vitrine, à côté des toiles colorées de Marie Amicucci, de nains de jardin et d'objets soigneusement chinés. Recommandé par le «Guide du Routard» et labellisé «Café historique» par la Ville de Lausanne, le Café de l'Hôtel-de-Ville se distinguait par sa discrétion et sa coquetterie, sur la Palud. Yvain Genevay / Tamedia Sur la devanture, les plaques «Guide du routard» et «Café historique de Lausanne» témoignent d'une reconnaissance culinaire et patrimoniale pour ce café de seulement 25 places, niché dans la partie basse et étroite de la Palud. Comparé aux trois autres établissements de la place que sont Le Grütli , Le Raisin et Moutarlier, le Café de l'Hôtel-de-Ville était notoirement plus discret et coquet. Fermeture sur fond de chiffres rouges La décision de tirer la prise date de juin, face aux chiffres rouges. «C'était important pour nous de payer nos quatre serveurs et serveuses qui travaillent à temps partiel, poursuit Vanessa Desponds. Nous préférons arrêter plutôt que d'essayer de combler des dettes et de continuer de la même manière alors que ce n'est pas rentable». Des clients sont «choqués», «abasourdis». Une dame âgée était même «effondrée», rapportent les deux femmes. Leur satisfaction est d'avoir modestement tenu la ligne originelle qu'elles s'étaient fixée: «Nous n'avons jamais eu de «concept», commente Vanessa Desponds. Nous voulions être libres de faire avec notre vision de la vie, travailler au mieux, avec notre cœur, avec des bons produits, faire simple, sans chichi, sans nous dire «On va faire ce qui va marcher». Au fond, on n'est pas vraiment des commerçantes…», Marie Amicucci ajoute, avec une pointe de fierté: «On n'a jamais été trop regardantes sur les prix des produits…» Les tranches épaisses du Café de l'Hôtel-de-Ville Les souvenirs affluent. Il y a cette maraîchère et ses tomates cœur-de-bœuf et roses de Berne: «C'était une époque où ces variétés étaient rares, on ne les trouvait pas facilement comme aujourd'hui, se souvient Marie Amicucci. La maraîchère en avait des caisses. Nous, on les coupait en tranches épaisses pour les clients. Mais on en avait tellement qu'après, on en donnait encore aux clients qui repartaient.» Dans la devanture, les tenancières disent adieu depuis la mi-juin. Yvain Genevay / Tamedia «Au début, beaucoup de gens venaient du marché et des commerces de la Palud, des clients comme des marchands, retrace Marie Amicucci. Les horlogers, les bouchers, les maraîchers venaient boire le café. Tout le monde prenait du temps.» La clientèle des années 90 était accueillie à bras ouverts: «On a fait un peu de social au début, on acceptait tout le monde, on prenait soin des personnes seules, on ouvrait jusqu'à minuit ou une heure du matin. Les toxicomanes étaient aussi bienvenus, même s'il y a eu parfois des moments difficiles, avec des altercations.» Propriété de la Ville de Lausanne Quand elles reprennent l'établissement en 1996 après plusieurs tenanciers successifs, la Ville de Lausanne parlait de rénover cet immeuble vétuste. «Nous n'étions pas sûres d'avoir plus de deux ou trois ans devant nous…», raconte Marie Amicucci. Au sous-sol, la scène ouverte du Caveau, tenu par Jean-Claude Tanner, a commencé quelques mois après le café. Les trois personnages s'étaient lancés ensemble dans cette aventure. Le Caveau, fermé dans les années 2000, sert aujourd'hui de dépôt. Au-dessus du café, le Théâtre du Vide-Poche poursuit ses activités de manière indépendante. Et trois appartements occupent le dernier niveau. La rénovation de la maison est toujours à faire. Seule la cuisine du café a été modernisée il y a quelques années, permettant aux deux femmes de continuer à régaler leur clientèle. «Les gens se sentaient bien ici et je crois qu'on a quand même un peu réussi», sourit Vanessa Desponds. Lausanne et ses cafés, des hauts et des bas Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.