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Tour de France 2025 : abandon de Jasper Philipsen, victime d'une lourde chute sur la 3e étape

Tour de France 2025 : abandon de Jasper Philipsen, victime d'une lourde chute sur la 3e étape

L'Équipe7 days ago
Le Maillot Vert Jasper Philipsen a été victime d'une lourde chute à l'approche du sprint intermédiaire à 60 km de l'arrivée de la 3e étape, ce lundi. Le vainqueur belge de la 1re étape a été contraint d'abandonner.
Malchanceux, Jasper Philipsen a été la victime collatérale d'un contact à l'approche du sprint intermédiaire à Isbergues, à 60 km de l'arrivée de la 3e étape, ce lundi.
Le Maillot Vert, bien installé dans son couloir et prêt à prendre la roue de son poisson-pilote pour lancer son effort, a été déstabilisé par Bryan Coquard (Cofidis), lui-même déséquilibré par Laurenz Rex (Intermarché-Wanty), au centre de la route. Victime d'une fracture de la clavicule droite, le Belge de l'équipe Alpecin-Deceuninck a abandonné.
Vainqueur de la 1re étape à Lille, le Tour de France avait parfaitement commencé pour lui et son équipe, encore triomphante dimanche avec Mathieu Van der Poel. L'atmosphère était même plus détendue que sur les deux premiers jours dans le peloton, ce lundi, une arrivée massive dont il aurait été l'un des favoris étant attendue à Dunkerque.
Avec ce forfait, Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), dauphin du Belge au classement par points, devient virtuellement Maillot Vert. L'Australien Kaden Groves, prévu comme lanceur de Philipsen mais aussi sprinteur (vainqueur de la 6e étape du Giro), pourrait reprendre le rôle du Belge chez Alpecin-Deceuninck dans le final de cette étape.
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Lions britanniques  : le soir où les Lions ont mangé du Coq
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L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Lions britanniques : le soir où les Lions ont mangé du Coq

Le 4 octobre 1989, pour la seule et unique fois de l'histoire, les Lions affrontaient le quinze de France. Un match bizarrement né, pris entre plusieurs feux, et qui marqua la fin de sept ans d'invincibilité des Bleus au Parc des Princes. Son carré au carré, Mireille Mathieu s'attaquait peut-être au record du monde de roulage de « r » en déclamant une Marseillaise allongée de tous ces couplets que nous n'entendons jamais, faute de temps. Plus haut, fidèles au poste de commentateurs, Salviac et « Bala » n'avaient pas à se forcer pour faire reluire une affiche de gala comme on n'en avait jamais vue et comme on n'en a plus jamais revue depuis. Pensez donc, en une seule soirée, ce 4 octobre 1989, voilà qu'on nous servait tout le Tournoi en un seul plat, la France contre le Royaume réunifié. « Historique ! », qu'ils ont dit à la télé. Manquerait plus qu'on prétende le contraire : d'autant plus historique, que ce match fut l'obole de la Fédération française de rugby aux cérémonies du bicentenaire de la Révolution française. D'où Mireille Mathieu, la Marseillaise version longue et un match de rugby en nocturne, ce qui ne se faisait guère à l'époque. Pour accueillir l'événement commémorant le zigouillage des têtes couronnées et de leur descendance, le Parc des Princes s'imposait. Et qui d'autre que Jacques Fouroux, le Napoléon du rugby français perçant sous Bonaparte, pour mener les révolutionnaires français ce soir-là ? Les autres grands noms du rugby gaulois des années 80 répondirent à l'appel : Serge Blanco ? Présent. Philippe Sella ? Présent. Pierre Berbizier ? Présent. Laurent Rodriguez ? Présent. À la veille du possible coup d'État du 4 brumaire, le quinze de France résidait à Versailles, ce qui tombait sous le sens. « Il y avait tout pour faire un événement exceptionnel mais c'est dommage, ça n'a pas pris » Serge Blanco Pour l'occasion, l'association des « Barbares riants » avait offert aux joueurs français des protège-dents bleu-blanc-rouge. « Il y avait tout pour faire un événement exceptionnel mais c'est dommage, ça n'a pas pris », regrette Serge Blanco. Même pour les bonnes places dans la corbeille, le tout-Paris se désista. On attendait le président de la République. Pas venu. Le Premier Ministre, le Ministre des sports ? Ils se sont décommandés. Même le maire de Paris Jacques Chirac s'évita ce crochet intérieur à la dernière minute. Pour comprendre ce qui n'était pas du snobisme mal placé, il faut chercher la punition politique subliminale. « Le président de la FFR Albert Ferrasse n'a pas fait la différence entre le bicentenaire de la Révolution et le centenaire de la fédération sud-africaine, écrivait Le Monde au lendemain de la rencontre. Il n'a pas choisi entre les droits de l'homme et l'apartheid. Bref, il n'a pas fait objection à la participation de sept joueurs français à une ''tournée mondiale'' entre le Cap et Johannesburg (en août et septembre 1989). » En France, tout est toujours politique, a fortiori le rugby. Le président Ferrasse n'eut donc pas besoin de se faire expliquer longtemps pourquoi le label « match du bicentenaire » fut refusé à la fédération, qui dut remballer sa campagne de communication. Voilà pourquoi, le soir venu, les hauts personnages de l'État se trouvèrent tous de subits empêchements. Un Parc des Princes loin d'être plein Tant pis pour l'appellation clinquante, tant pis aussi pour le haut patronage, nous direz-vous. Restait l'affiche. Jamais l'illustre équipe des Lions britanniques et irlandais ne s'était produite dans l'hémisphère nord en cent un ans d'existence. Et donc, le 4 octobre, « bonsoir Paris ! » Sauf que Paris n'a pas que ça à faire. « Le Parc n'était pas plein (à peine 30 000 spectateurs), se lamente Blanco. Quand on est entré sur la pelouse, ça nous a fait quelque chose. C'est dommage, un peu triste, mais pas si étonnant si on se souvient qu'en ce temps-là, tout tournait autour du Tournoi. On avait fait des matches de tournée à Paris, contre l'Australie ou l'Argentine, et il n'y avait pas un pelé. Alors qu'en province, quand on y allait, c'était plein à craquer. On avait pourtant mis les petits plats dans les grands : coup d'envoi en nocturne, Mireille Mathieu pour l'hymne, ça te marque. Mais finalement cet événement n'a pas résonné à sa juste valeur. Je suis sûr que si ce match avait lieu aujourd'hui, l'engouement serait exceptionnel. » Pour la première fois, les fameux Lions voyageaient léger. De tout temps, cette aristocratie a toujours été plus adepte du long courrier que du saut de puce. En 1888, bien avant l'organisation de l'aviation civile, le premier corps expéditionnaire s'embarquait à bord du SS Kaikoura pour sa première odyssée par-delà les mers. Financée à titre privé par trois professionnels de cricket, cette tournée en Australie et Nouvelle-Zélande s'étira du 9 mars, départ du port de Gravesend, au 11 novembre, retour au port. Ce fut un long, très long voyage. Ils partirent vingt-deux et revinrent un de moins. Le 15 août, le capitaine Robert Seddon se noya en faisant de l'aviron sur la rivière Hunter. Ces pionniers disputèrent trente-cinq matches de rugby, en gagnèrent vingt-sept, mais aussi six matches de foot australien dont ils ignoraient tout des règles en arrivant. À l'automne 1989, les Lions sortent d'une tournée victorieuse en Australie qui les a possiblement sauvés de la fosse. L'expédition précédente, en 1983 chez les All Blacks, s'était si mal passée (4 tests, 4 défaites dont un ronflant 38-6 en clôture) que la question de l'utilité de cette sélection devint aiguë. Quelques années plus tard, une fois le rugby devenu professionnel, la même problématique reviendra sur la table. Le « match du bicentenaire » serait mieux né si d'autres rancoeurs diplomatico-financières n'étaient pas venues trancher cette sauce. « Cette équipe n'est pas et ne peut pas être celle des Lions » Roger Uttley, co-entraîneur des Lions, à propos des absents Désagréablement intrigués par la fuite dans la presse anglaise d'une circulaire laissant entendre que la FFR payait ses joueurs, en contravention avec les règles de l'amateurisme, les dirigeants britanniques voulurent, sans attendre le résultat de l'enquête lancée aussitôt par l'International Board, marquer le coup en n'envoyant pas la vraie équipe des Lions à Paris. Une autre version coexiste : plusieurs membres éminents de cette équipe des Lions auraient choisi de boycotter le match en France en réponse au refus qui leur avait été fait par leurs quatre fédérations de convier les épouses et les fiancées. « Demande excessive », auraient signifié les ronds de cuir. Une lettre du capitaine de cette équipe, l'Ecossais Finlay Calder, à tous ses compagnons, évoquerait en ces mots la raison sa défection. D'autres signèrent la motion Calder. Si bien qu'à Paris, du pack titulaire des deux derniers tests gagnés en Australie, il ne resta que le deuxième-ligne anglais Paul Ackford. Messieurs Teague, Lenihan, Richards, Moore, Jeffrey, Dooley, Sole and Co avaient piscine. Derrière, en revanche, il y avait du beau linge avec Rob Jones, Rob Andrew, Jeremy Guscott, Brendan Mullin et les frangins Hastings. « Il nous manque des joueurs importants, notamment devant, annonça Roger Uttley, sélectionneur de l'Angleterre et co-entraîneur des Lions. Cette équipe n'est pas et ne peut pas être celle des Lions. » C'est d'ailleurs pour cela que les Britanniques demandèrent qu'on évite d'utiliser l'appellation « Lions » et qu'on lui préfère, please, l'intitulé « sélection des îles britanniques ». « Cette équipe est une sélection d'un jour, avec les défauts qui vont avec, notait pour sa part Ackford. Les Lions sont une équipe de tournée, point. Ce soir, on ne pourra pas montrer le travail de huit ou dix semaines. » « Une équipe des Lions, même quand elle joue un match de semaine au milieu d'une tournée, elle a un rang à tenir » Malgré tous les efforts entrepris pour dégonfler ce ballon-sonde d'un soir, il subsista, fort heureusement, un fond d'enthousiasme côté français. « On avait bien compris qu'ils ne voulaient pas que ce soit les Lions contre la France, raconte Pierre Berbizier. Nous, ça nous avait fait chier cette histoire d'appellation. Ce match n'a pas donné lieu à une vraie cape pour eux, ni pour nous. Notre génération compterait dix ou vingt sélections de plus si on les comptabilisait comme aujourd'hui. Pour moi, affronter les Lions, c'était prestigieux. Cette équipe et son histoire, ça nous parlait. J'étais ado pour leur tournée mythique en 1974 (en Afrique du Sud) et je regardais les Willie John McBride, JPR Williams, JJ Williams, Phil Bennett, Gareth Edwards, Fergus Slattery avec de grands yeux. Plus tard, j'ai compris à quel point être un Lion était énorme. Aucun mec n'est fatigué pour partir en tournée avec les Lions. » C'est pourquoi, malgré tous les aléas, la rencontre entre les derniers tombeurs des All Blacks (à Nantes en 1986) et les bourreaux des Australiens méritait mieux qu'une moue dubitative. De tous les Français convoqués sur cette scène ce soir-là, seul Serge Blanco avait déjà eu l'honneur de défier cette équipe qui ne se réveille qu'une fois tous les quatre ans. C'était en avril 1986, au sein d'une sélection du reste du monde, à Cardiff. Les Lions avaient gagné 15-7. « Les jouer avec l'équipe de France, à Paris, c'était grand, se rappelle l'ancien arrière biarrot. On a eu beau dire qu'il manquait Bidule ou Machin, que ce n'était pas tout à fait les vrais Lions, moi j'ai bien vu qu'ils avaient le maillot rouge. Une équipe des Lions, même quand elle joue un match de semaine au milieu d'une tournée, elle a un rang à tenir. Cette équipe ne brade rien. Et puis je connaissais certains types. En 1982, avec Dominique Erbani, nous étions partis en tournée en Afrique du Sud avec une sélection mondiale, remplie d'Irlandais, d'Anglais, d'Ecossais et de Gallois. D'ailleurs, ce voyage m'a déterminé à ne plus jouer en Afrique du Sud tant que ce régime perdurerait. Ces gars-là, pendant cette tournée, c'était la gabegie ! Il fallait voir comment ils vivaient en dehors du terrain. Ils étaient à moitié givrés (rire). Sauf qu'une fois sur le terrain, ils se transformaient. Ce n'était plus les mêmes. Je me doutais bien qu'à Paris, ils ne venaient pas en goguette. » « Les Britanniques ne gagnaient pas au Parc dans les années 80 mais ça a commencé à changer à partir de ce match » Pierre Berbizier Sa prévision était juste. Le quinze de France imaginait ce match comme le lancement de la Coupe du monde 1991 et se coucha avec la première défaite française au Parc depuis 1982 (27-29). Pour ce match-éprouvette, Fouroux avait voulu donner leurs premières sélections à Philippe Benetton, Laurent Seigne ou Marc Pujolle, tous trois titulaires dans un pack où figuraient d'autres jeunots comme Olivier Roumat, Dominique Bouet (qui décédera en 1990 pendant une tournée), Thierry Devergie et Gilles Bourguignon. Pour chaperonner tout ça, Laurent Rodriguez était bien seul. Dominée par le dynamisme des avants des Lions, celui d'Andy Robinson en particulier, dominée aussi en touche malgré tous ses sauteurs et l'inauguration en équipe de France des annonces à trois chiffres, pompées sur les Britanniques, la bleusaille fut menée 23-9 avant de se lancer dans un finish échevelé. « Les Britanniques ne gagnaient pas au Parc dans les années 80 mais ça a commencé à changer à partir de ce match, constate Berbizier. J'ai le souvenir d'une première mi-temps très dure. Un enfer. Avec nos grands, on avait été mangés dans le combat au sol. Notre cinq de devant était un peu tendre mais on avait su réagir, et de belle manière. C'était une période spéciale parce que Jacques (Fouroux) était déjà plus dirigeant qu'entraîneur. Ferrasse le voyait comme son successeur et tous les deux voulaient que j'arrête pour devenir sélectionneur. Ce match a permis à des anciens, comme Jean Condom, Pascal Ondarts Philippe Dintrans ou Eric Champ, de revenir. Moi, j'ai gardé le maillot rouge de Rob Jones. Il trône chez moi à Pinas, dans le petit musée que mes parents avaient agencé dans l'ancienne ferme familiale. » À lire aussi Bryn Evans, le coach qui a imaginé l'essai de Roigard Vingt minutes en enfer Quelle compo pour le troisième match ? Pourquoi les Blacks ont autant célébré

PSG : pourquoi João Neves ne risque pas de suspension après son expulsion contre Chelsea
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

PSG : pourquoi João Neves ne risque pas de suspension après son expulsion contre Chelsea

C'était presque prévisible. Nerveux comme rarement cette saison, João Neves a fini par être exclu, dimanche soir, après avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella qui l'avait bousculé un peu plus tôt. L'arbitre de la rencontre, Alireza Faghani, avait dans un premier temps sorti un carton jaune, mais après avoir consulté la VAR il a finalement décidé de brandir le rouge à l'adresse du Portugais à la 84e minute, quand le PSG était déjà mené 3 buts à 0 depuis la mi-temps par Chelsea , en finale de la Coupe du monde des clubs. Cette décision restera sans conséquence pour la suite. En effet, puisque tous les cartons sont remis à zéro à l'issue de la saison, João Neves ne sera pas suspendu pour le début de l'exercice 2025-2026. Une bonne nouvelle pour Paris qui aura bien besoin de son milieu de poche pour continuer à atteindre ses objectifs. Reste à connaître l'évolution du cas Luis Enrique qui est sorti de ses gonds à l'issue de la rencontre en infligeant une légère claque à Joao Pedro malgré l'intervention de Presnel Kimpembe et Gianluigi Donnarumma pour tenter de le calmer. S'il n'a pas été sanctionné d'un carton à chaud par l'arbitre, l'entraîneur parisien, qui a reconnu que son geste était « évitable », s'expose à de possibles sanctions ultérieures de la Fifa. Pour l'instant, l'instance internationale n'a pas communiqué à ce sujet.

Iga Swiatek fait son retour sur le podium du classement WTA, Elsa Jacquemot intègre le top 100
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timean hour ago

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L'ancienne numéro 1 mondiale Iga Swiatek remonte ce lundi à la 3e place du classement WTA, toujours dominé par Aryna Sabalenka. Elsa Jacquemot (22 ans) entre pour la première fois dans les 100 meilleures joueuses après sa finale à Contrexéville. Couronnée pour la première fois sur le gazon de Wimbledon, Iga Swiatek retrouve ce lundi le podium du classement WTA qu'elle avait quitté après Roland-Garros. Elle remonte à la 3e place, tandis que Barbora Krejcikova, victorieuse à Londres en 2024 mais sortie dès le 3e tour cette année, dégringole de 62 places (78e). En tête du classement, Aryna Sabalenka conserve une avance confortable, avec près de 5 000 points de marge sur Coco Gauff (12 420 contre 7 669). Amanda Anisimova, finaliste de Wimbledon, grimpe de cinq rangs pour atteindre la 7e place, son meilleur classement à ce jour. Mirra Andreeva (5e, + 2) atteint également un sommet en carrière après son quart de finale. Elsa Jacquemot dans le top 100 pour la première fois Les Françaises sont au nombre de quatre dans le top 100. Elsa Jacquemot (22 ans) fait son entrée dans ce cercle prestigieux pour la première fois. La Lyonnaise, finaliste au WTA 125 de Contrexéville et victorieuse au 1er tour de Wimbledon, bondit de 18 places (95e). Diane Parry progresse elle aussi sensiblement après son troisième tour au All England Club (98e, 20 places gagnées), tout comme Loïs Boisson qui grappille trois positions (63e). Léolia Jeanjean complète le quatuor tricolore malgré quatre places perdues (100e).

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