
Départ de la 7e étape sous un grand soleil
(Saint-Malo) Les 179 coureurs du Tour de France ont pris le départ de la 7e étape à Saint-Malo sous un grand soleil vendredi midi en direction de Mûr-de-Bretagne, une montée devenue un classique et où le maillot jaune de Mathieu van der Poel sera en danger.
Agence France-Presse
Après une procession du peloton dans les rues de la cité corsaire, où la grande foule avait répondu présent, le départ réel a été donné à 12 h 25, par une température de 26 °C, l'arrivée étant prévue vers 16 h 50 au bout d'un parcours de 197 kilomètres marqué par une double ascension à Mûr-de-Bretagne (2 kilomètres à 6,9 %) dans le final.
Des attaques ont immédiatement fusé, avec les Visma-lease a bike de Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson et Wout Van Aert à la manœuvre.
Vainqueur de sa première étape dans le Tour de France à Mûr-de-Bretagne il y a quatre ans – il avait par la même enfilé son premier maillot jaune –, le leader du classement général, Mathieu van der Poel, fait en théorie partie des grands favoris de cette nouvelle étape pour puncheurs (2450 kilomètres de dénivelé positif).
Mais le petit-fils de Raymond Poulidor, qui faisait partie de l'échappée jeudi, a terminé totalement rincé à Vire, ne récupérant la tunique jaune que pour une petite seconde sur Tadej Pogacar, et le Néerlandais pourrait avoir bien du mal à résister en cas de nouvelle escarmouche entre cadors.
« On peut avoir une super explication dans la montée finale », a estimé auprès de l'AFP le directeur de course, Thierry Gouvenou, à propos d'une bosse qui marquera l'arrivée d'une étape du Tour pour la cinquième fois en 14 ans.
En route, le peloton passera par Yffiniac, la ville natale de Bernard Hinault, l'occasion de rendre hommage au dernier vainqueur français de la Grande Boucle, il y a 40 ans.
À défaut d'espérer succéder au « Blaireau », les coureurs français ont une nouvelle occasion de s'exprimer ce vendredi, Kévin Vauquelin, Romain Grégoire ou Julian Alaphilippe en tête.
Le peloton enchaînera avec deux étapes de plat ce week-end, avant une première arrivée en altitude lundi pour le 14 juillet, jour de la fête nationale française.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
9 hours ago
- La Presse
« Rien de cassé » pour Guillaume Boivin, victime d'une chute
Après avoir soigné un rhume aux antibiotiques, s'être hissé en haut des Pyrénées et du Ventoux, Guillaume Boivin avait le couteau entre les dents pour la 17e étape, mercredi, comme tous les sprinteurs privés d'occasions depuis la première semaine du Tour de France. En plus, son ami Jake Stewart était le finisseur désigné chez Israel-Premier Tech (IPT). Un mois plus tôt, les deux co-chambreurs avaient uni leurs efforts pour remporter la cinquième étape au Critérium du Dauphiné. Quand le Britannique de 25 ans a levé les bras à Mâcon, c'est comme si le Québécois de 36 ans, son poisson-pilote chargé de lui frayer un chemin, en faisait autant. Avec la pluie qui tombait sur Valence mercredi, les IPT de Steve Bauer avaient bien préparé leur affaire, s'alignant à six à l'avant du peloton avec 8 kilomètres à faire. Le tenace Norvégien Jonas Abrahamsen, ultime rescapé d'une échappée à quatre, s'accrochait encore à son coussin d'une douzaine de secondes. Il y avait aussi ces huit ou neuf ronds-points dont il fallait se méfier. Le maillot vert Jonathan Milan restait le favori, mais Stewart était un prétendant légitime. Après avoir vu passer l'Italien devant lui à la sortie du dernier carrefour à 1,5 km, Boivin a repéré son coéquipier qu'il comptait repositionner avant le virage à 600 m. Les deux hommes en bleu et bordeaux ne se sont pas rendus jusque-là. Leur course s'est arrêtée brusquement juste sous la flamme rouge indiquant le début du kilomètre ultime. Un contact entre trois coureurs a provoqué une chute que Stewart et Boivin n'ont pu éviter. Après une culbute du premier à plus de 60 km/h, le second a croisé les doigts avant de tenter de se faufiler sur sa gauche entre la barricade et un cycliste de TotalEnergie. Peine perdue. Plaqué, l'ex-hockeyeur midget AAA a longé les pancartes sur quelques mètres puis a été projeté vers le centre de la route comme une balle de fusil. Par miracle, le champion européen Tim Merlier, l'autre tête d'affiche du sprint, l'a évité de justesse, mais n'a pu disputer la victoire à Milan, qui s'est facilement imposé pour la deuxième fois sur le Tour. Voyez la chute des coureurs d'Israel-Premier Tech Rejoints par leurs coéquipiers, Boivin et Stewart se sont relevés avant de remonter en selle et pédaler doucement jusqu'au fil, franchi quelques minutes plus tard. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonathan Milan a remporté la 17e étape du Tour de France mercredi. Guillaume Boivin était dans l'autobus quand il a répondu à l'appel une heure après la fin de la course. Bilan de cet accident ? « Ma main est maganée et pas mal ouverte, et le côté gauche de mon abdomen fait quand même mal », a-t-il soufflé, manifestement encore secoué. « J'aurai sûrement besoin de points de suture sur la main, mais je pense qu'il n'y a rien de cassé. » Son souvenir de l'évènement ? « Jake venait juste de me passer. J'ai pris sa roue et je m'apprêtais à le remonter avant le dernier virage pour lancer son sprint. Selon moi, on était bien positionnés, à peu près en 10e roue, mais il y a une chute devant nous et on ne pouvait pas faire grand-chose. » La chaussée mouillée a compliqué la manœuvre qu'il a tentée in extremis. « Quand il pleut comme ça, tu ne peux pas freiner trop sec parce que si tu barres les roues, tu vas tomber. Je me suis dit que ça passerait peut-être à gauche en ralentissant sans appuyer à 100 % sur les freins. Ça n'a pas passé. » PHOTO FOURNIE PAR ISRAEL-PREMIER TECH Jake Stewart (à gauche) et Guillaume Boivin (à droite) s'apprêtent à panser leurs blessures après une chute dans le final de la 17e étape à Valence. Cette occasion ratée est un dur coup pour Israel-Premier Tech, toujours à la recherche d'un résultat significatif avec quatre étapes à faire. La veille, le Canadien Michael Woods avait tenté sa chance dans le mont Ventoux avant de sombrer en surrégime quelques kilomètres plus loin. L'Allemand Pascal Ackerman, l'autre sprinteur de l'effectif israélo-québécois, a fini quatrième à Laval en fin de première semaine. « C'est vraiment frustrant, a admis Boivin. On était dans une très bonne position. Tu te dis parfois que c'est tombé tellement en avant [que ça n'aurait rien changé]. Là, ils étaient quoi, neuf gars pour faire le sprint ? Si tu es 10e ou top 15 avec un kilomètre à faire, d'habitude… Surtout qu'il n'y avait plus d'équipes pour contrôler. On s'était mis dans une bonne position pour essayer de faire un beau sprint avec Jake. C'est dommage parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de sprints et là, on n'a pas eu la chance de s'exprimer. » Stewart avait du sang sur les mains, mais il était « correct » selon Boivin, qui sait que « les deux prochaines étapes dans les Alpes ne seront pas le fun ». Dès jeudi, les coureurs devront franchir trois cols hors catégorie avec une arrivée à la Loze, une affaire de 171,5 km avec un dénivelé positif total gargantuesque de 5450 m. L'occasion pour Jonas Vingegaard de faire vaciller le maillot jaune Tadej Pogacar, comme il y était parvenu sur la même montagne en 2023 ? À part le Danois de Visma-Lease a Bike, peu d'observateurs y croient. Trois autres cols sont au menu vendredi, avec une arrivée au sommet à La Plagne, avant une étape de transition samedi. Les Champs-Élysées attendent le peloton dimanche, avec une configuration « olympique » inédite, ponctuée de trois montées de la Butte Montmartre. « Il faudra voir les dommages demain, a conclu Boivin. Avec ce qui est arrivé, on va y aller au jour le jour, essayer de survivre et voir comment on est dimanche. »


La Presse
10 hours ago
- La Presse
« Rien de cassé » pour Boivin, victime d'une chute
(Valence) Après avoir soigné un rhume aux antibiotiques, s'être hissé en haut des Pyrénées et du Ventoux, Guillaume Boivin avait le couteau entre les dents pour la 17e étape, mercredi, comme tous les sprinteurs privés d'occasions depuis la première semaine du Tour de France. En plus, son ami Jake Stewart était le finisseur désigné chez Israel-Premier Tech (IPT). Un mois plus tôt, les deux co-chambreurs avaient uni leurs efforts pour remporter la cinquième étape au Critérium du Dauphiné. Quand le Britannique de 25 ans a levé les bras à Mâcon, c'est comme si le Québécois de 36 ans, son poisson-pilote chargé de lui frayer un chemin, en faisait autant. Avec la pluie qui tombait sur Valence mercredi, les IPT de Steve Bauer avaient bien préparé leur affaire, s'alignant à six à l'avant du peloton avec 8 kilomètres à faire. Le tenace Norvégien Jonas Abrahamsen, ultime rescapé d'une échappée à quatre, s'accrochait encore à son coussin d'une douzaine de secondes. Il y avait aussi ces huit ou neuf ronds-points dont il fallait se méfier. Le maillot vert Jonathan Milan restait le favori, mais Stewart était un prétendant légitime. Après avoir vu passer l'Italien devant lui à la sortie du dernier carrefour à 1,5 km, Boivin a repéré son coéquipier qu'il comptait repositionner avant le virage à 600 m. Les deux hommes en bleu et bordeaux ne se sont pas rendus jusque-là. Leur course s'est arrêtée brusquement juste sous la flamme rouge indiquant le début du kilomètre ultime. Un contact entre trois coureurs a provoqué une chute que Stewart et Boivin n'ont pu éviter. Après une culbute du premier à plus de 60 km/h, le second a croisé les doigts avant de tenter de se faufiler sur sa gauche entre la barricade et un cycliste de TotalEnergie. Peine perdue. Plaqué, l'ex-hockeyeur midget AAA a longé les pancartes sur quelques mètres puis a été projeté vers le centre de la route comme une balle de fusil. Par miracle, le champion européen Tim Merlier, l'autre tête d'affiche du sprint, l'a évité de justesse, mais n'a pu disputer la victoire à Milan, qui s'est facilement imposé pour la deuxième fois sur le Tour. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonathan Milan a remporté la 17e étape du Tour de France mercredi. Voyez la chute des coureurs d'Israel-Premier Tech Rejoints par leurs coéquipiers, Boivin et Stewart se sont relevés avant de remonter en selle et pédaler doucement jusqu'au fil, franchi quelques minutes plus tard. Guillaume Boivin était dans l'autobus quand il a répondu à l'appel une heure après la fin de la course. Bilan de cet accident ? « Ma main est maganée et pas mal ouverte, et le côté gauche de mon abdomen fait quand même mal », a-t-il soufflé, manifestement encore secoué. « J'aurai sûrement besoin de points de suture sur la main, mais je pense qu'il n'y a rien de cassé. » Son souvenir de l'évènement ? « Jake venait juste de me passer. J'ai pris sa roue et je m'apprêtais à le remonter avant le dernier virage pour lancer son sprint. Selon moi, on était bien positionnés, à peu près en 10e roue, mais il y a une chute devant nous et on ne pouvait pas faire grand-chose. » PHOTO FOURNIE Jake Stewart (à gauche) et Guillaume Boivin (à dr.) s'apprêtent à panser leurs blessures après une chute dans le final de la 17e étape à Valence. La chaussée mouillée a compliqué la manœuvre qu'il a tentée in extremis. « Quand il pleut comme ça, tu ne peux pas freiner trop sec parce que si tu barres les roues, tu vas tomber. Je me suis dit que ça passerait peut-être à gauche en ralentissant sans appuyer à 100 % sur les freins. Ça n'a pas passé. » Cette occasion ratée est un dur coup pour Israel-Premier Tech, toujours à la recherche d'un résultat significatif avec quatre étapes à faire. La veille, le Canadien Michael Woods avait tenté sa chance dans le mont Ventoux avant de sombrer en surrégime quelques kilomètres plus loin. L'Allemand Pascal Ackerman, l'autre sprinteur de l'effectif israélo-québécois, a fini quatrième à Laval en fin de première semaine. « C'est vraiment frustrant, a admis Boivin. On était dans une très bonne position. Tu te dis parfois que c'est tombé tellement en avant [que ça n'aurait rien changé]. Là, ils étaient quoi, neuf gars pour faire le sprint ? Si tu es 10e ou top 15 avec un kilomètre à faire, d'habitude… Surtout qu'il n'y avait plus d'équipes pour contrôler. On s'était mis dans une bonne position pour essayer de faire un beau sprint avec Jake. C'est dommage parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de sprints et là, on n'a pas eu la chance de s'exprimer. » Stewart avait du sang sur les mains, mais il était « correct » selon Boivin, qui sait que « les deux prochaines étapes dans les Alpes ne seront pas le fun ». Dès jeudi, les coureurs devront franchir trois cols hors catégorie avec une arrivée à la Loze, une affaire de 171,5 km avec un dénivelé positif total gargantuesque de 5450 m. L'occasion pour Jonas Vingegaard de faire vaciller le maillot jaune Tadej Pogacar, comme il y était parvenu sur la même montagne en 2023 ? À part le Danois de Visma-Lease a Bike, peu d'observateurs y croient. Trois autres cols sont au menu vendredi, avec une arrivée au sommet à La Plagne, avant une étape de transition samedi. Les Champs-Élysées attendent le peloton dimanche, avec une configuration « olympique » inédite, ponctuée de trois montées de la Butte Montmartre. « Il faudra voir les dommages demain, a conclu Boivin. Avec ce qui est arrivé, on va y aller au jour le jour, essayer de survivre et voir comment on est dimanche. »


La Presse
13 hours ago
- La Presse
Deuxième victoire d'étape pour Milan, Pogacar aux commandes
Jonathan Milan a remporté la 17 e étape du Tour de France mercredi. (Valence) Le sprinter italien Jonathan Milan a choisi le moment idéal pour lancer son attaque et il a remporté la 17e étape du Tour de France, mercredi, après qu'un accrochage survenu à un kilomètre de l'arrivée eut privé de nombreux prétendants d'une chance de l'emporter. Associated Press Milan, le détenteur du maillot vert, a consolidé son emprise sur le premier rang du classement des points grâce à un sprint explosif. Il a devancé de justesse au fil d'arrivée Jordi Meeus, Tobias Lund Andresen, Arnaud De Lie, Davide Ballerini et plusieurs autres sprinters, alors qu'une pluie soutenue s'abattait sur le parcours. Il s'agissait de la deuxième victoire d'étape de Milan dans cette Grande Boucle. Le Montréalais Guillaume Boivin, d'Israel-Premier Tech, a terminé en 126e place, dans un groupe à 3 : 10 de Milan. Son coéquipier, l'Ontarien Michael Woods, a suivi au 139e rang. Le classement général est demeuré pratiquement identique. Le triple champion du Tour de France, Tadej Pogacar, a maintenu son avance de quatre minutes et 15 secondes devant son principal adversaire, le Danois Jonas Vingegaard.