logo
1er anniversaire de l'abandon de Joe Biden

1er anniversaire de l'abandon de Joe Biden

La Presse21-07-2025
(Washington) Hunter Biden a vertement critiqué lundi l'acteur George Clooney pour avoir appelé son père Joe Biden à se retirer de la course à la présidentielle de 2024, lors d'entrevues parues le jour anniversaire de l'abandon du démocrate.
Agence France-Presse
« Qu'il aille se faire foutre, et tous ceux autour de lui », a lancé le fils cadet de Joe Biden dans un entretien de plus de trois heures au journaliste Andrew Callaghan, qui compte plus de 3 millions d'abonnés sur YouTube.
« George Clooney n'est pas un putain d'acteur […] c'est une marque », a-t-il déclaré.
« Vraiment, vous pensez que dans l'Amérique moyenne, cette électrice à Green Bay, dans le Wisconsin, elle en a quelque chose à battre de ce que George Clooney pense qu'elle devrait voter ? », a aussi lancé Hunter Biden sur la baladodiffusion de Jaime Harrison, ancien chef du Parti démocrate.
L'acteur avait été le 10 juillet 2024 l'un des premiers grands soutiens des démocrates à appeler Joe Biden à se retirer de la course à la présidentielle.
Le président démocrate faisait alors face à des doutes croissants dans son propre camp sur son état de santé, après un débat calamiteux face à Donald Trump une dizaine de jours plus tôt.
George Clooney avait écrit une tribune publiée par le New York Times et intitulée : « J'aime Joe Biden. Mais il nous faut un autre candidat ».
PHOTO CHRISTOPHER SMITH, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
George Clooney
L'acteur et producteur oscarisé racontait avoir vu lors d'un gala le mois précédent un Joe Biden affaibli, loin du candidat qu'il était en 2020.
« Je le considère comme un ami et je crois en lui. Je crois en son caractère, sa morale », avait écrit George Clooney, avant d'ajouter : « Mais la seule bataille qu'il ne peut pas gagner, c'est celle contre le temps. »
Joe Biden avait finalement renoncé le 21 juillet 2024.
Dans les entrevues de lundi, Hunter Biden est revenu sur cet épisode.
« Pourquoi est-ce que je devrais t'écouter ? Quel droit as-tu d'écraser un homme qui a donné 52 ans de sa putain de vie au service de ce pays, et de décider que toi, George Clooney, tu vas en somme acheter une pleine page de pub dans le putain de New York Times ? », a-t-il lancé dans celle donnée à Andrew Callaghan.
En proie pendant plusieurs années à des démêlés avec la justice et à des dépendances, Hunter Biden avait été l'une des cibles privilégiées de la droite dure américaine, qui le considéraient comme le talon d'Achille de son père président.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'étonnante longévité de The Killers
L'étonnante longévité de The Killers

La Presse

time19 hours ago

  • La Presse

L'étonnante longévité de The Killers

The Killers sera la tête d'affiche de la première soirée du festival Osheaga ce vendredi. Avec plus de 20 ans d'existence, le groupe américain est un modèle de longévité. Son secret ? Un style original et intemporel, un meneur des plus charismatiques, mais aussi une chanson phare dont le succès perdure depuis deux décennies. Un succès instantané Considéré comme l'une des formations rock les plus populaires du XXIe siècle, The Killers, ce sont des mormons devenus vedettes du rock, sept albums, plus de 28 millions de ventes dans le monde, et un succès stable depuis plus de 20 ans. Fondé à Las Vegas en 2001, le groupe est formé du meneur et auteur principal Brandon Flowers, du guitariste Dave Keuning, du bassiste Mark Stoermer et du batteur Ronnie Vannucci. Flowers et Keuning ont donné vie à The Killers en prenant dès le début un chemin où le rock se colle à la synth-pop, tout en ne limitant jamais le terrain sonique qu'ils explorent. Leur premier album, et peut-être leur plus populaire à ce jour, Hot Fuss, a eu 20 ans l'année dernière. Après tout ce chemin parcouru, « ils ont un côté vintage, mais pas vraiment », affirme Évelyne Côté, directrice programmation, concerts et évènements chez evenko, qui produit le festival Osheaga. « Ils sont nés dans la période des Strokes, des Arctic Monkeys, d'Interpol, mais eux venaient de Vegas et avaient ce côté post-punk et dansant, avec de la guitare, mais des claviers aussi. » The Killers a réussi à se distinguer dès le début, et c'est peut-être ce qui a déclenché son long parcours. « Ils ont un côté plus mainstream que les White Stripes, par exemple, ajoute Évelyne Côté. Il y a quelque chose de moody et de romantique [dans leur proposition] et ça parle à différents fans. » Extrait de Bright Lights Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 0:00 0:00 Couper le son La folle vie de Mr. Brightside Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:30 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. C'était le titre phare du premier album de The Killers. L'une des toutes premières chansons que le groupe a écrites. Et depuis sa sortie en 2003 (mais surtout sa reparution en 2004), Mr. Brightside demeure le morceau le plus populaire du répertoire du quatuor de Las Vegas. Plus encore, la chanson bat depuis 20 ans toutes sortes de records : elle est la plus écoutée de la décennie 2000 sur Spotify, elle compte parmi les plus téléchargées dans plusieurs pays et elle détient le record Guinness du plus grand nombre de semaines passées dans le top 100 des chansons les plus populaires au Royaume-Uni (466 semaines… et ça se poursuit !). Ce triomphe s'explique par plusieurs facteurs : un riff de guitare inoubliable, une approche instrumentale où le rock s'arme de synthétiseurs, des paroles déchirantes mises en opposition avec une livraison dynamique… « Elle a ce côté faussement joyeux, une belle complexité », affirme Évelyne Côté. Une sorte de culte entoure Mr. Brightside, qui joue encore dans les mariages, dans les bars et dans les oreilles des mélomanes. Elle a été écoutée plus de 2 milliards de fois sur Spotify à ce jour. « Quand ça va jouer à Osheaga, ça va être complètement fou ! » Une irrésistible présence scénique PHOTO CHRIS PIZZELLO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le groupe The Killers en concert au festival Coachella, en Californie, en 2009 À la question « dans quel état est The Killers ? », un journaliste culturel du magazine spécialisé Uproxx a répondu après l'avoir vu en concert en juin dernier que le groupe est « intuable », qu'il donne sur scène une performance à ne manquer sous aucun prétexte. « Leur show, c'est une enfilade de hits, des chansons que tout le monde connaît », dit Évelyne Côté. Brandon Flowers est « magnétique », ajoute-t-elle. D'ailleurs, Osheaga se fait un devoir de ne programmer que des têtes d'affiche qui sont « assez à l'aise, assez charismatiques, pour tenir sur une scène de festival extérieur ». Car le défi est grand. Et les programmateurs n'avaient aucun doute que The Killers serait à la hauteur. La formation de Vegas est après tout l'une des dernières en son genre et de son époque à donner encore des spectacles de grande ampleur. « Il y aura de la pyrotechnie et tout, mais un spectacle de The Killers, avant tout, c'est eux qui jouent de leurs instruments, qui donnent un show. C'est rafraîchissant ! » Dans l'ADN d'Osheaga IMAGE TIRÉE DU SITE DE FANS KILLERS ITALIA L'affiche d'Osheaga, en 2008 C'est loin d'être la première fois que The Killers se présente à Osheaga. En fait, « leur style correspond à la naissance et à l'ADN du festival », et le groupe était programmé par les organisateurs du festival dans de petits clubs montréalais au début de son parcours. Pour cette édition d'Osheaga, où l'on cherche toujours à varier les styles des têtes d'affiche, The Killers représente le rock, celui qui attirera un public de festivaliers plus large (tandis que Tyler, The Creator sera « la bombe rap » samedi et Olivia Rodrigo, l'ambassadrice du pop rock, dimanche). « C'est un des premiers bands qui ont inauguré la Place Bell et c'était sold out, ce qui nous avait surpris parce que c'était une nouvelle salle et on se disait que les gens seraient plus frileux, décrit Évelyne Côté. L'année dernière, au Centre Bell, c'était encore une fois rempli. On veut toujours un band qui représente plusieurs décennies et qui est un bon fit pour le festival. Tous les éléments étaient là. » Et si la génération Y sera certainement de la partie, tout porte à croire que les plus jeunes souhaiteront aussi assister à cette performance. « On a programmé The Killers contre [la rappeuse] Doechii dans l'horaire et beaucoup de gens dans la vingtaine ont exprimé sur les réseaux sociaux qu'ils sont déchirés entre les deux », témoigne Évelyne Côté. « The Killers sont encore pertinents, ils ont encore quelque chose à dire. »

Beyoncé fracasse plusieurs records avec sa dernière tournée
Beyoncé fracasse plusieurs records avec sa dernière tournée

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Beyoncé fracasse plusieurs records avec sa dernière tournée

La chanteuse Beyoncé est devenue la première artiste féminine à avoir deux tournées qui ont dépassé le cap du 400 millions de dollars américains en recettes. Le Cowboy Carter Tour, qui s'est achevé ce samedi, est la plus courte tournée à franchir ce seuil. Le plus récent spectacle de la diva américaine a en effet été présenté à seulement 32 reprises depuis avril dernier. Plutôt que s'arrêter dans des dizaines de villes à travers le monde, comme le font les artistes de cette envergure habituellement, Beyoncé a choisi de se concentrer sur seulement quelques gros marchés dotés d'un stade. L'interprète de Single ladies n'est passée par aucune ville canadienne. Au cours des derniers mois, elle a visité seulement sept villes américaines, en plus de Paris et Londres. Cette décision s'est avérée payante, s'il faut en croire les données compatablitées par le magazine Billboard. Avec 1,6 million de billets vendus, le Cowboy Carter Tour a généré des recettes s'élevant à 407,6 millions de dollars américains (559,39 dollars canadiens). La tournée précédente de Beyoncé, le Renaissance World Tour, avait engrangé 579,8 millions US en 2023, mais avec deux fois plus de dates. Coldplay, les Rolling Stones et Ed Sheeran sont les seuls autres artistes à avoir mené deux tournées ayant dépassé les 400 millions de dollars au guichet. Beyoncé est non seulement la première femme à faire partie de ce club sélect, elle est aussi la seule Américaine et la première artiste noire. Le Cowboy Carter Tour faisait suite à l'album aux inspirations country du même nom sorti l'année dernière. Cette série de concerts peut donc être considérée comme la tournée country la plus lucrative de l'histoire.

C'est toujours une question de vie ou de mort
C'est toujours une question de vie ou de mort

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

C'est toujours une question de vie ou de mort

Ne dites surtout pas à Claude Legault que ça va bien aller. Pas sur un plateau de tournage, en tout cas. Surtout pas si vous êtes réalisateur. « Quand j'entends ça, man, je deviens nerveux », lance l'acteur avec son habituel franc-parler, qui fait toujours autant de bien. « Ça veut dire qu'ils ne le savent pas plus que moi. Ils font semblant qu'ils le savent, en se croisant les doigts. C'est vraiment de la marde. » Tout le contraire de son ami Podz qui, durant le tournage de la série Minuit, le soir, lui a insufflé la confiance nécessaire à fouiller dans les recoins les moins éclairés de son âme, sans que Claude ait besoin de lui dire explicitement qu'il n'était pas convaincu d'avoir ce qu'il faut pour incarner ce personnage. Personnage qu'il avait pourtant lui-même coécrit avec son partenaire Pierre-Yves Bernard. Ne pas être sûr de son affaire ? Ça lui arrive encore, à Claude Legault, comme pendant le récent tournage de la série La collecte, elle aussi signée Podz. « Des fois, je travaille une scène et je me dis : 'Comment on va faire ça ?' Et Podz me répond : 'Je ne sais pas, mais on va trouver.' Moi, ça me suffit. Ça veut dire qu'il ne me lâchera pas en chemin. On va la faire ensemble et on va passer au travers. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Claude Legault en entrevue S'il n'a pas de formation formelle en jeu, Claude Legault est diplômé d'une école où on apprend vite, celle de l'impro. « Et dès le départ, je me suis fixé un objectif : la recherche de la vérité », se souvient le gars de 62 ans, qui n'a toujours pas guéri son allergie à la bullshit – tant mieux. « Je me suis toujours enligné là-dessus en impro. Pour moi, chaque impro, c'est une question de vie ou de mort. Si je joue, c'est vrai, ce qui m'arrive. Même si je suis en train de chevaucher un cheval, dans un édifice en feu, et de me faire pourchasser par une gang de skinheads, c'est vrai. Je te le fais vrai. Je ne joue pas au gars qui joue. » Les beaux yeux tristes de Julien Dans Minuit, le soir, la série qui a donné son impulsion à la Claude Legault-mania en 2005, c'est-à-dire il y a maintenant 20 ans, il aura non seulement été épaulé par Podz, mais aussi par une distribution tout étoiles, dont le regretté Julien Poulin. Un comédien qu'on avait peu vu dans ce genre de rôle grave, tout en circonspection et en intériorité. PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Julien Poulin, Louis Champagne, Julie Perreault et Claude Legault en novembre 2006 Claude Legault reconnaît avoir été étonné en apercevant son nom sur la feuille des acteurs appelés en audition. « Je vois le line-up et je fais : ah ouain ? Julien Poulin ! » Il aura même dû pousser dans ses derniers retranchements ce « gentil bonhomme » afin qu'il montre qu'il saurait, le moment venu, déployer l'agressivité dont font parfois preuve les portiers de bar. J'ai tellement eu de fun avec Julien [Poulin]. Je n'ai pas eu de vraie conversation, d'homme à homme, avec mon père. Jamais. Ce n'est pas arrivé, comme pour beaucoup de gars de mon âge. Mais avec Julien, j'en avais. C'était un peu notre paternel, à Louis [Champagne] et à moi. Claude Legault De celui qu'il qualifie de « candeur sur deux pattes », « qui ne voulait pas faire de bruit, qui ne voulait jamais déranger », Claude Legault se souvient d'une ambivalence quant à l'amour que lui portaient les Québécois. « Il avait de la misère à prendre ça, dit-il. Il n'avait pas de misère à t'en donner, parce que nous, il nous en donnait en masse, de l'amour, il était enveloppant. Mais lui, de recevoir de l'amour, c'était difficile. Je pense qu'il a toujours été mal à l'aise avec Elvis [Gratton]. C'était devenu quelque chose de bien trop gros pour lui. Il capotait, mais en même temps, quand le monde ne le reconnaissait plus, sans qu'il le dise, ça lui faisait mal. Ce n'était pas quelqu'un qui avait le bonheur facile, Julien. Je l'appelais les beaux yeux tristes. » Pas le choix de s'en occuper Claude Legault va mieux, jure-t-il. En 2020, l'acteur a dû se stationner sur l'accotement – l'accotement de la vie – afin de soigner un épuisement professionnel. « Quand c'est arrivé, il était temps que je rentre au garage. Le bouton rouge était allumé depuis longtemps. Le niveau d'essence était bas. Les pneus étaient fesse. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Claude Legault, qui va mieux Son année 2025 est au contraire déjà à placer sous le signe du plaisir, pour ne pas dire du gros fun : en plus d'animer un gala Juste pour rire à Québec le 16 août prochain, il vient tout juste de déposer devant les instances de financement le scénario d'un troisième film de la franchise Dans une galaxie près de chez vous. Il sourit, visiblement fier d'avoir eu la sagesse de prendre soin de lui. « Ces moments de faiblesse là sont naturellement bons, assure-t-il au sujet de sa pause forcée, parce que tous tes problèmes que tu pellettes sur le côté depuis des années, ils te remontent en pleine face, et comme tu n'as plus la force de les rejeter dans le fossé, ils rentrent, ils font la file et t'as pas le choix de t'en occuper. » Gala Juste pour rire de Claude Legault, le 16 août au Grand Théâtre de Québec Consultez la page du spectacle

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store