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Affaire Jubillar : les possibles conséquences judiciaires du témoignage de Justine

Affaire Jubillar : les possibles conséquences judiciaires du témoignage de Justine

Le Parisien10-07-2025
À deux mois de l'ouverture du procès de Cédric Jubillar
devant la cour d'assises du Tarn
à Albi, prévue le 22 septembre, le témoignage de Justine (
un prénom d'emprunt
) fait l'effet d'une bombe médiatique et judiciaire. Il renverse d'abord la version officiellement soutenue par l'accusé selon laquelle il s'était endormi de bonne heure
le soir de la disparition de Delphine, le 15 décembre 2020
, et qu'il n'avait constaté l'absence de sa femme qu'au milieu de la nuit, un peu avant 4 heures du matin.
Ce témoignage éclaire aussi d'un jour nouveau le meurtre dont le mari de l'infirmière d'Albi est accusé. Selon les confidences que Justine dit avoir recueillies auprès de Cédric Jubillar lui-même, dans l'intimité toute relative du parloir de la prison de Toulouse-Seysses, il ne s'agirait pas d'un féminicide commis sur une impulsion fatale, dans le contexte d'une dispute qui aurait dégénéré.
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Le Figaro

time26 minutes ago

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Fonds de caisse volés, maisons visitées : à Nantes, la police mobilisée face à la hausse estivale des cambriolages

Traditionnellement, les vols par effraction augmentent en été. En juillet, deux multirécidivistes ont notamment été interpellés et condamnés. 12 interpellations d'auteurs de cambriolages, dont deux particulièrement récidivistes, ont eu lieu dans l'agglomération nantaise au mois de juillet. Un chiffre en augmentation par rapport aux mois précédents. «On a une reprise des cambriolages. On était en baisse avant l'été et là c'est reparti à la hausse», observe Éric Eudes, le directeur interdépartemental adjoint de la police nationale en Loire-Atlantique, confirmant une information de Ouest France . Cette augmentation s'observe régulièrement en période estivale, au moment des départs en vacances. Particuliers, commerces et entreprises sont concernés, à Orvault, Saint-Herblain et dans le centre-ville nantais. Publicité Petits commerçants, restaurants... Une vague de cambriolages a par exemple touché le bourg orvaltais fin juillet. En une nuit, salon de coiffure, onglerie, boulangerie, boucherie et primeur ont été visités. Dans ce cas, l'auteur n'a pas été retrouvé. À l'inverse, le 20 juillet, rue Copernic, dans un restaurant du centre de Nantes, un quadragénaire a été arrêté en flagrant délit. Relâché le temps d'être expertisé pas un psychiatre, il a de nouveau été retrouvé le 23 juillet. Déjà connu des services de la police, le mis en cause, un consommateur de stupéfiants, devait être jugé dans le cadre d'une comparution à délai différé pour une dizaine de cambriolages, dont certains remontent à un an. Un autre homme de 25 ans a quant à lui été condamné à 15 mois de prison ferme pour autant de cambriolages de restaurants, ainsi qu'une pharmacie. «C'est un jeune majeur toxicomane qui cherchait de l'argent», précise Éric Eudes. Parfois, outre les cambrioleurs chevronnés, ce sont aussi des «personnes en situation irrégulière en mode errance, qui n'ont pas forcément de lieu de logement». Ces voleurs peuvent chercher des fonds de caisse pour aller financer leur consommation de drogue. Mesures de précaution Si les modes opératoires sont variés, la police rappelle que des outils de vigilance existent. L'Opération Tranquillité Vacances permet à chacun de signaler son départ en congés aux forces de l'ordre, qui effectuent alors des rondes régulières. De même, le dispositif Voisins Vigilants permet de signaler une anomalie. Outre ces outils, des réflexes de précaution sont aussi de rigueur comme s'équiper d'un rideau métallique pour les commerçants, voire d'une porte blindée, ou ne pas laisser traîner d'outil de jardin telle qu'une échelle facilitant le travail d'un malfrat. Pour augmenter les chances d'interpellation, il est nécessaire d'appeler le 17 immédiatement en cas d'infraction et ne rien toucher avant l'arrivée de la police. Du côté du commissariat, «on dédie des effectifs et on suit par cartographie chaque semaine les spots, et les horaires des faits», explique Éric Eudes, afin d'arrêter le phénomène. La lutte contre ces vols est l'une des priorités pour lui, avec celle engagée contre le trafic de drogue. Si ce rebond estival est hélas récurrent, il est difficile de le comparer à l'an dernier où, dans un contexte de Jeux olympiques, le déploiement était différent. En revanche, par rapport à la même époque en 2023, la police dénombre 16 cambriolages de plus à Nantes, sept de plus à Orvault, mais deux de moins à Saint-Herblain. Un point plus complet sera communiqué à l'issue de la période estivale.

Incendie dans l'Aude : c'est quoi l'opération Héphaïstos, qui permet aux militaires d'aider les pompiers ?
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Son nom est bien moins connu que Sentinelle ou Harpie. Pourtant, comme les deux autres, l'opération Héphaïstos est l'une des missions permanentes de l'armée de Terre. Mercredi, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que plus de 200 sapeurs-sauveteurs des 1er, 4e et 7e Régiments d'instruction et d'intervention de la sécurité civile étaient mobilisés pour lutter contre l'incendie en cours dans l'Aude et que deux sections supplémentaires arrivaient en renfort. Par ailleurs, le Détachement d'intervention héliporté national, composé de « militaires de différents régiments d'hélicoptères de combat », a lui aussi été déployé dans la zone sinistrée, s'ajoutant aux moyens déjà mobilisés. Le dispositif militaire en appui à la lutte contre le violent incendie qui touche l'Aude continue de se renforcer dans le cadre de l'opération Hephaïstos, en lien étroit avec @Interieur_Gouv @BrunoRetailleau Plus de 200 sapeurs-sauveteurs des 1er, 4e et 7e Régiments… — Sébastien Lecornu (@SebLecornu) August 6, 2025 Sébastien Lecornu a également précisé que les marins-pompiers de Marseille, membres de la Marine nationale, participaient aux interventions. À voir aussi Étendue à toute la France depuis 2023 L'opération Héphaïstos, créée en 1984, concentre ses efforts sur la période de fin juin à début septembre. Elle concernait, jusqu'à l'été 2023, 21 départements du sud de la France. Mais depuis deux ans, elle est étendue à l'ensemble du territoire. Selon le site officiel du gouvernement, elle regroupe « des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile, les militaires de la brigade des pompiers de l'Air, de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris et du bataillon de marins-pompiers de Marseille ». C'est l'unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile de Brignoles (Var) qui coordonne l'opération militaire. Côtés moyens, les hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de Terre sont mis à disposition. Comme le précise l'armée, ces engins permettent à la fois de mener des opérations de reconnaissance, de transport de matériel et de personnel, mais aussi de lutter directement contre le feu, avec des « Bambi Buckets », sorte de gros sacs souples installés sous un hélicoptère.

« Nous ne pouvons plus voler ! » : Quel avenir pour le plus vieux club de planeurs de France, interdit d'accès à son hangar historique
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« Nous ne pouvons plus voler ! » : Quel avenir pour le plus vieux club de planeurs de France, interdit d'accès à son hangar historique

Fondé par les pilotes Marc Hauchemaille et Ferdinand Beau en 1929, le Groupement Rouennais d'aviation légère (GRAL) est le plus ancien club « d'ailes silencieuses » de France encore en activité. Depuis 1952, ses planeurs sont abrités dans un hangar dit « demi-tonneau à structure Eiffel », construit en 1938 sur un terrain qui est devenu l'aéroport Rouen Vallée de Seine, à Boos (Seine-Maritime). Mais la structure est désormais interdite d'accès, en raison de « de risques sérieux pour la sécurité des personnes », précise un message envoyé à ses utilisateurs le 19 juin dernier. Ce jour-là, les membres du GRAL apprennent ainsi l'existence d'un « avis de danger immédiat, tombé suite à un audit de cinq minutes sans élévateur, ni mesures du nouveau délégataire, la société SEALAR (qui a pris le contrôle de l'aéroport de Rouen le 1er juillet dernier, NDLR). Un audit dont nous n'avons jamais eu une copie et qui nous demande d'évacuer », explique, désemparé, le président du GRAL, Jean-Marie Cruet. Deux réunions ont permis de préciser la situation fin juin : des éléments tombés récemment du toit auraient été retrouvés au sol, ce que dément le président. « Aujourd'hui, tout est coincé », constate-t-il. « C'est la survie du club qui est en jeu. Nous n'avons aucune réponse du Syndicat mixte de gestion de l'aéroport (SMGARVS) et de SEALAR. Nous voulons de vraies réponses à nos questions. » « On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix » Alors que la saison estivale était lancée, « les dix planeurs, le motoplaneur, le remorqueur et notre atelier sont inaccessibles. Nous ne pouvons plus voler ! », s'alarme le président. « Par exemple, nous n'avons pu réaliser que 8 brevets d'initiation sur 12 avec des classes d'un lycée, et nous avons encore 46 vols d'initiation réservés non effectués. Par ailleurs, nos pilotes engagés dans des compétitions ont dû voler avec des aéronefs prêtés par les organisateurs », poursuit le responsable. Une situation dénoncée par Arnaud Blondeau, le chef-pilote : « Ils sont partis sans entrainement, avec tous les risques sécuritaires que cela engage. Nous sommes en train de perdre des heures de vols nécessaires pour conserver nos licences. C'est consternant. On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix. » Le GRAL n'est pourtant pas un petit club sans histoire. « Nous avons toujours eu un rôle de découverte du monde de l'aéronautique. Certains de nos membres sont devenus des pilotes de chasse », rappelle Arnaud Blondeau, citant les noms de prestigieux anciens membres : Aymeric Vergnol, le premier à poser un Rafale sur un porte-avion, Jacques Charvet, pilote de la Patrouille de France dans les années 1980, le champion du monde de vol à voile François-Louis Henry, ainsi que des commandants de bord comme Robert Lacam, Laurent Romian ou Jean-Pierre Queraud. Sans compter les nombreux ingénieurs qui ont nourri ici leur passion de l'aviation. « Notre rôle il est là. Nous ne sommes pas juste un loisir de bourgeois. Chaque année, nous avons une dizaine d'élèves », ajoute-t-il. Parmi eux, « Lya, qui entre chez les arpètes de l'armée de l'air, mais ne peut pas continuer sa formation. Si nous fermons ce club, il n'y aura plus de formations en Normandie. Voilà un impact sur l'avenir de l'aéronautique dans la région qui se vante d'en être un acteur majeur », dénonce le chef-pilote. Des actions en septembre Pour Jean-Marie Cruet, pourtant, « il y a des solutions. On en a proposé, par exemple un système de hangar provisoire. Mais, à chaque fois, ils les ont refusés. Nous ne pouvons pas en rester là ». Il espère pouvoir rencontrer les interlocuteurs du syndicat et du délégataire pour en discuter rapidement. « Surtout qu'au 31 décembre, c'est la fin de notre autorisation d'occupation temporaire (AOT), une sorte de bail qui n'a pas encore été dénoncé », complète-t-il. Pour l'instant, l'incertitude sur le sort du GRAL est complète. « Même le président de la Fédération française de vol en planeur, Martin Leÿs, a demandé un rendez-vous à Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole Rouen Normandie, qui n'a même pas répondu. Alors, nous avons fait un recours gracieux auprès de Bruno Grisel, le maire de Boos, qui s'est déresponsabilisé sur la métropole », regrette Jean-Marie Cruet. La justice n'a pas été d'un plus grand secours : le tribunal administratif de Rouen a rejeté une demande de référé du GRAL. Reste « une demande pour un recours contentieux, afin de bénéficier d'une vraie expertise du bâtiment », relance le président du club, qui croit plus dans les effets une mobilisation à la rentrée : « En septembre, si nous sommes toujours sans nouvelles, nous lancerons plusieurs actions, dont une avec les clubs voisins. »

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