
Les tambours de la diversité
Tamboréal Samba Bloco, le nom qu'ils ont donné à leur groupe, résume bien leur projet. Fusionner les mots « tambour », symbole des rythmes brésiliens, et « boréal », qui désigne notre territoire, est une façon pour les deux amis d'enraciner leur projet dans leur ville d'accueil, mais aussi de citer leur source d'inspiration principale, la samba, musique emblématique de leur pays d'origine et de ses extravagants carnavals.
Un bloc de samba, rappelle Carlos Henrique Feitosa, est un groupe qui peut rassembler des centaines de percussionnistes. Un « bloco » est beaucoup plus petit. Le leur compte 15 musiciens, la plupart brésiliens, mais aussi deux percussionnistes québécoises. L'ensemble a été fondé sur des valeurs d'inclusion, mais aussi de pédagogie : certains membres du groupe sont encore adolescents et les deux musiciennes d'ici veulent notamment approfondir leurs connaissances des rythmes brésiliens.
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Tamboréal Samba Bloco se présente comme un groupe de fusion. « On mélange la samba traditionnelle avec d'autres rythmes brésiliens, afro-brésiliens, africains et du monde », explique Carlos Henrique Feitosa. Il y a aussi du chant – avec entre autres Thaynara Peri au micro –, des guitares électriques et des flûtes.
L'objectif premier du groupe est de mettre en valeur les percussions et les rythmes, souligne Carlos Henrique Feitosa, qu'on a vu au tambour auprès du groupe de forro de Flavia Nascimento. L'autre envie est de mélanger les gens et les cultures.
Le musicien formule d'ailleurs le souhait d'intégrer le rythme caractéristique de la musique traditionnelle québécoise –, le tapage de pied, ou podorythmie – à son projet.
La diversité culturelle est d'ailleurs l'une des raisons qui ont attiré Thaynara Peri ici. « Il y a de bons musiciens qui ont des influences de partout », dit la chanteuse, qui publiera ses premiers morceaux en solo prochainement. En faisant de Tamboréal Samba Bloco une école de percussions, Carlos Henrique Feitosa, lui, veut justement provoquer et nourrir des échanges culturels.
Sur la scène TD de la place des Festivals samedi à 20 h 15
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La Presse
5 hours ago
- La Presse
Doublement poétique
Les artistes du Cirque du Soleil sont parvenus à inventer un spectacle beau et d'une poésie émouvante. Il y a dans les chansons de Daniel Bélanger une poésie à la fois familière et fuyante comme les dernières images d'un rêve au moment du réveil. C'est dans cet entre-deux que les artisans du Cirque du Soleil se sont glissés pour créer Les incouchables, spectacle merveilleusement inspiré que le Cirque du Soleil consacre à la plus discrète des étoiles de la chanson québécoise. Ce voyage auquel les spectateurs sont conviés est à la fois nocturne et stellaire. On se retrouve dans le Spoutnik de l'Homme-Qui-Ne-Dort-Pas, pris d'assaut par une galerie d'insomniaques affublés de pyjamas étranges, dont l'un évoque ces moutons qu'on compte en espérant s'endormir et d'autres, des personnages de contes de fées. Ensemble, ils iront au bout d'une nuit de danses et de rêves, qui prendra l'allure de chorégraphies et de numéros circassiens épatants. Ce synopsis, il faut bien l'admettre, n'a pas de quoi surprendre à s'en décrocher la mâchoire. Sachant que l'album le plus aimé et le plus célébré de Daniel Bélanger s'intitule Rêver mieux et que sa matière sonore est parfaitement aérienne, ne pas saisir cette perche tendue comme une évidence n'aurait pas été bien malin. Il suffisait ensuite de se rappeler l'atmosphère d'Opium, son premier succès, où il parle d'insomniaques qui s'amusent, pour confirmer la piste. La belle surprise, c'est qu'en partant de cette piste attendue, les artisans et artistes du Cirque du Soleil sont parvenus à inventer un spectacle beau, saisissant par moments, d'une poésie émouvante et même teinté d'humour. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit un homme coiffé d'un bonnet de nuit faire le DJ sur la couette de son lit ou une bataille d'oreiller au cirque ! Évitant le piège de l'illustration, les numéros circassiens ont ajouté une troisième dimension aux chansons de Daniel Bélanger. On pense à cet équilibriste, perché fin seul, tout en haut d'une échelle au son de Dis tout sans rien dire, morceau qui évoque à la fois la solitude et la folie. Ou à cet autre tableau de roue Cyr sur Intouchable et immortel, rappelant d'abord la céleste balade à vélo de la chanson et dont la rythmique accentuée a fini par évoquer une boîte de nuit. Parce que la nuit, c'est aussi fait pour danser. On a aussi eu droit à un spectaculaire numéro de… jonglerie, qui avait des airs de jeu vidéo, sur Sortez-moi de moi, à un saisissant numéro de voltige amoureuse sur Les deux printemps et à des acrobaties à couper le souffle sur Sèche tes pleurs. Le tout baignant dans des éclairages fins et enveloppants d'Étienne Boucher. Il faut souligner aussi l'habile scénographie de Geneviève Lizotte : le grand cercle qui dominait la scène, côté cour, qui évoquait la vitre du Spoutnik, se transformait aussi en miroir qui permettait de voir les chorégraphies et les acrobaties sous deux angles simultanément durant l'essentiel du spectacle. Puisque cette série de spectacles hommages à la chanson québécoise présentés depuis quelques années par le Cirque du Soleil à Trois-Rivières repose justement sur la musique, il faut souligner la qualité extraordinaire de la trame musicale de Jean-Phi Goncalves. Ses arrangements ont à la fois réinventé et simplement révélé les richesses rythmiques et mélodiques des chansons de Daniel Bélanger. Pour ceux qui connaissent bien son œuvre, c'était une pure joie. Il n'est toutefois pas nécessaire de connaître cette imposante – et importante – discographie par cœur pour s'y plaire : la majorité des chansons sont tirées, vous l'aurez deviné, de l'album Rêver mieux. Le reste est principalement tiré des deux disques précédents, Quatre saisons dans le désordre et Les insomniaques s'amusent. Les incouchables parvient en somme à ajouter de la poésie à l'univers déjà poétique de Daniel Bélanger, sans l'encombrer ni le parasiter. Ce qui est une sorte d'exploit. Le spectacle s'est terminé sur une version renouvelée de Dans un spoutnik où la voix du chanteur parle désormais de « 8 milliards » de solitudes et non plus seulement 6. Il y a bel et bien du bleu dans Les incouchables, de la nostalgie dans la rêverie, mais bien plus de chaleur humaine que de solitude. Les incouchables jusqu'au 16 août à l'Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières


La Presse
6 hours ago
- La Presse
Beck et l'Orchestre Métropolitain
Après avoir mené son spectacle symphonique au majestueux Hollywood Bowl ainsi qu'au mythique Carnegie Hall de New York, Beck poursuit son épopée orchestrale cet été. La salle Wilfrid-Pelletier de Montréal a ainsi été le théâtre mercredi soir de l'impeccable rencontre entre la musique du chanteur californien et l'Orchestre Métropolitain (OM) mené par Edwin Outwater. Le spectacle a débuté plus tard que prévu. L'enthousiasme du public ne semblait toutefois pas s'être tari pendant l'attente. Et sa patience lui a valu une expérience exceptionnelle. Beck a lancé en 2024 cette série de concerts où il présente ses chansons en s'accompagnant d'orchestres symphoniques locaux. Au tour de Montréal et de l'Orchestre Métropolitain. Si les billets se vendaient à plus de 200 $ où que l'on veuille s'asseoir dans la salle Wilfrid-Pelletier, tous les sièges semblaient avoir trouvé preneur, comme quoi Beck peut encore et toujours rallier les foules. Après une trentaine d'années de musique, 14 albums et une constante tendance à l'expérimentation. La rencontre entre la pop et l'orchestral a la cote ces dernières années. Mais toutes les tentatives ne sont pas fructueuses, certaines déçoivent, d'autres surprennent. Dans le cas de Beck, nous nous présentions à cette soirée pleine d'espoir et avons quitté la grande salle de la Place des Arts totalement enchantée. D'abord, le chef d'orchestre Edwin Outwater a rejoint la dizaine de musiciens sur scène : l'Orchestre Métropolitain et les musiciens qui accompagnent Beck d'habitude. Il y a eu l'introduction de l'album Morning Phase, l'instrumentale Cycle, parfaite façon d'amorcer ce spectacle. Et puis, on a entendu le son d'une guitare acoustique. Beck a fait son entrée en scène, en grattant les accords de The Golden Age, tirée de Sea Change, l'un de ses albums phares. Cette introduction a eu tôt fait de nous convaincre que de très belles choses nous attendaient durant ce spectacle. Les arrangements sur ses mélodies ont été réalisés avec doigté, si bien qu'on ne perd pas les airs que l'on connaît et apprécie. L'approche symphonique prouve en même temps sa raison d'être chaque fois. « Ça faisait longtemps qu'on n'était pas venus à Montréal, vous m'aviez manqué », a dit Beck après s'être momentanément débarrassé de sa guitare. « Et j'ai amené quelques amis avec moi cette fois ! » Menue figure devant l'immense orchestre, vêtu de son habituel costume, l'artiste a progressé vers Everybody's Got to Learn Sometime, qu'il a composée pour le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind, nous a-t-il rappelé. Les cordes de l'orchestre et la guitare électrique se sont mariées comme si leur union sur cette chanson était destinée. La voix de Beck, qui n'a jamais montré de faille, s'est élevée, résonnant de façon majestueuse entre les murs de la grande salle à l'acoustique idéale. S'il ne manque pas de matériel dans lequel puiser, Beck est surtout allé chercher ses succès des albums Mutations (1998), Sea Change (2002) et Morning Phase (2014) pour concevoir ce spectacle orchestral. On a ainsi pu entendre Lonesome Tears ensuite, que Beck a présentée en rappelant que l'album Sea Change, dont elle est issue, a été enregistré avec un orchestre. Une bonne raison de ramener plusieurs de ses titres dans ce contexte qu'il a qualifié de « rare ». Un peu plus tard, Wave, Tropicalia et Blue Moon ont suivi, l'une après l'autre. « Ce spectacle nous permet de jouer des chansons qu'on fait plus rarement », a indiqué Beck un peu plus tard. La finale enlevante de Lonesome Tears a mené à la première de nombreuses ovations. L'humour de Beck S'il nous a un peu fait languir en début de soirée, l'artiste de 55 ans n'a pas été avare de son temps. Le spectacle a été long et garni. En plus d'être superbement habile au micro, faisant aller sa voix dans un enlacement parfait avec les instruments qui l'accompagnent, Beck est aussi divertissant lorsqu'il ne chante pas. Il a par exemple dédié la pièce Tropicalia à « la vague de chaleur montréalaise ». « Je n'avais jamais vécu de canicule ici avant et… holy shit ! » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Beck sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier, mercredi soir C'est à ce moment que l'on a pu constater que même lorsqu'ils se font plus dansants, les morceaux de Beck s'unissent sans mal aux cordes et aux cuivres de l'orchestre, qui les élèvent et les métamorphosent joliment. On n'a pas remplacé les guitares électriques par les violons pour ce spectacle (comme c'est parfois le cas dans des concerts pop-orchestraux), on a plutôt fait s'unir la partie orchestrale et l'instrumentation originale. Une décision ingénieuse. Lost Cause, qui a suivi, a ainsi été légèrement dépouillée, ralentie, mais elle a conservé sa saveur originale. On y a toutefois ajouté la saveur grandiose de l'orchestre et on a fait superbement s'accorder les goûts. De nouveau départi de sa guitare acoustique, arborant des lunettes fumées pour mieux danser, Beck a enchaîné avec The New Pollution. Une chanson de la deuxième moitié des années 1990 qui résonne comme un air des années 1970. Une chanson sur laquelle il s'est allègrement dandiné et qui lui a valu une autre ovation nourrie. Parce qu'il s'est récemment rappelé qu'il avait composé la bande sonore du film Scott Pilgrim vs. the World, il a décidé d'ajouter la pièce Ramona à son spectacle. « On ne l'a pratiquée qu'une fois, je risque de tout foirer. » Nous pouvons vous assurer qu'il n'a rien foiré, l'orchestre non plus. C'était magnifique. Après We Love Again, dédiée à Françoise Hardy, qu'il adorait et dont la musique a inspiré la chanson, Beck a repris Montague Terrace (in Blue), une pièce de l'auteur-compositeur-interprète Scott Walker. Il l'a présentée en s'excusant que peu d'entre nous la connaissent et en promettant que « le refrain est vraiment bon ! » S'en est suivi l'un des meilleurs moments vocaux et instrumentaux du spectacle. Comme quoi il suffisait de lui faire confiance. « Nous avons joué avec plusieurs orchestres, le vôtre est vraiment très bon », a tenu à mentionner Beck en fin de soirée, en se tournant, reconnaissant, vers les musiciens de l'Orchestre Métropolitain. Belle finale Waking Light a mené à une énième ovation, qui s'est transformée en hurlements de joie quand les premiers accords de Where It's At ont retenti. Sous les applaudissements du public qui ne s'est plus rassis ensuite, l'orchestre a quitté la scène et il n'est resté que Beck. Il s'est amusé un instant avec les instruments abandonnés sur scène. Il a improvisé un solo d'harmonica. Il a chanté une version a capella de One Foot in the Grave en faisant participer le public. C'était chaotique et hilarant et franchement plaisant. Ses musiciens Jason Falkner, Roger Manning et Joey Waronker l'ont rejoint pour quelques dernières chansons. Le moment de danser, sans retenue, était venu. Devils Haircut a précédé Mixed Bizness. Loser a été gardée pour la fin, bien sûr. La chanson parue est 1993 est son premier succès et peut-être son plus notable à ce jour (elle figure d'ailleurs dans le récent classement des meilleures chansons de tous les temps du magazine Billboard), bien que son répertoire soit plus étoffé que bien d'autres dont la carrière a débuté en même temps. Nous ne saurons malheureusement jamais comment elle sonne avec un orchestre, mais la version originale en quatuor a offert une superbe conclusion au spectacle. Un spectacle qui nous a montré tout ce que la musique peut nous faire vivre quand elle est entre les mains d'artistes aussi talentueux que Beck et ses nombreux acolytes de la soirée.


La Presse
17 hours ago
- La Presse
Le nouveau Knives Out sera projeté en première mondiale à Toronto
Le dernier film à énigmes de Rian Johnson figure parmi les premières mondiales qui illumineront le 50e Festival international du film de Toronto (TIFF) en septembre. Alex Nino Gheciu La Presse Canadienne Wake Up Dead Man : A Knives Out Mystery, écrit et réalisé par Johnson, voit Daniel Craig reprendre son rôle du détective excentrique Benoit Blanc, aux côtés d'une distribution comprenant Josh O'Connor, Josh Brolin et Mila Kunis. Le troisième chapitre de la série Knives Out sera diffusé par Netflix en décembre. Le nouveau thriller psychologique du cinéaste torontois Clement Virgo (réalisateur de l'acclamé Brothers) aura lui aussi sa première mondiale à Toronto. Cette coproduction canado-belge s'inspire du livre Steal Away Home, paru en 2017, qui raconte la véritable histoire de Cecelia Reynolds, une esclave de 15 ans qui a fui au Canada. Steal Away met en vedette Angourie Rice et Mallori Johnson dans les rôles de deux adolescentes dont le lien intense brise les illusions de leur monde protégé. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Le réalisateur Clement Virgo Parmi les autres présentations spéciales annoncées mercredi par le TIFF, citons la comédie dramatique sur la Première Guerre mondiale The Choral de Nicholas Hytner et le film biographique sur Franz Kafka Franz d'Agnieszka Holland. Également lancé à Toronto, Rental Family, de la scénariste et réalisatrice japonaise Mitsuyo Miyazaki (aussi connue sous le nom de Hikari), met en vedette Brendan Fraser dans le rôle d'un acteur en difficulté à Tokyo qui commence à travailler pour une société qui le loue pour des rôles de doublure dans la vie de ses clients. Le drame de survie The Lost Bus de Paul Greengrass, inspiré de faits réels, met en vedette Matthew McConaughey dans le rôle d'un chauffeur qui doit mener un autobus rempli d'enfants à bon port à travers l'incendie de Camp Fire de 2018, devenu l'incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie. La comédie dramatique Roofman de Derek Cianfrance, avec Channing Tatum, raconte l'histoire vraie du fugitif Jeffrey Manchester, un ancien Ranger de l'armée américaine qui a braqué des restaurants McDonald's en perçant des trous dans leurs toits et a échappé à la police pendant six mois en vivant dans un magasin Toys « R » Us. Homebound de Neeraj Ghaywan, quant à lui, suit deux amis d'enfance dans un village du nord de l'Inde dont l'objectif de rejoindre les forces policières est compromis par une désillusion croissante qui met leur lien à rude épreuve. Le Festival de Toronto se déroulera du 4 au 14 septembre et s'ouvrira avec John Candy : I Like Me, un documentaire sur le regretté humoriste canadien.