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« Je reviendrai plus forte après ça » : malgré sa cuisante défaite en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova veut retenir le positif

« Je reviendrai plus forte après ça » : malgré sa cuisante défaite en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova veut retenir le positif

L'Équipe12-07-2025
Laminée par Iga Swiatek en moins d'une heure (6-0, 6-0), en finale de Wimbledon samedi, Amanda Anisimova admettait avoir subi l'évènement, mais voulait aussi retenir tout le positif de ces deux semaines sur gazon.
Bien sûr, c'est un jour qui va lui faire mal quelque temps encore. Pour sa première finale en Grand Chelem, Amanda Anisimova n'avait pas envisagé de se faire broyer ainsi sur le Centre Court de Wimbledon, en 57 minutes, par Iga Swiatek (6-0, 6-0). Mais au-delà du grand vide du jour, l'Américaine voulait retenir tout le positif de ces quinze jours. En conférence de presse, 1 h 30 après une finale dans laquelle elle n'a pas existé, l'émotion était retombée, les larmes étaient séchées et la joueuse de 23 ans voulait maintenant se tourner vers d'autres défis.
Pouvez-vous nous décrire ce que c'est que de défier Iga Swiatek quand elle joue comme ça ?Elle a effectivement très bien joué tout de suite. Tout le mérite lui revient. Elle a pu jouer le jeu qu'elle voulait, je pense. De mon côté, je pense que j'étais un peu tétanisée nerveusement. Peut-être aussi un peu fatiguée par ces deux dernières semaines. Elle m'a rendu la tâche très difficile. C'est une joueuse incroyable, comme je l'ai dit à plusieurs reprises. Elle mérite cette victoire.
Votre carrière est le parcours d'une combattante. Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez vécu ces dernières heures ?C'était un peu difficile à digérer, pendant le match et juste après. Ce n'est pas comme ça que j'aurais voulu que ma première finale de Grand Chelem se déroule. Je pense que j'étais aussi un peu sous le choc après. Mais je me suis dit que je reviendrai plus forte après ça. Ce n'est pas facile de perdre 0-0 dans une finale de Grand Chelem. Mais je peux considérer cela comme un point positif et une source de motivation pour l'avenir (sourire). Il y a évidemment beaucoup de choses que je dois faire pour progresser. Quand je suis rentrée au vestiaire, je me suis dit : « Tu sais quoi, c'est probablement ce qui va te rendre plus forte à la fin, et il ne faut pas que je m'enfonce ou que je me rabaisse, il faut que j'essaie de me concentrer sur la façon dont je peux ressortir plus forte après ça. »
« C'est surtout sur mon physique que je dois travailler.
Dans quelle mesure avez-vous ressenti cette nervosité, pendant la préparation du match, au tout début du match ?J'étais nerveuse, mais ce n'était pas quelque chose d'insensé. En fait, j'étais plus excitée à l'idée de jouer ce match. Je ne me suis pas entraînée hier. Je pense que j'étais vraiment fatiguée. Je l'ai également senti lors de mon échauffement ce matin. Je devais faire une pause après chaque rallye lors de mon échauffement. C'est surtout sur mon physique que je dois travailler. Être capable de tenir deux semaines dans un tournoi du Grand Chelem, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut beaucoup travailler. Ce n'est pas facile. Il y a une grande marge de progression, je pense. En tout cas, c'est une expérience sur la façon de gérer le trac. C'était ma première finale en Chelem, maintenant, j'ai cette expérience au moins.
Votre discours d'après match a été très émouvant. Qu'avez-vous ressenti à ce moment-là ?J'étais submergée par l'émotion. Je pense que j'essayais juste de me retenir, honnêtement. C'était un moment tellement intense. J'essayais de me rappeler que c'était un moment incroyable, de ne pas le laisser passer et de ne pas me laisser submerger par tous les sentiments que je ressentais. J'ai donc essayé de rester calme, de ravaler mes larmes et de parler avec mon coeur. Il y avait beaucoup de choses que je voulais dire. J'ai eu l'impression que mon discours était assez long. Je voulais juste profiter de ce moment pour essayer d'oublier ce qui s'était passé l'heure précédente et me focaliser sur tout ce que j'avais fait ces deux dernières semaines et toutes les personnes qui m'avaient aidée à y arriver.
Vous étiez notamment très émue lorsque vous avez mentionné votre mère ?Ma mère a fait tellement de sacrifices. C'est pour cela que j'étais si émue, parce qu'elle a littéralement fait tout ce qu'elle pouvait, et même plus, pour que j'arrive à ce stade de ma vie. Tout comme pour ma soeur. Elle ferait n'importe quoi pour ses enfants. C'est la personne la plus altruiste que j'ai rencontrée. J'ai beaucoup de chance de l'avoir dans ma vie.
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