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« Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer »

« Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer »

La Presse4 days ago
« Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer »
(Washington) Venus Williams a disputé quatre matchs en autant de jours lors de son retour au jeu et même après sa défaite en simple, l'annonceur au stade de l'Omnium de Washington a suggéré une idée : « On ne dira jamais 'au revoir' à Venus Williams, non ? ».
Howard Fendrich
Associated Press
Pas à court terme, du moins.
La présence de Williams à Washington n'était pas un arrêt pour faire ses adieux. L'Américaine âgée de 45 ans a effectué un retour au jeu après une pause de 16 mois et a gagné un match chacun en simple et en double. Elle n'avait pas gagné un seul match depuis 2023.
La détentrice de sept titres du Grand Chelem en simple, de 14 titres majeurs en double avec sa sœur Serena et de deux autres en double mixte, a été la coqueluche des spectateurs et s'est attirée les éloges des autres joueuses.
« Je suis désolée d'avoir perdu », a dit Williams après un revers de 6-2, 6-2 contre Magdalena Frech, 24e au classement mondial, mardi.
« Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer », a-t-elle ajouté.
Williams prévoit poursuivre son parcours en participant à l'Omnium de Cincinnati, en août. Ça, c'est certain. Et elle pourrait bien participer aussi aux Internationaux des États-Unis, si l'association américaine de tennis lui confère une invitation.
Il a déjà été confirmé que Williams a demandé une invitation pour jouer en double mixte avec son compatriote Reilly Opelka.
Williams a pleinement savouré son expérience à Washington. Elle aime les défis. Elle aime jouer au tennis. Et ce n'est pas mal de recevoir les compliments des meilleures joueuses au monde.
« Tout tourne autour d'elle à ce tournoi. Les médias, les partisans, tout le monde est ici pour la voir, a dit Frech. Elle est une étoile. Elle est une légende ici. »
Mais Williams n'est pas revenue au jeu simplement pour recevoir des compliments. Elle veut aussi gagner.
« Il y a tellement de choses à retenir ici. Je sais sur quoi je dois travailler, quoi améliorer. La bonne nouvelle est que je suis toujours en contrôle du point. L'important maintenant, c'est de garder la balle dans le terrain », a dit Williams en souriant.
Williams peut toujours cogner la balle aussi fort au service, elle qui a martelé une série d'as à près de 180 kilomètres à l'heure lors de sa victoire en deux manches contre Peyton Stearns, mardi.
Ses coups droits et revers sont également toujours aussi puissants.
À la fin de sa dernière conférence de presse à Washington, Williams est revenue sur le travail de rééducation et de remise en forme et la nécessité de passer un an loin des terrains après une opération pour retirer des fibromes utérins.
Sa réponse ressemblait à un avertissement pour ses prochaines adversaires.
« Je vais réviser ce match et ma préparation pour être certaine d'être au sommet de mon art. Je vais retenir beaucoup de choses de ce tournoi, a dit Williams. J'ai hâte de retourner m'entraîner. Mon entraîneur et moi avons déjà discuté de certaines choses à peaufiner et de moyens pour m'améliorer rapidement. Les dernières semaines, j'avais l'impression de devoir grimper une montagne. »
« J'ai tellement fait de progrès, et je m'attends à en faire d'autres », a-t-elle conclu.
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Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. Comme une jeune chanteuse pop, elle a passé la fin de son adolescence et le début de sa vie adulte sous les projecteurs. Les attentes étaient élevées. La pression, constante. Bien sûr qu'il y a pire que de passer ses journées dans les aéroports ou sur les terrains de tennis. C'est une situation enviable, j'en conviens. Mais ça ne fait pas disparaître le trac et l'anxiété de performance pour autant. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Eugenie Bouchard Après, ce qui me frappe avec Eugenie Bouchard, c'est la réaction démesurée du public québécois face à ses insuccès. En seulement quelques mois, elle est passée du statut d'idole à celui de piñata. Sauf erreur, le seul autre athlète québécois qui s'est retrouvé dans une situation comparable, c'est Jonathan Drouin. Qu'ont-ils en commun ? Les deux ont connu des problèmes en 2016. Eugenie, sur le terrain. Jonathan, en refusant une assignation à la Ligue américaine. C'était l'année du Brexit. L'année de la montée en puissance de Donald Trump. L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? Pouce en l'air. Eugenie en bikini ? Oh my dear ! Shocking ! Mon amour, change le code de l'iPad. Faut surtout pas que les enfants tombent là-dessus ! (Comment vous dire…) Si autant de sportives, comme Eugenie Bouchard, exposent leur vie sur les réseaux sociaux, c'est parce que ça représente une source importante de leurs revenus. C'est une façon pour elles de réduire l'écart de richesse avec les athlètes masculins. La patineuse de vitesse Courtney Sarault, elle-même très active sur Instagram, m'expliquait récemment : « Je comprends l'importance des réseaux sociaux, notamment pour les femmes dans le sport. Je ne publie pas seulement pour avoir l'air cool ou pour recevoir des likes. Je le fais parce que ça m'aide financièrement, et ce, même si j'ai atteint le plus haut niveau possible dans mon sport. » Voilà un contexte qu'on oublie trop souvent. Quelles autres critiques sont formulées à l'endroit d'Eugenie Bouchard ? Son caractère. Froide. Hautaine. Détachée. Encore là, c'est contradictoire. Peu d'athlètes interagissent autant avec leurs partisans. Elle répond à des commentaires. Elle s'engage. Elle ouvre une porte généreuse sur sa vie privée. Combien de joueurs de la LNH en font autant ? Eugenie a commis des erreurs. Oui, elle a fait des déclarations discutables. Oui, elle a pris des décisions mal avisées. Aurait-elle dû changer d'entraîneur si souvent ? Probablement pas. Son costume de junkie à l'Halloween manquait-il d'empathie pour les victimes de la crise du fentanyl ? Totalement. A-t-elle manqué d'esprit sportif en refusant de serrer la main d'une adversaire roumaine avant une partie ? Cherchez des bibittes, vous en trouverez. Au final, Eugenie Bouchard ne mérite pas le quart du huitième du seizième de la haine qu'elle a encaissée. Elle n'est pas restée longtemps au sommet ? Et alors ? Quatre-vingt-dix-huit pour cent des joueurs de tennis professionnels n'atteindront jamais le cinquième rang mondial ! 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