
Politique européenne: comment les Patriotes ont mis la main sur le dossier climat
Florentin Collomp - Le Figaro Publié aujourd'hui à 10h17
Jordan Bardella, président du groupe Patriotes pour l'Europe, au Parlement européen, à Strasbourg.
AFP
En bref:
Les nationalistes commencent à prendre la pleine mesure de l'influence qu'ils peuvent exercer au Parlement européen. Naguère peu impliqués, relégués derrière un cordon sanitaire par les autres formations, ils peuvent peser de façon croissante sur des dossiers clés, avec l'assentiment du Parti populaire européen (PPE), le premier de l'assemblée, qui noue des alliances opportunistes avec les groupes à sa droite selon les sujets.
Cette semaine, la session plénière à Strasbourg a vu le groupe Patriotes pour l'Europe, qui réunit le Rassemblement national et les Hongrois du Fidesz, mettre la main sur le dossier majeur des objectifs climatiques. Mardi, le groupe, troisième force de l'hémicycle, s'est vu attribuer le poste de rapporteur du projet de loi sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, présenté par la Commission la semaine dernière, grâce à un système de points attribués à chaque formation et avec la bénédiction du PPE, qui ne s'est pas porté candidat.
Outrés, les socialistes et les centristes ont dénoncé une nouvelle trahison de leur alliance par le PPE au profit de l'extrême droite. Ils ont tenté mercredi une manœuvre pour demander une procédure d'urgence pour le texte, qui aurait privé le rapporteur de sa mission. Nouveau coup dur: le PPE ne l'a pas soutenue, ce qui l'a fait échouer. Avec leur rapporteur, qui n'a pas encore été désigné, les Patriotes pour l'Europe vont donc être chargés de définir la position du Parlement européen sur ce dossier, avec la possibilité pour les autres groupes de déposer des amendements. Urgence du calendrier
«Nous sommes résolument opposés à ce plan qui prévoit à l'horizon 2040 une réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre, rappelle Jordan Bardella , président du groupe Patriotes pour l'Europe. Nous nous sommes portés volontaires pour travailler sur ce rapport, pour y porter notre vision et montrer qu'il existe au sein de l'Union européenne des souverainistes et des patriotes, plus orientés à droite qu'à gauche, qui ne font pas le choix de la décroissance.»
Les partis favorables à la poursuite de l'action contre le changement climatique craignent que les Patriotes pour l'Europe n'usent de cette position pour faire traîner le dossier, voire en affaiblir les objectifs. «Laisser l'extrême droite piloter la politique climatique de l'Union européenne, c'est confier à un pyromane la lutte contre les incendies», réagit Christophe Clergeau, vice-président du groupe Socialistes & Démocrates chargé du pacte vert. Or, il y a une urgence du calendrier: la Commission voudrait que l'objectif 2040 soit adopté avant la COP30 de Belém, au Brésil, en novembre. Le jalon de 2040 doit en théorie s'articuler avec un objectif pour 2035 qui doit être transmis à l'ONU par l'Union européenne dans le cadre des Accords de Paris. Elle espérait donc un vote mi-septembre.
«Il y a une alliance du PPE avec l'extrême droite pour rendre le processus beaucoup plus fragile, parce que cela devient toxique au sein du PPE de voter en faveur de l'action climatique», déplore Pascal Canfin, eurodéputé Renew. Les centristes, les socialistes et les Verts espèrent avoir une dernière chance pour obtenir une procédure d'urgence en septembre, avec cette fois le soutien du PPE, après que les États membres auront défini leur position sur le texte.
Or, du côté des États, l'engagement pour cet objectif semble également vaciller. Fin juin, lors d'un Conseil européen, Emmanuel Macron a remis en cause la méthode de la Commission, évoquant la nécessité de la rendre «compatible avec la compétitivité européenne». Plusieurs de ses homologues se sont exprimés dans le même sens. D'où la frilosité du PPE, qui ne souhaite pas aboutir à une position au Parlement avant que les États n'aient fixé la leur. Pour le plus grand bonheur de Jordan Bardella: «Si le PPE est aujourd'hui contraint de revenir en arrière sur une politique mise en place depuis cinq ans, c'est uniquement grâce à notre présence», se vante-t-il.
L'objectif 2040 est une étape intermédiaire entre les engagements de l'UE à réduire ses émissions de 55% (par rapport à 1990) d'ici à 2030 et de 100% (neutralité climatique) en 2050, qui ont déjà été gravés dans la loi lors de la précédente législature. «Juridiquement, nous avons un accord du PPE avec les Verts pour ne pas rouvrir les textes sur 2030 et 2050. Celui sur 2040 est dans l'air tant qu'on n'aura pas d'accord sur la procédure», explique Pascal Canfin.
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La nouvelle arène du patron du FC Sion pourrait sortir de terre sans débat politique ni verdict populaire. Pourtant, ce projet à 450 millions n'est pas sans risques et sa rentabilité interroge. Publié aujourd'hui à 08h54 Le 27 juin dernier, Christian Constantin présentait sa vision pour le stade aux côtés de Philippe Varone et de Stéphane Ganzer. KEYSTONE En bref: Une arène pharaonique, sans deniers publics. Grand prince, face à la presse, Christian Constantin renonce à une subvention étatique de plusieurs dizaines de millions de francs pour bâtir son projet. C'était le 27 juin dernier. Le promoteur immobilier juge «inélégant» de solliciter pareille somme à l'État du Valais après l'ensevelissement du village de Blatten et les 320 millions de dégâts causés. Le président du FC Sion , qui réclame plus de 7 millions de francs au Canton dans une affaire d'expropriation de terrains à Riddes, ajoute vouloir s'épargner «les polémiques politiques». 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Pour quel montant et avec quelles sources de financement? Pour l'heure, l'Exécutif l'ignore. «Le projet est encore flou.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Si Philippe Varone reconnaît «un risque» face à un tel chantier, il reste, selon lui, mesuré. Et ce, malgré les trois échecs successifs de Christian Constantin dans ses tentatives de construire une nouvelle arène. «À Sion, c'est différent. La Ville reste propriétaire des terrains (ndlr: qu'elle mettra à disposition sous forme de droit de superficie) . Il n'y aura pas de centre commercial à la place d'un stade», ajoute le chef de l'Exécutif, en référence aux enseignes laissées par le promoteur à Martigny et à Riddes. Face au gigantisme du projet, Christian Constantin reconnaît, lui aussi, une part d'incertitude. «Il y a toujours un risque, mais le club m'appartient. Mon job, c'est donc de faire en sorte que les activités tournent. Je ne me lancerai pas dans cette aventure sans les financements nécessaires.» Le patron du FC Sion l'affirme sans détailler la manière: l'infrastructure sera rentabilisée à son ouverture déjà. L'inauguration est prévue à l'été 2030, selon les projections très optimistes du Valaisan. Le Législatif «court-circuité»? Le complexe ne devrait pas faire l'objet d'un débat politique. À l'échelon cantonal, c'est désormais acté. Quant au Législatif communal, il pourrait également rester muet. Les parcelles de la Ville frappées d'un droit de superficie ne font d'ordinaire pas l'objet d'un vote. Mais Philippe Varone ne ferme pas la porte à un scrutin. Sans pour autant l'ouvrir. «Le projet sera présenté au Conseil général, et ce dernier pourrait être amené à se prononcer en fonction de ses compétences financières», souligne-t-il. Stéphane Haefliger, lui, a d'ores et déjà fait le deuil d'un débat politique. Non sans s'en insurger. «On a le sentiment que personne n'a son mot à dire. Les garanties financières ne suffisent pas, il faut avoir la certitude que ce projet verra bel et bien le jour et qu'il puisse être pérennisé.» Aux yeux du Centriste, «le Législatif a été court-circuité sur tous les points. Quand on voit le débat démocratique et constructif qui s'est déroulé à Sierre en lien avec la nouvelle patinoire, on regrette qu'il fasse défaut à Sion. C'est dommageable pour les élus et pour les citoyens.» Si Stéphane Haefliger n'est pas opposé au principe d'un nouveau stade, il refuse le principe d'un «blanc-seing» pour un projet d'un tel calibre. 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France: Macron va fixer de nouvelles ambitions de défense face aux menaces
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