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OM : «Signer à 19 ans en Arabie saoudite, pour moi c'est impensable», confie Rabiot sur l'exil des espoirs français

OM : «Signer à 19 ans en Arabie saoudite, pour moi c'est impensable», confie Rabiot sur l'exil des espoirs français

Le Figaro2 days ago
Le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille s'est exprimé sur son choix de rester en Provence cette saison malgré des offres alléchantes.
Adrien Rabiot sera bien marseillais la saison prochaine. Le milieu de terrain a choisi de poursuivre sa carrière sur la Canebière même s'il a révélé avoir été sollicité par d'autres clubs au cours de l'été. «Des clubs avec des offres alléchantes mais ce n'est pas ce qui m'attire. Ici, il y a un vrai projet, une belle saison à faire et quelque chose à mettre en place. Je veux vivre des émotions, prendre du plaisir et en donner à mes supporters. C'est ce qui m'anime», a confié l'ex-joueur du Paris SG dans un entretien accordé à La Provence.
Nous ne sommes peut-être pas animés par les mêmes choses Adrien Rabiot
Privilégier le projet sportif à l'appât du gain, la philosophie d'Adrien Rabiot peut sembler à contre-courant de celle qui anime parfois certains joueurs attirés par des championnats comme l'Arabie saoudite ou le Qatar, très rémunérateurs. «Quand je vois des joueurs de 19 ans signer là-bas, pour moi c'est impensable. Ce n'est pas quelque chose que j'aurais fait à cet âge-là, mais chacun son parcours et je ne veux pas juger qui que ce soit, nous ne sommes peut-être pas animés par les mêmes choses», a expliqué le Marseillais.
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Trois espoirs français viennent de signer
En prenant soin de ne nommer personne, Rabiot fait probablement référence à la nouvelle vague de départs vers l'Arabie saoudite par des joueurs français. Trois pépites, le Monégasque Saïmon Bouabré (19 ans), le Nantais Nathan Zézé (20 ans) et le capitaine des Espoirs Enzo Millot, viennent en effet de s'engager dans ce championnat. «Moi je veux disputer les plus belles compétitions européennes, vibrer dans les enceintes comme le Vélodrome ou dans des stades dans lesquels on va pouvoir jouer cette saison en Ligue des champions (...) Quand on voit ce qu'on a pu faire et ce qui a été amélioré au club, ça force le respect. C'est facile de construire avec des budgets mirobolants mais ce n'est pas le cas à Marseille, où les gens travaillent très bien avec les moyens qu'ils ont. Faire quelque chose de grand avec les moyens du club et pouvoir rivaliser avec des adversaires qui ont deux ou trois fois notre budget, c'est un challenge qui me plaît», a détaillé me milieu relayeur sur le sujet.
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