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Snobé par les Oscars en 2025, Denzel Washington assure ne pas être « intéressé » par les récompenses

Snobé par les Oscars en 2025, Denzel Washington assure ne pas être « intéressé » par les récompenses

Le Figaro3 days ago
« Il y a eu des moments où j'ai gagné alors que je n'aurais pas dû gagner, puis d'autres où je n'ai pas gagné alors que j'aurais dû », a déclaré l'acteur dans une interview sur une chaîne Youtube américaine.
Avec neuf nominations et deux statuettes dorées à son actif, Denzel Washington a-t-il encore quelque chose à prouver ? L'acteur américain revendique désormais un détachement avec les récompenses qui jalonnent la vie d'un comédien.
Interrogé dans l'émission « Jake's Takes », diffusée sur Youtube, à l'occasion de la promotion de Highest 2 Lowest, Denzel Washington a assuré que jamais, au cours de sa carrière, il n'avait choisi un rôle dans le but de décrocher un prix. « Je ne fais pas ça pour les Oscars. Ce genre de choses ne m'intéresse pas », affirme-t-il. « Il y a eu des moments où j'ai gagné alors que je n'aurais pas dû gagner, puis d'autres où je n'ai pas gagné alors que j'aurais dû. »
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Lauréat de l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Glory (1989) et du meilleur acteur pour Training Day (2001), l'icône américaine reste l'un des comédiens les plus distingués de Hollywood. Mais les trophées, assure-t-il, ne pèsent pas dans ses choix. « On me demande : ' Où est-ce que tu les ranges ? ' Eh bien, à côté de l'autre. Je ne me vante pas, je vous dis juste ce que j'en pense. Pour mon dernier jour, [les Oscars] ne me serviront à rien. »
Pour l'édition 2025, l'acteur est parmi les grands oubliés des récompenses après l'absence de nomination aux Oscars et aux Bafta pour son rôle dans Gladiator II, réalisé par Ridley Scott. « Oh ! Oh, je suis tellement bouleversé », avait-il réagi avec ironie dans les colonnes du New York Times . L'acteur de 70 ans a tout de même reçu cette année un César d'honneur sur la Croisette, pour l'ensemble de sa carrière.
Dans le dernier film de Spike Lee, Highest 2 Lowest, une adaptation new-yorkaise de Entre le ciel et l'enfer (1963) d'Akira Kurosawa, Denzel Washington interprète David King, un magnat de l'industrie musicale, dont la vie est bouleversée lorsque son fils adolescent est kidnappé et qu'une somme considérable est exigée pour sa libération. La date de sortie du film est prévue le 15 août aux États-Unis, avant d'être diffusé sur Apple TV+. Le casting est également composé du rappeur A$AP Rocky, Jeffrey Wright, Ilfenesh Hadera, Elijah Wright, Wendell Pierce et Ice Spice.
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Aubrey Plaza se confie sur son deuil après la mort de son mari : « une lutte quotidienne »

PEOPLE - La souffrance est immense. L'actrice américaine Aubrey Plaza ( White Lotus, Parks and Recreation ou Agatha All Along) s'est confiée sur son deuil plusieurs mois après la mort de son mari Jeff Baena, décédé par suicide en janvier à Los Angeles à l'âge de 47 ans. Le couple était marié depuis 2020. L'actrice de White Lotus s'est épanchée dans le podcast Good Hang with Amy Poehler, où elle a comparé sa douleur au film The Gorge, rapportent de nombreux médias anglophones, ce mardi 19 août. « Je suis dans le moment présent et je suis heureuse d'être avec vous », a d'abord déclaré Aubrey Plaza dans ce podcast. « Dans l'ensemble, je suis là, je fonctionne et je me sens vraiment reconnaissante de pouvoir avancer dans la vie. Je vais bien. Mais, vous savez, c'est une lutte quotidienne. » « Un océan gigantesque d'horreur » L'actrice a ensuite tiré une analogie s'inspirant du film de science-fiction The Gorge pour exprimer sa souffrance. « C'est comme un film d'extraterrestres avec Miles Teller. Dans le film, il y a une falaise d'un côté et une falaise de l'autre, et au milieu, il y a une gorge avec des monstres qui essaient de les attraper », explique-t-elle dans des propos rapportés par The Hollywood Reporter. Et abonde : « Je l'ai regardé et je me suis dit : 'C'est exactement ce que je ressens, c'est exactement ce qu'est mon deuil, ou ce que pourrait être le deuil.' À tout moment, il y a comme un océan gigantesque d'horreur qui est juste là, et je peux le voir. Et parfois, j'ai juste envie de plonger dedans et d'y être. Et puis parfois, je me contente de le regarder. Et puis parfois, j'essaie juste de m'en éloigner. Mais il est toujours là. Il est toujours là. Et les monstres essaient de m'attraper. » Aubrey Plaza n'avait pas fait de déclaration publique depuis un communiqué conjoint avec la famille de Jeff Baena, qualifiant la mort du réalisateur de « tragédie inimaginable » et demandant que leur vie privée soit respectée. Le 3 janvier, Jeff Baena a été retrouvé mort dans sa maison de Los Angeles. La cause du décès a ensuite été déterminée comme étant un suicide, et aucun acte criminel n'a été suspecté. On doit notamment à Jeff Baena, qui avait déjà évoqué les problèmes de santé mentale au sein de sa famille, le film J'adore Huckabees, sortie en 2004 aux États-Unis, et dans lequel on pouvait retrouver Isabelle Huppert et Dustin Hoffman.

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À New York, la magistrale leçon d'élégance «old Hollywood» de Pamela Anderson
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À New York, la magistrale leçon d'élégance «old Hollywood» de Pamela Anderson

Lors de la promotion du film Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?, la star d'Alerte à Malibu a rendu hommage à de nombreuses icônes du Hollywood d'antan, de Marilyn Monroe à Grace Kelly. Il y a les influenceuses mode, et il y a les icônes. Depuis plusieurs semaines à New York, Pamela Anderson intègre définitivement la deuxième catégorie : celle qui regroupe ces actrices de plus de cinquante ans qui n'ont plus rien à prouver - au point de complètement délaisser le maquillage -, et enchaînent les looks toujours plus pointus et inspirants. En pleine promotion du film Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? depuis la fin du mois de mai, dans lequel elle partage le premier rôle avec son nouveau compagnon, Liam Neeson, la star d'Alerte à Malibu a transformé New York en un terrain de jeu vestimentaire, remettant au goût du jour la tendance «old Hollywood». À lire aussi Liam Neeson et Pamela Anderson posent ensemble avec leurs enfants respectifs à New York Fin mai déjà, elle arborait une robe chemise en popeline signée Marni. Une pièce immaculée imprimée d'une multitude de roses rouges et noires, caractérisée par une taille cintrée, des boutons dans le dos et une jupe sirène évasée et froncée. Le tout complété par trois accessoires calqués sur le vestiaire emblématique de Grace Kelly : escarpins à talons hauts, lunettes de soleil œil-de-chat et foulard blanc sur la tête. Pamela Anderson en total look Marni. (New York, le 21 mai 2025.) Aeon / GC Images Publicité La même journée, Pamela Anderson a opté pour un look cette fois inspiré de Jackie Kennedy : une mini-robe en tweed à paillettes Marc Jacobs sans manches, complétée par des collants noirs opaques, des escarpins pointus encre, un microsac à main en cuir Dual et des lunettes mouche. Petites marques et maisons de luxe «Pas de styliste, pas d'équipe glamour, c'est juste moi», a déclaré l'actrice américaine sur le tapis rouge des Golden Globes le 5 janvier dernier, appuyant l'idée que, contrairement à beaucoup de célébrités, c'est bien elle qui décide comment s'habiller. Et c'est peut-être ce parti pris, aussi, qui fait toute la différence, rendant ses silhouettes toujours plus mémorables et spontanées. D'autant qu'elle privilégie aussi bien les grandes maisons de mode que les marques émergentes. Pamela Anderson en Gucci. (New York, le 30 juillet 2025.) Lloyd Bishop/NBC via Getty Image Fin juillet donc, toujours à New York, elle était vêtue d'un ensemble Willy Chavarria, l'étoile montante de la mode américaine qui a récemment habillé Jessica Alba. Un look tiré de la collection printemps-été 2026 du label, composé d'une blouse vert menthe et d'une jupe en brocart assortie. Tandis que quelques jours plus tard, en direction du plateau de l'émission Late Night with Seth Meyers, elle a été photographiée en total look Gucci jaune beurre avec chemisier drapé à col montant et jupe crayon bordée de dentelle. Toujours coiffée de son brushing blond à la Marilyn Monroe dont elle ne se lasse visiblement plus.

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