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« Gagner la mairie, ce serait fort symboliquement » : à Marseille, LFI met le cap sur les municipales

« Gagner la mairie, ce serait fort symboliquement » : à Marseille, LFI met le cap sur les municipales

Le Parisien2 days ago
« Bonjour, je suis
Manuel Bompard
, député de Marseille. Vous connaissez
La France insoumise
? Vous connaissez
Jean-Luc Mélenchon
? » Ce lundi, en fin d'après-midi, le coordinateur national de LFI grimpe et descend quatre à quatre les escaliers de la cité marseillaise d'Air Bel (
Bouches-du-Rhône
), où vivent 5 000 habitants, enclavés entre une autoroute et la voie ferroviaire toute proche. Le quartier prioritaire figure parmi les 24 haltes des « caravanes populaires » que le mouvement mélenchoniste fait circuler chaque été depuis 2016 sur les routes de France, et le député du cru est venu donner de sa personne, tracts en main.
À chaque porte toquée, le dirigeant insoumis s'enquiert de savoir si toute la maisonnée vote et surtout si elle est bien inscrite sur les listes électorales. « Ici, les listes LFI font des scores très importants mais avec un taux d'inscription plus faible qu'ailleurs », fait remarquer Bompard, qui bénéficie auprès des habitants d'un indéniable effet « vu à la télé ». L'objectif est clair : mobiliser dès à présent pour les futures échéances, à commencer par
les municipales de l'an prochain
, pour lesquelles LFI nourrit de grandes ambitions dans la cité phocéenne.
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La décision des Sages, qui peuvent censurer tout ou partie de la loi, sera scrutée de très près, alors qu'une pétition demandant l'abrogation du texte a recueilli plus de 1,9 million de signatures, un record pour une telle démarche. Le Conseil constitutionnel rendra «a priori» le 7 août sa décision très attendue sur la contestée loi Duplomb, qui réintroduit de manière dérogatoire un pesticide, a annoncé l'institution vendredi à l'AFP. La décision des Sages, qui peuvent censurer tout ou partie de la loi, sera scrutée de très près, alors qu'une pétition déposée sur le site de l'Assemblée nationale et demandant l'abrogation du texte a recueilli plus de 1,9 million de signatures, un record pour une telle démarche. Publicité Des députés et sénateurs de gauche ont saisi mi-juillet le Conseil constitutionnel, arguant que la loi, adoptée au Parlement le 8 juillet, est incompatible avec la préservation de l'environnement et le droit à la santé. «obstruction de la gauche» Les députés dénoncent également les conditions d'examen du texte. Aucun amendement n'avait pu être débattu dans l'Hémicycle de l'Assemblée, le texte ayant été rejeté d'entrée par ses défenseurs pour contourner ce qu'ils avaient qualifié «d'obstruction» de la gauche. La loi du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb autorise notamment la réintroduction sous condition de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe. Ce produit, toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment ne pas avoir d'alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale des producteurs étrangers. Les requérants auprès du Conseil constitutionnel estiment que cette réintroduction contrevient notamment aux principes de précaution et de non-régression environnementale. Publicité La loi, présentée par ses défenseurs comme une réponse aux manifestations du monde agricole de 2024, contient d'autres mesures controversées, par exemple le relèvement des seuils d'autorisation environnementale pour les élevages intensifs ou encore la facilitation du stockage de l'eau pour l'irrigation des cultures (méga-bassines). Si le texte n'est pas censuré par le Conseil constitutionnel, la gauche appelle d'ores et déjà Emmanuel Macron à demander une nouvelle délibération de la loi au Parlement, comme le lui permet la constitution. Si elle est bien promulguée par le président, plusieurs groupes de gauche dont les socialistes, ont annoncé vouloir porter une proposition de loi abrogeant les dispositions du texte agricole.

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