
Summer McIntosh écrase le 200 m papillon et décroche un nouveau titre mondial, Yu Zidi 4e
Comme sur 200 m 4 nages, l'une a remporté l'or et terminé au pied du podium. Toutes les deux au coeur de l'actualité de ces Championnats du monde de natation, Summer McIntosh et Yu Zidi ont animé le 200 m papillon, ce jeudi à Singapour. La Canadienne de 18 ans, au-dessus du lot, l'a largement emporté en 2'01''99, tout proche du record du monde (2'01''81) en devançant l'Américaine Regan Smith (2'04''99) et l'Australienne Elizabeth Dekkers (2'06''12).
Quatrième, la Chinoise Yu Zidi (2'06''43) a manqué le podium pour 31 centièmes. Celle qui est trop jeune pour être là selon le règlement de World Aquatics puisqu'elle n'a que 12 ans mais participe grâce à des exceptions, et qui peut devenir la plus jeune médaillée mondiale depuis 1936, participera ensuite au 400 m 4 nages, dont les séries et la finale sont prévues dimanche.
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L'Équipe
4 hours ago
- L'Équipe
« Quand j'aurais 10 kg de moins, ce ne sera pas la même chose » : Yohann Ndoye-Brouard, le déclic qui a tout changé
Après le bronze sur 100 m dos, Yohann Ndoye-Brouard a récidivé vendredi sur 200 m dos. Ce doublé, il le doit à une plus grande rigueur et à de nombreux petits changements. Comme un enfant qui passe de l'adolescence à l'âge adulte, on ne perçoit pas tout de suite les changements. C'est une somme de petits détails. Pour conquérir ses deux médailles de bronze sur les 100 et 200 m dos, Yohann Ndoye-Brouard n'a pas changé, il a grandi. Dans la vie, il reste l'ami qui vous veut du bien, le vrai gentil, l'étudiant-kiné roi du travail dos au mur et le toqué des statistiques sur la natation. Dans l'approche de son sport, il s'est responsabilisé pour exploiter son immense potentiel. Au premier regard, on voit son corps plus athlétique et gainé. Il a dit adieu à ses poignées d'amour et ses plus de 100 kg. Dès septembre, au détour d'une conversation, il évoquait « un déclic ». « Tout l'été, j'ai réfléchi. Il faut que je m'affûte, c'est ce qui me manque pour être le meilleur, estimait-il. Quand j'aurais 10 kg de moins, ce ne sera pas la même chose. » Toute l'année, sauf peut-être au retour du stage aux US cet hiver, il n'a pas dépassé les 100 kg et a décidé de travailler ses abdos avec son nouveau préparateur physique. Sur un 200 m dos, tracter trois-quatre kg en moins change la donne, surtout quand il faut en aligner trois à très haut niveau sur une distance qu'il a longtemps redoutée. Ça allège le corps et la tête. Ndoye-Brouard, un surdoué qui s'est canalisé « Le 200 m dos, je l'aime plus qu'avant » Yohann Ndoye-Brouard Sa réussite ne se lit pas évidemment à l'aune d'une balance, elle s'est construite jour après jour à l'Insep. En partageant l'entraînement avec Mewen Tomac, 4e du 200 m dos aux JO, en fin d'année dernière et au printemps, il a trouvé un moteur. Ndoye-Brouard aime jouer, il a besoin d'un partenaire pour se pousser et la rivalité saine entre eux l'a amené à reconfigurer ses prestations hors compétition et réévaluer sa décision de ne plus s'aligner sur 200 m dos. « J'ai encore ce souvenir de Chartres, la qualif aux Jeux, c'était la pire journée de ma vie, le 200 dos, évoque-t-il. J'avais envie de pleurer toute la journée. Je pense que c'est l'entraînement avec Mathieu (Neuillet) qui a forgé toute cette confiance, les stages en équipe de France avec Antoine Herlem et Mewen Tomac, tous ces gens qui sont très forts à l'entraînement que j'essaie de suivre, ce sont des exemples pour moi. La concurrence française a fait que je suis à ce niveau-là. Le 200 m dos, je l'aime plus qu'avant. » On l'a senti moins ému qu'après sa première médaille mondiale sur 100 m dos. Ce n'est pas qu'une histoire de vieille rancune avec cette distance. Il en voulait plus. Quitte à oublier la réalité du chrono du vainqueur Hubert Kos (1'53''19) et de Pieter Coetze (1'53''36), soit près d'une seconde et demie de moins que lui (1'54''62). Le champion d'Europe 2022 du 200 dos sent qu'il a pris le bon chemin et commence à voir grandir ses ambitions. « Si tu es plus performant à l'entraînement, tu es plus ambitieux, c'est surtout dans les intentions, explique son entraîneur Mathieu Neuillet. C'est un cercle vertueux. Dans tout ce qu'il essaie de mettre en place, il est vraiment concerné au quotidien. » Ses études de kiné, son virage raté à Tokyo : qui est Yohann Ndoye-Brouard Avec Neuillet, arrivé en septembre à l'Insep, la greffe a pris et la confiance s'est installée au fil des mois. « Yo' a pris de la maturité, a passé un cap et a fait une belle rencontre avec Mathieu (Neuillet). C'est un affectif, il a besoin qu'on s'occupe de lui et de parler. Mathieu trouve les mots justes pour le motiver, se réjouit David Maître, son oncle et ancien nageur de l'équipe de France. Le fait qu'il fasse le 200, c'est la preuve que Mathieu a trouvé les mots justes. » Le Haut-Savoyard a besoin de se sentir aimé et chouchouté. Le jeune homme adore la famille, la sienne qui le suit sur la moindre compétition, et celle qu'il se crée. Un changement d'implication dans sa phase de récupération Lors de cette semaine à Singapour, il s'est mis dans sa bulle. Du regard, il pouvait apercevoir la dizaine de membres de son clan dans les tribunes et à l'hôtel, il pouvait papoter tranquille avec son copain de chambrée, Rafael Fente-Damers. On ne l'a pas vu s'éparpiller. « Il est centré sur lui, sur sa perf et non plus à vouloir être là pour tout le monde, encourager tout le monde, constate sa maman Vanessa Brouard qui l'a entraîné jusqu'à ses dix-sept ans à Annecy. Par exemple, il n'est pas allé voir la demi-finale de Léon (Marchand sur le 200 m 4 nages), il est resté à l'hôtel alors qu'avant il l'aurait fait. C'est bien. » Un détail qui en dit long comme celui de sa récupération. S'il redescend plus vite en lactates que d'habitude, synonyme d'une meilleure condition aérobie, c'est aussi son petit passage au « décrassage ». Robin Pla, le responsable scientifique de la Fédération française de natation, a noté le changement d'implication dans sa phase de récupération : « Maintenant il fait 1 200 m, la norme, et il le fait bien alors que d'habitude, c'était 700-800 m et il essayait de sortir le plus tôt possible en bâclant la récup. » Sa « mue » comme la définit le DTN de la Fédération, Denis Auguin, a commencé, elle doit se poursuivre jusqu'à Los Angeles.


L'Équipe
6 hours ago
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Arthur Fils battu par Jiri Lehecka au troisième tour du Masters 1000 de Toronto
Malgré un très bon premier set, Arthur Fils a souffert du manque de compétition face au Tchèque Jiri Lehecka (3-6, 6-3, 6-4) au troisième tour du Masters 1000 de Toronto vendredi. De retour sur le circuit après plusieurs semaines d'absence dues à une fracture de fatigue au dos, Arthur Fils (21e mondial) passait un vrai test face à Jiri Lehecka (27e) dans ce troisième tour de l'Open du Canada. S'il y a eu du bon, voire du très bon, le manque de compétition a fini par être trop handicapant (défaite 6-3, 3-6, 4-6). Si la puissance de son coup droit a tout de suite mis dans le dur son adversaire, la satisfaction était dans le jeu de jambes et dans l'attitude. Très en jambes, Fils n'était pas vraiment gêné par les retours au centre de Lehecka et parvenait régulièrement à tourner autour de son revers. Le Tchèque de 24 ans, également doté d'une belle frappe pure, touchait bien de jolies zones, tant en coup droit qu'en revers long de ligne, mais c'était bien Fils qui dominait les échanges. Un break lui permettait de se détacher 3-1 et il n'allait pas lâcher cet avantage. Il devait bien sauver deux balles de break dans le jeu suivant, mais c'était lui qui allait chercher les points, que ce soit en force ou en finissant au filet. Bien dans sa tête et léger sur ses jambes, il bouclait logiquement un premier set où il n'aurait pas pu faire beaucoup mieux. Le manque de compétition se fait sentir Si le physique et l'envie étaient au rendez-vous, quid du manque de compétition ? Le début du deuxième set était bien plus équilibré du fait d'un Lehecka plus constant dans le jeu. Capable de faire sortir la balle très vite de la raquette, le Tchèque restait au contact. Et dans le huitième jeu, Fils s'est rendu coupable de quatre fautes directes pour offrir le break à son adversaire. L'éloignement forcé du circuit se faisait sentir chez Fils qui n'arrivait plus à dominer dans cette fin de set qui voyait Lehecka revenir à hauteur. Ampoule au pied et baisse physique Le manque de compétition se faisait également sentir en début de troisième set. Cette fois, ce n'était pas la concentration qui était en cause, mais une ampoule sur le gros orteil du pied gauche qui nécessitait un traitement. Salutaire, mais pas suffisant pour empêcher Lehecka de breaker pour mener 4-3 au terme d'un impressionnant bras de fer du fond de court. Mais les scories du manque de compétition étaient toujours visibles chez Fils qui finissait par s'incliner sans avoir démérité face à un adversaire très solide. Le tennis est là, le physique aussi, ne reste plus au Français qu'à retrouver la constance et les repères dans les moments importants. Il faudra confirmer à Cincinnati (États-Unis). Lehecka, lui, poursuivra à Toronto face à Taylor Fritz, (tête de série n°2), ou Gabriel Diallo.


L'Équipe
7 hours ago
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Même pendant la trêve estivale en MotoGP, Johann Zarco reste l'atout de Honda
Alors que la plupart des pilotes MotoGP profitent de la trêve estivale en maillot de bain, Johann Zarco a choisi de transpirer ce week-end dans la touffeur japonaise pour défendre son titre aux 8 Heures de Suzuka. Et bétonner ainsi son avenir avec Honda. Vendredi soir, lorsque Teruaki Matsubara, le team manager de l'équipe officielle Honda, lui a annoncé que Takumi Takahashi et lui allaient devoir boucler les 8 Heures de Suzuka à deux, Johann Zarco n'a pas bronché. Xavi Vierge, appelé de dernière minute pour pallier le forfait d'Iker Lecuona, blessé, n'a pas pu obtenir à temps le visa qui lui aurait permis de tenir la place de troisième pilote. « On va prendre ça comme un challenge supplémentaire, a alors lâché le Français. On devra faire un relais de plus chacun et on aura moins de temps pour récupérer avant de remonter sur la moto. » Zarco et son équipier japonais défendront dimanche (départ à 3 heures) la victoire décrochée l'an dernier. La concurrence sera rude car, aux habituelles têtes d'affiche du Championnat du monde d'Endurance et autres équipages japonais spécialement affûtés pour l'occasion vient s'ajouter une Yamaha d'usine au guidon de laquelle on retrouve notamment un autre as du MotoGP, Jack Miller. Zarco, premier Français à remporter le GP de France depuis 1954 Pour les constructeurs nippons, une victoire à Suzuka n'est pas loin de compter autant qu'un succès en MotoGP. « Par le passé, la participation à cette course figurait même dans le contrat des pilotes d'usine qui couraient en Grands Prix, rappelle Jack Miller. Roberts, Schwantz, Gardner, Doohan, Rossi... De nombreuses légendes de la catégorie 500 ont ainsi participé aux 8 Heures. » Si les pilotes de Grands Prix sont plus réticents à courir à Suzuka, Miller n'a pas pu dire non à Yamaha. L'Australien sait qu'un bon résultat pourrait lui permettre de conserver sa place dans le team Pramac. C'est aussi en jouant le bon soldat pour Honda que Zarco (35 ans) a obtenu la prolongation de son contrat MotoGP avec le HRC jusqu'en 2027. Son contrat avec Honda prolongé, mais sous quelles couleurs ? « Son attitude est remarquable, note Takeo Yokoyama, l'ancien directeur technique du programme MotoGP aujourd'hui dévolu à l'opérationnel. Johann est très impliqué dans son travail, ses commentaires sont pertinents... Il fédère les gens autour de lui comme un vrai leader. » Sans oublier que Zarco, 8e du Championnat, est aussi le plus performant des pilotes Honda. Et si la suite s'écrivait dans le team HRC au côté de Mir ? « Je ne suis plus décisionnaire, mais Honda a toujours eu pour habitude de placer son meilleur élément dans son équipe officielle », glisse Yokoyama. Pour l'heure, rien ne semble décidé, et c'est d'ailleurs pour cela que la prolongation du contrat de Zarco n'a pas encore été officialisée. De son côté, après s'être longtemps dit que rester dans le team LCR à l'ambiance familiale était pour lui la meilleure option, l'Azuréen se demande aujourd'hui si rejoindre la structure HRC ne lui permettrait pas de passer un dernier cap avant de tirer sa révérence. Les mauvais choix de pneus des deux derniers Grands Prix ont laissé des traces...