
« On a peur pour nos familles » : les salariés de Sanofi mobilisés contre la vente du site de Maisons-Alfort
Maisons-Alfort
, ce jeudi 10 juillet, un homme et une femme se tiennent un peu à l'écart. En couple depuis sept ans, ils se sont rencontrés ici, sur leur lieu de travail. Aujourd'hui, ils font grève contre
la vente du site de Maisons-Alfort à l'allemand Adragos
, annoncée début juillet à l'issue d'un comité social et économique (CSE) et qui doit intervenir au premier trimestre 2026.
« On nous promet de garder nos postes temporairement, mais après, c'est quoi la suite ? » tempête l'homme barbu, la trentaine. Sa compagne a la mine grave : « On avait des projets ensemble, si on perd nos deux emplois, tout est enterré… »

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Droits de douane: l'Europe craint l'arrêt du commerce transatlantique
La Commission européenne cherche à renouer le dialogue avec Washington pour éviter une taxation prohibitive de 30%. « Allô, la Maison-Blanche ? » Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, espérait lundi soir rentrer en contact avec ses homologues américains afin de sonder la volonté de poursuivre des négociations en vue d'un accord commercial, après la menace de droits de douane de 30 % à partir du 1er août, adressée samedi par Donald Trump dans un courrier à Ursula von der Leyen. Il voulait croire qu'il y avait encore malgré tout une volonté des Américains de parvenir à un accord. « Le niveau de 30 % est absolument inacceptable et prohibitif de tout commerce », a-t-il précisé à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce extérieur des Vingt-Sept, lundi, à Bruxelles. Selon lui, une telle barrière tarifaire rendrait « presque impossible les échanges transatlantiques ». Donald Trump s'est dit pour sa part «toujours ouvert à discuter, y compris avec l'Europe». À lire aussi Droits de douane : l'UE pourrait répliquer face aux États-Unis avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros Publicité Faute de solution négociée, l'Union européenne peaufine en parallèle ses mesures de rétorsion. Outre une première liste de 21 milliards d'euros de biens américains susceptibles d'être surtaxés, suspendue jusqu'au 1er août, une seconde liste portant sur 72 milliards d'euros (contre 95 milliards prévus à l'origine) a été présentée par la Commission aux États membres. « Si l'on veut la paix, il faut préparer la guerre », a justifié le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen. « Évidemment la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode », a plaidé le ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, afin de « mettre sur la table la capacité de l'Union européenne à riposter ».


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