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« J'ai joué les trouble-fêtes » : Scottie Scheffler après sa première victoire au British Open

« J'ai joué les trouble-fêtes » : Scottie Scheffler après sa première victoire au British Open

L'Équipe20-07-2025
Le numéro 1 mondial Scottie Scheffler a remporté ce dimanche le British Open, son 4e Majeur, et se rapproche du Grand Chelem en carrière.
« Pouvez-vous nous dire ce que cela représente de remporter ce tournoi et de soulever la Claret Jug ?C'est une sensation très spéciale. Il faut beaucoup de travail pour arriver à ce stade de ma carrière. Cette semaine a été difficile. C'était un défi. Le parcours était vraiment exigeant, et j'ai dû rester concentré tout au long du week-end. La seule fausse note des dernières 36 heures a été ce double bogey sur le 8, mais j'ai bien réussi à me reprendre et à faire un birdie au 9. Je suppose que cette victoire est différente du PGA Championship, car là, j'avais une avance confortable au début de la journée. Au PGA, j'avais dû attendre les neuf derniers trous. Cette fois, j'ai construit une avance.
Comment pouvez-vous nous décrire votre remontée du 18 ?Honnêtement, je ne savais pas vraiment si j'allais recevoir autant de soutien de la foule que ça. Je pense qu'ils voulaient que quelqu'un d'autre gagne cette semaine, et j'ai joué les trouble-fêtes. Mais vraiment, l'accueil a été formidable. J'ai entendu beaucoup de fans me soutenir toute la journée. C'était un environnement vraiment cool pour jouer.
« Je voyais Justin Leonard et Harrison Frazar à la télé. Je m'habillais comme eux, car je voulais être comme eux. Je portais des pantalons pour jouer, même s'il faisait 38 degrés. On se moquait de moi, mais c'est ce que je voulais faire »
Vous êtes resté impassible pendant quatre tours. Quand c'était fini, vous avez laissé échapper un cri de joie. Pouvez-vous décrire cette libération d'émotion ?Comme je l'ai dit, il faut un haut niveau de concentration pour en arriver là. J'avais une avance confortable la plupart de la journée aujourd'hui (ce dimanche), mais c'est un tournoi Majeur. On ne sait pas ce qu'il peut se passer. On a l'impression qu'un tournoi n'est pas gagné tant que la balle n'est pas rentrée dans le dernier trou. Le golf est un sport particulier pour ça. Voir ma famille sur le green du 18 est une sensation très spéciale, difficile à décrire.
Votre nom figure désormais aux côtés des grands noms de ce sport...J'ai travaillé toute ma vie pour devenir bon à ce jeu et en vivre. Gagner l'Open Championship ici à Portrush est une sensation difficile à décrire. Je suis très chanceux de pouvoir vivre mes rêves. J'ai grandi en tant qu'enfant au Texas qui voulait jouer au golf et devenir pro. Je voyais des joueurs comme Justin Leonard, Harrison Frazar, à la télé. Je m'habillais comme eux, car je voulais être comme eux. Alors, je portais des pantalons pour jouer, comme eux, même s'il faisait 38 degrés. On se moquait de moi, mais c'est ce que je voulais faire. Je voulais être golfeur professionnel. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la chance de vivre mes rêves. C'est incroyable de gagner The Open et j'ai hâte de rentrer chez moi et de célébrer cette victoire avec ceux qui m'ont aidé tout au long du chemin.
« Quand cette saison se terminera après la Ryder Cup, je rentrerai chez moi, j'évaluerai mon jeu et les choses que je peux améliorer »
Il y a un an, la seule faiblesse qu'on pouvait trouver dans votre jeu était votre putting, mais cette semaine, vous avez été sensationnel. Pouvez-vous nous dire à quel point vous êtes satisfait des changements que vous avez apportés ?Je pense avoir fait beaucoup de bon travail avec Phil Kenyon ces deux dernières années. Phil est un excellent coach et un ami formidable. Nous avons fait de réels progrès. J'ai grandi en étant un excellent putter. Mon jeu de fers n'était pas toujours bon, donc je compensais avec mon petit jeu. J'ai donc grandi en devant être bon au chipping et au putting. J'ai eu quelques années sur le Tour où je n'ai pas putté aussi bien que je l'aurais voulu. Mais je savais que c'était en moi. Il s'agissait de trouver les clés. Phil m'a aidé à être plus athlétique, à avoir la confiance nécessaire pour m'engager dans ce que je devais faire.
Il y a deux ou trois ans, si j'avais eu une semaine comme la semaine dernière sur les greens (à l'Open d'Écosse), où je sentais que je puttais mais qu'ils ne rentraient pas, j'aurais peut-être remis des choses en question. En début de semaine, en discutant avec Phil, il m'a demandé comment je me sentais au putting. La seule chose que je voulais vérifier était mon alignement. Phil a vérifié, et j'étais bien aligné, alors je n'y ai pas trop pensé. Je suis parti pour ma semaine et j'ai bien putté.
Avec trois des quatre Majeurs en poche, pensez-vous déjà à l'US Open l'année prochaine et à un potentiel Grand Chelem en carrière ?Non, je viens juste de quitter le parcours il y a quelques minutes. Mais depuis que Rory l'a fait, c'est dans l'esprit de tout le monde. Comme je l'ai dit, je ne me concentre pas trop sur ces choses-là. Quand cette saison se terminera après la Ryder Cup, je rentrerai chez moi, j'évaluerai mon jeu et les choses que je peux améliorer. Je ne pense pas à gagner des tournois. Je regarde simplement l'ensemble de mon travail et je pense aux solutions pour m'améliorer. »
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