logo
Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens

Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens

Le Figaro17 hours ago
La Chine a annoncé lundi prolonger son enquête antisubventions visant les importations de produits laitiers issus de l'Union européenne (UE), une tension supplémentaire dans le conflit commercial qui oppose les deux économies. Les investigations seront prolongées de six mois, jusqu'au 21 février 2026, en raison de la «complexité de l'affaire», a déclaré le ministre chinois du Commerce dans un communiqué publié en ligne. Pékin a lancé cette enquête portant sur les importations de certains fromages, lait et crème européens en août 2024, au lendemain de l'annonce par l'UE de sa décision d'imposer des droits de douane élevés sur les véhicules électriques chinois.
Les Vingt-Sept reprochaient à Pékin d'avoir faussé la concurrence en subventionnant massivement les constructeurs sur son territoire, leur permettant d'offrir des prix inférieurs. Des surtaxes européennes sur les voitures électriques chinoises allant jusqu'à 35% sont ainsi entrées en vigueur en octobre. La Chine a alors porté l'affaire devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a accepté fin avril de mettre en place un groupe d'experts chargé d'examiner la requête de Pékin. Plus tôt en 2024, la Chine avait aussi lancé des enquêtes antidumping sur les importations de porc et d'eau-de-vie à base de vin (brandy) européens.
Publicité
En juin 2025, le pays a prolongé jusqu'en décembre son investigation sur les produits porcins de l'UE. En juillet, il a conclu son enquête antidumping sur les brandy européens (essentiellement le cognac français) en introduisant des droits de douane. Une trentaine de producteurs, dont les grandes maisons exportatrices, y ont toutefois échappé en échange d'une hausse des prix.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant
Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant

Le Parisien

time17 hours ago

  • Le Parisien

Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant

C'est l'une des premières sanctions infligées à la Russie dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine. Dès mars 2022, l'Union européenne a exclu des banques russes et biélorusses de Swift, un service de messagerie facilitant considérablement l'échange d'informations entre les banques et autres établissements financiers. Aujourd'hui, près d'une cinquantaine d'établissements « ne peuvent ni obtenir des devises étrangères, ni transférer des avoirs à l'étranger. Cela a des conséquences négatives pour les économies russe et biélorusse », rappelle le Conseil européen. Interrogé par la presse après le sommet Trump-Poutine, Marco Rubio, le Secrétaire d'État américain, a confirmé dimanche que « l'impact de ces sanctions se fai(sait) toujours sentir » à Moscou. Avec un exemple très parlant : « Quand les Russes ont atterri en Alaska, ils ont essayé de faire le plein. Ils ont dû proposer de régler en espèces le plein de leurs avions car ils ne peuvent pas utiliser notre système bancaire ». Selon NBC, le ravitaillement de l'avion du maître du Kremlin a coûté la bagatelle de 85 000 dollars. Or la délégation russe est d'ordinaire composée de trois appareils. Soit quelque 255 000 dollars au total. VidéoVolodymyr Zelensky juge "impossible" l'abandon de territoires ukrainiens à la Russie Les sanctions n'ont « pas changé la direction de la guerre » Marco Rubio insiste : « Ils (les Russes) en subissent les conséquences tous les jours ». Et si Donald Trump a menacé, ces derniers mois, les partenaires économiques de la Russie de sanctions secondaires, le secrétaire d'État américain estime que les mesures de rétorsion existantes n'ont « pas changé la direction que prenait la guerre ». « Ce qui ne veut pas dire que les sanctions ne sont pas appropriées, nuance-t-il. Cela signifie qu'elles n'ont pas altéré l'issue de la guerre. » Pour mettre fin au conflit en Ukraine, le Floridien juge indispensable de maintenir les Russes dans le jeu des négociations. « Même si cela ne plaît pas aux gens, aussi dégoûtant que cela puisse leur paraître, la seule solution pour mettre fin à cette guerre est d'obtenir un accord des Russes et des Ukrainiens pour la paix », certifie-t-il. Un nouveau paquet de sanctions à l'encontre de Moscou serait contre-productif dans la mesure où « votre capacité à les mettre autour de la table sera (it) drastiquement plus faible », image-t-il. Marco Rubio n'exclut pas totalement cette hypothèse mais considère que cela reviendrait en quelque sorte à reconnaître « qu'il n'y a pas de possibilité de paix à cet instant ». « Ajouter des sanctions et laisser les bombes pleuvoir et tuer les gens, c'est ce que nous essayons d'empêcher », soutient le Républicain. Si la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska a été jugée « constructive » par les deux parties, elle n'a pas abouti sur une promesse de cessez-le-feu tangible. Ce lundi soir, le locataire de la Maison-Blanche rencontrera l'autre belligérant du conflit, Volodymyr Zelensky. Cette fois, contrairement à février, le président ukrainien ne sera pas seul à Washington, il pourra compter sur l'appui de ses partenaires européens.

Au Pérou, comment le gouvernement investit dans l'irrigation pour transformer ses déserts en eldorado agricole
Au Pérou, comment le gouvernement investit dans l'irrigation pour transformer ses déserts en eldorado agricole

Le Figaro

time17 hours ago

  • Le Figaro

Au Pérou, comment le gouvernement investit dans l'irrigation pour transformer ses déserts en eldorado agricole

Réservé aux abonnés D'ici à 2050, il est prévu que les exportations agricoles dépassent celles des métaux, alors que le pays d'Amérique du Sud est le troisième producteur mondial de cuivre. Il y a vingt ans, sur les étendues désertiques de la province côtière de Lambayeque, dans le nord du Pérou, les agriculteurs ont assisté à un spectacle que leurs aïeux n'auraient jamais cru possible : voir jaillir l'eau sur des terres depuis toujours stériles. Grâce à l'extension d'un projet d'irrigation baptisé « Olmos », des milliers d'hectares autrefois arides se sont métamorphosés en oasis produisant des milliers de myrtilles destinées à l'exportation. En moyenne, plus de 48.000 emplois ont été créés dans la région au cours de la dernière décennie, et le revenu annuel des travailleurs agricoles y a progressé de 20 %. Les économistes évoquent désormais un « miracle économique ». À lire aussi « Il connaît la réalité d'un pays comme le nôtre » : au Pérou, l'ancien missionnaire et nouveau pape Léon XIV acclamé par les fidèles Fort de cette expérience couronnée de succès, financée par un partenariat public-privé, le Pérou veut partir à la conquête d'autres déserts. Le ministre de l'Agriculture, Angel Manero, a annoncé en mars 2025 un investissement d'environ 24 milliards de dollars dans des projets d'irrigation. Avec…

Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens
Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens

Le Figaro

time17 hours ago

  • Le Figaro

Concurrence : la Chine prolonge son enquête sur les produits laitiers européens

La Chine a annoncé lundi prolonger son enquête antisubventions visant les importations de produits laitiers issus de l'Union européenne (UE), une tension supplémentaire dans le conflit commercial qui oppose les deux économies. Les investigations seront prolongées de six mois, jusqu'au 21 février 2026, en raison de la «complexité de l'affaire», a déclaré le ministre chinois du Commerce dans un communiqué publié en ligne. Pékin a lancé cette enquête portant sur les importations de certains fromages, lait et crème européens en août 2024, au lendemain de l'annonce par l'UE de sa décision d'imposer des droits de douane élevés sur les véhicules électriques chinois. Les Vingt-Sept reprochaient à Pékin d'avoir faussé la concurrence en subventionnant massivement les constructeurs sur son territoire, leur permettant d'offrir des prix inférieurs. Des surtaxes européennes sur les voitures électriques chinoises allant jusqu'à 35% sont ainsi entrées en vigueur en octobre. La Chine a alors porté l'affaire devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a accepté fin avril de mettre en place un groupe d'experts chargé d'examiner la requête de Pékin. Plus tôt en 2024, la Chine avait aussi lancé des enquêtes antidumping sur les importations de porc et d'eau-de-vie à base de vin (brandy) européens. Publicité En juin 2025, le pays a prolongé jusqu'en décembre son investigation sur les produits porcins de l'UE. En juillet, il a conclu son enquête antidumping sur les brandy européens (essentiellement le cognac français) en introduisant des droits de douane. Une trentaine de producteurs, dont les grandes maisons exportatrices, y ont toutefois échappé en échange d'une hausse des prix.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store