
Mercato Paris FC : le promu parisien avance sur Willem Geubbels
Comme annoncé par Foot Mercato, l'une d'entre elles mène à Willem Geubbels (23 ans), attaquant de Saint-Gall (Suisse). Elle serait même très bien avancée et pourrait déboucher très vite sur un accord total entre les parties. Avec une somme estimée entre 8 et 12 millions, la piste Geubbels apparaît beaucoup moins onéreuse que celle d'Abline.
Vendu très jeune par Lyon à Monaco pour une somme record (20 millions d'euros), le natif de Villeurbanne a connu un début de carrière contrarié par les blessures. Mais depuis son arrivée en Super League Suisse, Guebbels, également passé par Nantes (22 matchs, 2 buts en Ligue 1 en 2021-2022), s'est refait une santé. Il a inscrit 8 puis 14 buts ces deux dernières saisons en championnat. Il était parti sur des bases élevées avec 3 buts en 3 matchs cette année.
Plusieurs clubs de Ligue 1, Rennes, Toulouse et Lens, suivaient Guebbels ces dernières semaines. Mais c'est le Paris FC qui semble aujourd'hui le plus proche de le faire signer. Le joueur a, en tout cas, été séduit par le projet présenté par le club parisien.
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Concernant, l'arrivée du gardien Kevin Trapp, une piste que nous révélions mercredi, les choses avancent positivement. L'ancien gardien du PSG a informé ses dirigeants de son départ pour le Paris FC où un contrat de trois ans l'attend.
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Et parce qu'il ne fait pas grand-chose comme les autres depuis qu'il a attrapé son premier grip, quand sa mère Séverine en a eu assez de le voir jouer à la console, lové dans le canapé familial, le Boulonnais vient de châtaigner en vingt-quatre heures deux tops 10, Taylor Fritz (3-6, 7-5, 6-3) et Holger Rune (6-2, 6-3), alors qu'il traînait une patte violette il y a encore quelques jours. Victime d'une lésion musculaire de grade 2 et d'une entorse du gros orteil du pied gauche fin juillet à Toronto, le 136e mondial, qui sera a minima top 75 la semaine prochaine, a déjà gagné sept matches dans l'Ohio. Et il ne s'interdit pas d'en remporter un huitième samedi face au patron du circuit, « une personne avec deux bras et deux jambes, comme moi ». Terence Atmane : « Je vais voir ce qu'est le très, très haut niveau » 158 de quotient intellectuel Ambitieux, Atmane l'a toujours été. « Avec ce que j'ai dans la raquette, je pense qu'il n'y a pas de limite », nous confiait-il l'an passé, chez lui à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ce jour-là, au printemps 2024, il nous avait fièrement montré son impressionnante collection de cartes Pokémon, « l'une des plus grandes en France », avant de nous mettre sans peine en échec et mat avec son cavalier blanc, puis il avait conclu le déjeuner par un tour de magie bien ficelé. Fan de jeux vidéo et de metalcore, musique chevelue qui tranche avec sa bouille glabre, le Nordiste est un touche-à-tout qui apprend vite. Parfois trop vite. « À l'école, je n'avais besoin de lire quelque chose qu'une seule fois pour le retenir dix ans donc je m'ennuyais beaucoup, ça me semblait trop simple », raconte-t-il. L'explication, il la découvrira à 15 ans, à la suite d'un quiproquo entre sa mère et une psychologue. « Je reçois une lettre de la Fédé avec les tests médicaux à faire, rembobine Séverine Atmane. Il fallait prendre rendez-vous avec une psy pour savoir si l'enfant n'était pas en surmenage. J'en ai trouvé une à Lille. Elle m'a dit :''On va faire le test WISC.'' Je lui ai fait confiance, je n'y connaissais pas grand-chose. » L'ado passe alors le célèbre test de QI développé par David Wechsler, « huit à dix heures d'exercices », se souvient-il. « À la sixième heure, reprend sa mère, la psy a dit : ''Terence, tu as 130 de QI et tu as encore les maths à faire. Vous comprenez ce que ça veut dire ? - Non - 130, c'est déjà haut potentiel.'' À la fin, il avait 158. On est reparti avec ce nombre. » « Le fait de rater tel coup droit à tel instant, ça me rend dingue. Au fond de moi, ça me brûle » Terence Atmane Si l'expression haut potentiel intellectuel (HPI) est dévoyée par certains parents pour justifier que leur marmot dessine sur les murs et fasse du trampoline sur le canapé des amis, l'annonce de ce diagnostic a aidé Atmane à mieux comprendre ce qui se tramait dans sa boîte crânienne. « Mon cerveau fonctionne différemment, pose-t-il. Des situations qui sont incompréhensibles pour la plupart des personnes seront pour moi totalement banales et très claires. J'avais des réactions qui me semblaient normales mais qui, pour les autres, sont complètement disproportionnées. » Atmane, le mental retrouvé Nerveux et excessif sur le court depuis l'enfance, le fiévreux gaucher abattait régulièrement sa colère sur sa raquette ou l'arbitre. « Tout petit, il a eu cette image : ''Cool, on va jouer Terence Atmane, on va lui faire péter un câble, on est tranquille'' », dévoile sa mère. Chez les juniors, il a multiplié les dérapages. 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Plus jeune, je n'étais pas aidé par la Fédération et les pôles. Je me suis toujours débrouillé seul. » C'était aussi un choix familial, notamment celui du papa, Stéphane, qui n'imaginait pas son fils capable de s'épanouir dans un groupe ni d'accepter une discipline trop stricte. « Terence n'était pas dans les dix meilleurs Français jusqu'à 12-13 ans, recontextualise sa mère. Comme il n'était pas dans les meilleurs de la Ligue des Flandres, on n'avait pas de place dans les TMC (Tournois Multichances). On prenait la liste des tournois en France, on appelait les directeurs et on leur demandait s'ils avaient des places. Quand certaines ligues n'envoyaient qu'un joueur au lieu de deux, on se déplaçait. Partout en France. » Et très vite à l'étranger, où le Boulonnais craignait moins le regard des autres. « Comme il est hypersensible, c'était mieux pour lui de jouer devant des personnes qu'il ne connaissait pas. 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Il aimait le tennis, pourquoi arrêter ? » « Je dormais très mal, je faisais des cauchemars toutes les nuits et des paralysies du sommeil. Pendant six mois, ça a été extrêmement sombre dans ma tête et dans mes pensées » À Carqueiranne, dans le Var, Atmane, qui s'entraînait dans une petite structure avec un coach employé par la mairie, a vécu seul plusieurs années. Puis l'épidémie de Covid-19 a frappé et le joueur au chômage technique s'est enfoncé dans une lente dépression. « Pour un jeune qui a l'habitude de voyager trente-cinq semaines dans l'année, être enfermé dans 12m2, c'est compliqué, glisse sa mère. Les jeux vidéo l'ont un peu plombé, il ne faisait plus rien d'autre. » « Me lever sans motivation m'a fait sombrer très rapidement, soupire-t-il. Je dormais très mal, je faisais des cauchemars toutes les nuits et des paralysies du sommeil. Mon coeur battait au-delà de 200 pulses par minute en pleine nuit. C'était beaucoup d'anxiété et de mal-être. Pendant six mois, ça a été extrêmement sombre dans ma tête et dans mes pensées. » Prié par ses parents de rentrer au bercail pendant la deuxième vague du Covid-19, Atmane a pris soin de sa santé mentale en même temps qu'il se remettait d'une rupture de deux ligaments de sa cheville gauche. « Cette blessure a déclenché ma progression, pense-t-il plusieurs années plus tard. Je me suis vraiment repris en main, j'ai arrêté de me morfondre et de me chercher des excuses. » Cette période noire, il y repense souvent. « Je me suis tellement accroché, j'ai tellement cru en moi-même, que quand je suis dans le dur, en match ou à l'entraînement, je me dis que ce n'est pas grave, qu'il y a pire. Aujourd'hui, je m'en sers comme d'une force. » Celle qui l'habite lui a permis de résister aux secousses d'un premier trimestre 2025 raté et des critiques qui ont jailli après sa défaite sans combattre et une poignée de main très fraîche avec Richard Gasquet à Roland-Garros. 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