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La Russie revendique la capture d'un nouveau village dans la région de Donetsk

La Russie revendique la capture d'un nouveau village dans la région de Donetsk

La Presse5 days ago
Cette photographie, prise et publiée par le Service d'urgence de l'Ukraine le 13 juillet 2025, montre des sauveteurs en train de dégager des débris pour retrouver le corps d'une femme tuée à la suite d'une attaque à la bombe russe dans le village de Velykomykhaylivka, dans la région de Dnipropetrovsk.
La Russie revendique la capture d'un nouveau village dans la région de Donetsk
(Moscou) La Russie a affirmé dimanche qu'elle avait capturé un autre village dans l'ouest de la région de Donetsk en Ukraine, ses troupes progressant lentement vers la région voisine de Dnipropetrovsk.
Agence France-Presse
Le ministère de la Défense de Moscou a indiqué que les troupes russes avaient pris le village de Mirne, qu'il a désigné sous son nom soviétique de « Karl Marx ».
Le village se trouve à proximité de la frontière administrative entre les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk.
Le ministère a affirmé que l'armée avait pénétré « profondément dans la défense de l'ennemi » pour prendre Mirne.
L'offensive de Moscou sur l'Ukraine dure depuis plus de trois ans et les attaques se sont intensifiées cet été. Les négociations menées par les États-Unis ont jusqu'à présent échoué à mettre fin aux combats.
Mirne était l'un des deux villages revendiqués par Moscou dimanche.
La Russie refuse depuis plusieurs mois le cessez-le-feu proposé par les États-Unis et Kyiv en Ukraine.
Moscou a lancé une offensive de grande envergure contre l'Ukraine en février 2022.
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time6 hours ago

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time19 hours ago

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Des mères de soldats sur tous les fronts pour arrêter la guerre
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timea day ago

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Aux obsèques de Yuli Faktor, un soldat de 19 ans tué la veille dans la bande de Gaza avec deux de ses camarades, sa mère, en sanglots, s'adresse en russe à son fils, devant son cercueil recouvert du drapeau israélien. Des mères de soldats sur tous les fronts pour arrêter la guerre (Hod Ha'Sharon) « Nous, les mères de soldats, nous ne dormons plus depuis deux ans », affirme Ayelet-Hashakhar Saidof, une avocate qui a fondé le mouvement « Mères au front » en Israël pour « défendre nos enfants ». Michael BLUM Agence France-Presse L'AFP a interviewé trois mères de soldats, dont Mme Saidof, qui militent pour la fin de la guerre à Gaza, inquiètes du sort réservé à leurs enfants. Présente chaque semaine au Parlement comme dans les rues d'Israël, cette mère de trois enfants, dont un soldat, raconte ce qui l'a poussée à créer ce mouvement qui regroupe, selon elle, 70 000 mères de militaires, appelés et réservistes. Son premier objectif : faire en sorte que chacun accomplisse son service militaire, comme le prévoit la loi israélienne. Des dizaines de milliers de juifs ultra-orthodoxes bénéficient d'exemptions, de plus en plus mal acceptées par la société israélienne, alors que le pays est en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza depuis l'attaque menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par le mouvement islamiste palestinien. Depuis, la colère de Mme Saidof, 48 ans, ne cesse de croître. « On voit des jeunes de vingt ans complètement perdus, brisés, épuisés, qui vont revenir ici avec des blessures psychologiques que la société ne saura pas gérer, comme des bombes à retardement dans nos rues, sujets à la violence, à des accès de rage, à des explosions de colère », s'indigne-t-elle. « Les mères n'ont peur de rien » Selon l'armée, 23 soldats israéliens sont morts dans la bande de Gaza depuis un mois, dans une guerre de plus en plus remise en question au sein de la société israélienne. Plus de 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre 2023. En colère contre le gouvernement, Mme Saidof dit en vouloir également à l'armée. « Tous ceux qui sont morts ces quatre derniers mois ont été victimes soit d'une bombe sur le bord de la route, soit d'un accident opérationnel. Aucun n'est tombé au combat. Il n'y a pas de combats », déplore-t-elle, se basant sur des informations selon lesquelles la majorité des soldats tués à Gaza l'auraient été dans des accidents ou par des engins explosifs. « Nos enfants ne rencontrent pas de terroristes – ils rencontrent des bombes, des snipers, ou des erreurs opérationnelles. Alors, où les envoient-ils ? Juste être des cibles dans un stand de tir ? », s'insurge encore Mme Saidof. Elle montre fièrement le coffre de sa voiture, rempli d'affiches, de pancartes et de mégaphones destinés aux manifestations. L'une des affiches arbore le dernier slogan du mouvement : « Les soldats tombent et le gouvernement est debout ». « Mères au front » n'est pas le seul mouvement de mères à appeler à la fin de la guerre, et cela n'a rien à voir avec un courant politique, assure-t-elle. « Les mères de 2025 sont fortes, n'ont peur de rien, ni les généraux, ni les rabbins, ni les hommes politiques ne nous font peur », affirme cette femme énergique. « Pas d'enfants pour une guerre sans but » Devant le domicile du chef d'État-major Eyal Zamir, elles ne sont que quatre ce matin-là, mais leur message est sans équivoque : leurs enfants doivent être mieux protégés. « Nous sommes ici pour lui demander de préserver la vie de nos fils que nous lui avons confiés, de prendre ses responsabilités », déclare Rotem Sivan-Hoffman, médecin et mère de deux soldats. Elle est l'une des dirigeantes du mouvement Ima Era (Mère éveillée), qui a pour slogan : « Nous n'avons pas d'enfants pour des guerres sans but ». « Depuis de nombreux mois déjà, nous avons le sentiment que cette guerre aurait dû se terminer […] Rien n'a été fait pour mettre fin à la guerre, ramener les otages, retirer l'armée de Gaza, ou parvenir à des accords », dénonce Mme Hoffman. À ses côtés, Orit Wolkin, elle aussi mère d'un soldat au front, ne cache pas son inquiétude. « Il y a eu des moments où il revenait du combat, et bien sûr c'est quelque chose que j'attends toujours avec impatience, dont je suis heureuse, mais mon cœur se retient de l'être pleinement – parce que je sais qu'il va repartir », confie-t-elle. Aux obsèques de Yuli Faktor, un soldat de 19 ans tué la veille dans la bande de Gaza avec deux de ses camarades, sa mère, en sanglots, s'adresse en russe à son fils, devant son cercueil recouvert du drapeau israélien. « Je veux te serrer dans mes bras, tu me manques. Pardonne-moi, s'il te plaît. Veille sur nous, où que tu sois ».

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