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Matis, 19 ans, tué sous du goudron : l'hommage de sa famille à « un boute-en-train » qui avait « toujours le mot pour faire rire »

Matis, 19 ans, tué sous du goudron : l'hommage de sa famille à « un boute-en-train » qui avait « toujours le mot pour faire rire »

Le Parisien4 days ago
« On ne dort plus et on ne mange plus. » Les parents du jeune Matis, 19 ans, sont dévastés. Mardi, leur fils a perdu la vie
, enseveli sous du goudron, alors qu'il travaillait à la réfection d'une portion de chaussée, à Sainte-Flaive-des-Loups
, près de La Roche-sur-Yon (Vendée). « Actuellement, c'est l'enfer sur terre », pleure sa maman auprès du
Journal des Sables
, annonçant qu'elle veut créer une association pour prévenir les accidents du travail.
Mardi matin, Matis travaille dans une rue de Sainte-Flaive-des-Loups quand une benne chargée de goudron chauffée à 200 °C se déverse sur lui et l'ensevelit. Le jeune homme hurle, ses collègues attrapent leurs pelles pour le sortir de là. En urgence absolue, le blessé est transporté à l'hôpital où il succombera quelques heures plus tard. « À 18h16, notre famille est décédée », dit sa mère, Murielle.
Depuis janvier 2025, son fils, benjamin d'une fratrie de quatre, était brouetteur sur des chantiers. Ce fan de jeux vidéo espérait mettre de côté pour se lancer dans le streaming. « Dans la vie de tous les jours, il avait la joie de vivre ! C'était un vrai boute-en-train », sourit la mère éplorée auprès du journal local.
« Un jeune homme rempli d'amour et de bienveillance, écrit sa sœur Océane dans le texte d'une
cagnotte
mise en place pour la famille. Toujours là pour aider et avec le sourire. Un vrai petit clown qui avait toujours LE MOT pour faire rire, pour redonner le sourire. »
Le deuil, la douleur… Cela n'empêche pas la mère de Matis de vouloir se battre contre ces accidents du travail dont l'un a coûté la vie à son fils. Alors qu'une enquête est ouverte pour notamment comprendre comment la porte de la benne a cédé permettant au goudron de se vider, Murielle annonce vouloir créer une association qui portera le nom de son fils : « On veut aider les gens, leur donner comme un déclic et leur permettre de parler. Faire reconnaître ces métiers qui sont à risque. On ne veut plus qu'il y ait des horreurs pareilles. »
« Ce foutu accident de travail lui a ôté la vie… Cet accident nous a arraché notre petit frère, ce petit frère tant attendu il y a 19 ans, le meilleur des tontons qu'il pouvait exister pour nos enfants, poursuit sa sœur Océane. C'est un vide énorme qui s'est installé dans nos vies, dans nos cœurs mais pour toi petit frère, nous allons nous battre ! Nous ne t'oublierons jamais ça je t'en fais la promesse ! Notre plus belle étoile dans le ciel. » Une marche blanche « pour dire stop aux accidents du travail » pourrait être organisée dans les prochains jours, espère la famille.
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«Un boute-en-train au grand cœur» : la douleur des proches après la mort de Matis, 19 ans, enseveli sous du goudron à 200 °C
«Un boute-en-train au grand cœur» : la douleur des proches après la mort de Matis, 19 ans, enseveli sous du goudron à 200 °C

Le Figaro

time3 days ago

  • Le Figaro

«Un boute-en-train au grand cœur» : la douleur des proches après la mort de Matis, 19 ans, enseveli sous du goudron à 200 °C

Le jeune ouvrier est mort mardi sur un chantier de Sainte-Flaive-des-Loups, en Vendée. Il «mettait de l'argent de côté pour se lancer dans le streaming plus tard», selon sa mère. Trois jours plus tard, le décès du jeune Matis, 19 ans, sur un chantier de réfection routière mardi aux alentours de 9 h 30 suscite l'incompréhension et la tristesse à Sainte-Flaive-des-Loups, en Vendée. Employé comme «brouetteur» depuis janvier, le jeune travailleur a été enseveli sous une benne déversant du bitume à plus de 200 °C, utilisé pour revêtir la chaussée. Malgré l'intervention immédiate des secours et son évacuation en urgence absolue vers le CHU de Nantes, Matis n'a pas survécu. «Actuellement, c'est l'enfer sur terre», souffle sa maman, Murielle, auprès du Journal des Sables, annonçant qu'elle veut créer une association pour prévenir les accidents du travail. Publicité «Un vrai petit clown» Originaire de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, Matis était le benjamin d'une fratrie de quatre. Fan de jeux vidéo, il avait choisi de devenir «brouetteur» sur des chantiers pour mettre de l'argent de côté et se lancer dans le streaming. Auprès du journal local, sa mère décrit un jeune homme joyeux. «Dans la vie de tous les jours, il avait la joie de vivre ! C'était un vrai boute-en-train», se remémore sa mère. Deux jours après le drame, elle confie : «On ne dort plus, on ne mange plus… c'est l'enfer sur terre. À 18 h 16 (mardi), notre famille est décédée.» «Un jeune homme rempli d'amour et de bienveillance, écrit sa sœur Océane dans un hommage écrit sur une cagnotte lancée pour la famille. Toujours là pour aider et avec le sourire. Un vrai petit clown qui avait toujours LE MOT pour faire rire, pour redonner le sourire.» Désireuse d'éviter un nouveau drame similaire, la mère de Matis envisage de fonder une association à son nom, dédiée à la prévention des risques professionnels et à la sensibilisation des travailleurs aux dangers du secteur. Une marche blanche devrait également être organisée dans les semaines à venir, à Sainte-Flaive-des-Loups, «pour dire stop à ces horreurs». En 2023, selon l'Assurance Maladie, 759 décès ont été recensés en France suite à des accidents du travail, soit 21 de plus qu'en 2022, dans un contexte de plus de 700 000 accidents déclarés.

Matis, 19 ans, tué sous du goudron : l'hommage de sa famille à « un boute-en-train » qui avait « toujours le mot pour faire rire »
Matis, 19 ans, tué sous du goudron : l'hommage de sa famille à « un boute-en-train » qui avait « toujours le mot pour faire rire »

Le Parisien

time4 days ago

  • Le Parisien

Matis, 19 ans, tué sous du goudron : l'hommage de sa famille à « un boute-en-train » qui avait « toujours le mot pour faire rire »

« On ne dort plus et on ne mange plus. » Les parents du jeune Matis, 19 ans, sont dévastés. Mardi, leur fils a perdu la vie , enseveli sous du goudron, alors qu'il travaillait à la réfection d'une portion de chaussée, à Sainte-Flaive-des-Loups , près de La Roche-sur-Yon (Vendée). « Actuellement, c'est l'enfer sur terre », pleure sa maman auprès du Journal des Sables , annonçant qu'elle veut créer une association pour prévenir les accidents du travail. Mardi matin, Matis travaille dans une rue de Sainte-Flaive-des-Loups quand une benne chargée de goudron chauffée à 200 °C se déverse sur lui et l'ensevelit. Le jeune homme hurle, ses collègues attrapent leurs pelles pour le sortir de là. En urgence absolue, le blessé est transporté à l'hôpital où il succombera quelques heures plus tard. « À 18h16, notre famille est décédée », dit sa mère, Murielle. Depuis janvier 2025, son fils, benjamin d'une fratrie de quatre, était brouetteur sur des chantiers. Ce fan de jeux vidéo espérait mettre de côté pour se lancer dans le streaming. « Dans la vie de tous les jours, il avait la joie de vivre ! C'était un vrai boute-en-train », sourit la mère éplorée auprès du journal local. « Un jeune homme rempli d'amour et de bienveillance, écrit sa sœur Océane dans le texte d'une cagnotte mise en place pour la famille. Toujours là pour aider et avec le sourire. Un vrai petit clown qui avait toujours LE MOT pour faire rire, pour redonner le sourire. » Le deuil, la douleur… Cela n'empêche pas la mère de Matis de vouloir se battre contre ces accidents du travail dont l'un a coûté la vie à son fils. Alors qu'une enquête est ouverte pour notamment comprendre comment la porte de la benne a cédé permettant au goudron de se vider, Murielle annonce vouloir créer une association qui portera le nom de son fils : « On veut aider les gens, leur donner comme un déclic et leur permettre de parler. Faire reconnaître ces métiers qui sont à risque. On ne veut plus qu'il y ait des horreurs pareilles. » « Ce foutu accident de travail lui a ôté la vie… Cet accident nous a arraché notre petit frère, ce petit frère tant attendu il y a 19 ans, le meilleur des tontons qu'il pouvait exister pour nos enfants, poursuit sa sœur Océane. C'est un vide énorme qui s'est installé dans nos vies, dans nos cœurs mais pour toi petit frère, nous allons nous battre ! Nous ne t'oublierons jamais ça je t'en fais la promesse ! Notre plus belle étoile dans le ciel. » Une marche blanche « pour dire stop aux accidents du travail » pourrait être organisée dans les prochains jours, espère la famille.

Au moins 61 morts dans l'incendie d'un centre commercial tout juste ouvert en Irak
Au moins 61 morts dans l'incendie d'un centre commercial tout juste ouvert en Irak

Le Parisien

time4 days ago

  • Le Parisien

Au moins 61 morts dans l'incendie d'un centre commercial tout juste ouvert en Irak

45 personnes secourues et 61 morts. C'est le triste bilan de cet incendie qui a ravagé dans la nuit de mercredi à jeudi un tout nouveau centre commercial dans l'est de l'Irak . Le Corniche Hypermarket Mall, avait été ouvert au public il y a une semaine à peine. Bâtiment de 5 étages, il comprenait des restaurants et un supermarché. Le feu serait parti du premier étage avant d'embrasser complètement la bâtisse. D'après les autorités, la plupart des victimes auraient été asphyxiées . Un habitant a raconté à l'AFP que cinq de ses proches étaient morts dans un ascenseur. Le gouvernement a décrété jeudi, 3 jours de deuil national. Des poursuites judiciaires sont engagées contre le propriétaire du bâtiment et celui du centre commercial. Comme le rapporte AP , Mohammed al-Mayyeh, le gouverneur de la région, a déclaré : « Nous assurons aux familles des victimes innocentes que nous ne serons pas indulgents avec ceux qui sont directement ou indirectement responsables de cet incident », ajoutant que les résultats des investigations préliminaires seraient rendus publics dans 48 heures. Nasir al-Quraishi, un médecin d'une cinquantaine d'années, a raconté à l'AFP qu'il avait perdu cinq membres de sa famille. « Un climatiseur a explosé, le feu a éclaté et nous n'avons pas pu nous échapper. » Plusieurs autres personnes ont témoigné avoir perdu des membres de leurs familles , alors que certains les cherchent encore. Ali Kadhim, un homme de 51 ans, attendait devant la façade noircie du bâtiment, des nouvelles de son cousin, disparu avec sa femme et ses trois enfants. « Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé », a-t-il confié, pendant que les secouristes fouillaient les décombres. « Il n'y a pas de système d'extinction d'incendie », lance Moataz Karim. L'homme de 45 ans s'est précipité à minuit au centre commercial, où il a appris que trois de ses proches étaient portés disparus. Quelques heures plus tard, il a pu identifier deux d'entre eux, aux corps carbonisés, l'un avait commencé à travailler au centre, trois jours plus tôt. De nombreuses images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des gens, y compris des enfants, appelant à l'aide depuis le toit. Du côté des autorités , Mohammed al-Miyahi a souligné que « cette tragédie (…) impose une révision rigoureuse de toutes les mesures de sécurité ». Le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani a ordonné une « enquête approfondie » afin d'identifier les « lacunes » et de prévenir de nouveaux drames. Le Grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité de l'islam chiite en Irak, a présenté ses condoléances aux familles. Cet incendie n'est malheureusement pas le premier feu que le pays connaît, les normes de sécurité sont souvent ignorées dans le secteur de la construction. En septembre 2023, au moins 100 personnes avaient également été prises au piège par les flammes dans l'incendie d'une salle de mariage bondée. En juillet 2021, un incendie dans l'unité Covid d'un hôpital du sud de l'Irak avait aussi fait plus de 60 morts.

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