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Un complot « terroriste » déjoué en Égypte, trois suspects abattus

Un complot « terroriste » déjoué en Égypte, trois suspects abattus

Le Parisien20-07-2025
Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère égyptien de l'Intérieur annonce que trois personnes sont décédées lors d'une intervention dans une « cache de militants » située dans un quartier proche du
centre-ville du Caire
. Il précise que les tirs ont commencé lorsque deux suspects ont tiré « au hasard sur les forces (de l'ordre) et la zone environnante » avant d'abattre également un passant.
Cette descente de police visait à empêcher un complot « terroriste » attribué au mouvement Hasm, la branche armée des Frères musulmans, interdits en Égypte depuis
l'arrivée au pouvoir du général Abdel Fattah al-Sissi
.
Après la reprise en main de l'armée par celui-ci,
plusieurs milliers de leurs militants ont été emprisonnés
. Le mouvement Hasm, lui, accusé de plusieurs tentatives d'assassinat et attentats à la bombe entre 2016 et 2019, avait depuis disparu de la scène publique.
Le raid aurait été organisé à la suite de renseignements récents selon lesquels le mouvement « se préparait à relancer ses activités et à commettre
des opérations hostiles
visant des installations de sécurité et économiques », comme le rapporte l'AFP. Le communiqué cite aussi les noms de cinq dirigeants présumés du « complot », tous membres du mouvement Hasm et
tous condamnés par contumace
à des peines de prison à perpétuité, pour une série d'attentats qui ont secoué l'Égypte à la suite du renversement en 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.
Depuis
la destitution de Morsi
, l'administration du président actuel al-Sissi s'est souvent vantée d'un retour à la « paix et la sécurité », mais au prix d'une décennie de répression qui a étouffé toute forme de dissidence, selon des groupes de défense des droits humains.
Le ministère de l'Intérieur a également affirmé que l'un des suspects tués
lors de la fusillade
avait reçu une formation militaire avancée « dans un pays voisin », avant d'entrer illégalement en Égypte pour mener des attaques.
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Sciences Po Lille annule l'inscription d'une étudiante gazaouie accusée d'antisémitisme

ANTISÉMITISME - La décision a été prise rapidement. L'Institut d'études politiques de Lille a annoncé ce mercredi 30 juillet l'annulation de l'inscription d'une étudiante gazaouie, après avoir découvert des publications sur les réseaux sociaux, dénoncées comme « haineuses », « antisémites » et relevant de l' « apologie du terrorisme » ou « de crimes contre l'humanité » selon plusieurs membres du gouvernement, qui ont annoncé que la justice a été saisie. « Après concertation avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le Rectorat de Région académique et la Préfecture, la direction de Sciences Po Lille a pris la décision d'annuler l'inscription prévue de cette étudiante dans notre établissement », écrit Sciences Po Lille sur son compte X. Le contenu de certaines publications de cette étudiante sur les réseaux sociaux depuis deux ans « entre en contradiction frontale avec les valeurs portées par Sciences Po Lille, qui lutte contre toute forme de racisme, antisémitisme et discrimination, ainsi que contre tout type d'appel à la haine, contre quelque population que ce soit », a souligné l'école. Dans une publication sur les réseaux sociaux, l' Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) avait accusé la jeune femme d'avoir appelé à « l'extermination des Juifs » et d'avoir « félicit[é] Hitler ». « Sciences Po Lille ne peut pas être une passerelle pour les discours néonazis », avait affirmé l'association. Une étudiante venue grâce consulat français à Jérusalem Sollicité par l'AFP, Sciences Po Lille a expliqué avoir « accueilli cette étudiante sur proposition du consulat général de France à Jérusalem ». « Elle est venue en France via la diplomatie française », précise-t-on. La jeune fille a été hébergée provisoirement dans le logement du directeur de Sciences Po Lille, où il ne vit plus, « dans l'attente du logement universitaire qui lui était réservé » explique également l'établissement. « Qu'ils viennent de Gaza ou d'ailleurs, des étudiants internationaux tenant ou relayant de tels propos n'ont pas leur place dans notre pays », avait écrit le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste avant l'annonce de la décision de Sciences Po Lille. « J'ai d'ores et déjà fait saisir le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale », avait-il prévenu. De son côté, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a souligné sur X avoir « demandé de faire fermer ce compte haineux, et donné instruction au préfet de saisir la justice », martelant : « les propagandistes du Hamas n'ont rien à faire dans notre pays ». Le préfet du Nord a indiqué sur le même réseau avoir saisi le paquet de Lille « à la suite des propos intolérables tenus sur les réseaux sociaux ». La rectrice Sophie Béjean a annoncé, toujours sur X, son intention d'effectuer un signalement à la procureure. « Aucun propos antisémite et aucune apologie du terrorisme ne sont tolérables dans les établissements universitaires », écrit-elle.

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