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Terrorisme : le djihadisme continue à tuer en Europe

Terrorisme : le djihadisme continue à tuer en Europe

Le Figaro30-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Alors que les projets d'attaques se sont multipliés l'an dernier, les États membres s'inquiètent de la jeunesse des suspects et de l'impact de l'IA, selon le dernier rapport d'Europol.
Une menace djihadiste toujours présente et prépondérante, un rajeunissement inquiétant des suspects (près d'un tiers a moins de 20 ans), une utilisation massive des nouvelles technologies par les propagandistes terroristes de toutes tendances… Le tableau dressé le mois dernier par le rapport annuel d'Europol, l'agence européenne de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme, est plutôt sombre. Et sa directrice exécutive, la Belge Catherine De Bolle, souligne que « le terrorisme et l'extrémisme violent sont des priorités absolues ». L'an dernier, 58 attaques terroristes, toutes idéologies confondues, ont été signalées par 14 pays de l'Union : 34 attentats, 5 tentatives et 19 projets d'attentat déjoués.
Sur ce total, et comme c'est le cas depuis des années, le terrorisme islamiste domine. On a ainsi compté 24 projets criminels djihadistes (6 attentats et 18 projets déjoués) en 2024 contre 14 en 2023 et 6 en 2022. Le rapport, réalisé à partir d'informations fournies par…
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« Pas juste un logement » : à Garches, une colocation solidaire au service de jeunes mamans en précarité
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« Pas juste un logement » : à Garches, une colocation solidaire au service de jeunes mamans en précarité

C'est une ancienne et imposante demeure à la façade blanche, presque austère, située dans le centre de Garches. À l'intérieur de ses murs, une cuisine neuve, huit chambres meublées et des salles de bains adaptées aux nourrissons se dévoilent. Trois colocataires et un bambin animent le salon, coloré par un tas de jouets et de peluches. Devant le regard attentif d'Henriette, sa mère, Ilian, dix mois, tient debout, tout sourire. Il est soutenu par « tata Maëlys » et « tata Aude », qui ont choisi de vivre avec eux dans cette colocation particulière. À lire aussi À Rouen, la colocation solidaire pour ne pas se retrouver seule avec un bébé Henriette n'avait pas d'autre choix que de s'installer ici. « Le papa de mon fils est décédé alors que j'étais enceinte de quatre mois, raconte-t-elle, d'une voix apaisée. Je voulais être entourée. » Deux jours après la naissance d'Ilian, Henriette et lui ont emménagé dans cette « colocation solidaire », dont le loyer s'élève à 400 euros par mois. Trois femmes, étudiantes ou salariées, ainsi qu'une autre mère de famille et son enfant les y accompagnent. « L'environnement est actif, nous avons toutes des vies différentes, alors j'ai été entraînée par le rythme positif de la colocation », se réjouit Henriette. Son fils est souriant, il babille. « Le médecin remarque qu'il est sollicité durant la journée. Il est très réactif », complète-t-elle fièrement. Une aide à la formation et au travail Cette maison, « très vivante » selon toutes ses locataires, a repris vie en août 2024 grâce à l'association La Maison de Marthe et Marie, qui en est propriétaire. « Ce n'est pas juste un logement, le but est de proposer un tremplin pour l'autonomie à la sortie », détaille Florence Garcia, responsable des colocations de Garches et Courbevoie, les deux seules d'Île-de-France en plus de celles de Paris.'association accueille des femmes quand elles sont enceintes ou en fin de grossesse et les héberge généralement jusqu'au premier anniversaire de leur enfant. « Nous faisons également en sorte que les mamans disposent de toutes les aides auxquelles elles ont le droit. Nous les aidons à chercher du travail, une formation… », développe Florence Garcia. La salariée, qui gère aussi la maison de Courbevoie, s'occupe de ce volet. Elle vérifie aussi que les aides auxquelles les mères sont éligibles. En Île-de-France, quatorze places sont destinées aux futures mamans. Chaque année dans la région, entre 250 et 300 demandes de femmes enceintes sont reçues. Alors, il y a des sélections. « Nous accueillions par exemple des femmes en précarité financière, qui ont subi des violences conjugales ou dont la famille s'est éloignée à la suite de l'annonce de la grossesse », explique la responsable d'antenne. Une proximité avec les milieux conservateurs qui pose question D'aucuns soupçonnent la Maison de Marthe et Marie, dont les noms font écho à la Bible, de poursuivre d'autres objectifs. L'association a notamment été citée par Famille chrétienne parmi les « initiatives qui disent non à l'IVG ». À ce titre, en 2017, le Front de gauche avait demandé au conseil régional d'Île-de-France de ne plus subventionner la structure. « Les gens qui ont une cause veulent rallier les autres à la leur. Nous ne sommes pas militants, nous voulons juste mener notre mission sociale », réfute l'association. De la même manière, la structure considère-t-elle justifie-t-elle sa participation aux « Nuits du bien commun » comme un moyen de « financements importants » parmi d'autres. Des collectifs dénoncent ces événements de récolte de fonds créés par le milliardaire d'extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Dans la Maison de Marthe et Marie de Garches, les enfants et les mères bénéficient aussi de l'aide des autres colocataires dans les tâches quotidiennes. Ces dernières leur donnent aussi un coup de main pour s'occuper des enfants et leur apportent un soutien émotionnel. « Quand elles rentrent du travail, elles viennent nous parler, proposent parfois de balader Ilian, de lui donner à manger », énumère Henriette, très reconnaissante. « L'entraide va dans les deux sens » Elle n'est pas la seule à se réjouir des bienfaits de la vie en communauté. « C'est trop chouette, on voit grandir les enfants, jubile Maëlys, étudiante en psychologie. Et l'entraide va dans les deux sens, on se prête des affaires, je me suis déjà fait emmener à la fac en voiture… » Jeux, discussions, promenade, repas... Tous les jours, les colocataires partagent des moments avec les mamans et leurs enfants. Dans quelques semaines, Aude, l'une des trois colocataires « volontaires », quittera la maison. Elle emménagera dans un studio à cinq minutes d'ici. « Je prévois déjà des soirées pyjamas avec Ilian », se rassure-t-elle.

La vente de points de permis de conduire de personnes décédées, un business lucratif qui profite d'une faille
La vente de points de permis de conduire de personnes décédées, un business lucratif qui profite d'une faille

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

La vente de points de permis de conduire de personnes décédées, un business lucratif qui profite d'une faille

Les points de permis de personnes décédées se négocient sur internet, en toute illégalité, auprès d'auteurs d'infractions routières qui les achètent pour éviter la perte de leur permis de conduire. Le ministre de l'Intérieur reconnaît que le fichier national du permis de conduire n'est pas à jour, tout minimisant l'ampleur du phénomène. Chaque année, plus de 55 000 conducteurs voient leur permis de conduire invalidé, suite à la perte de leurs 12 points, selon l'Observatoire national de la sécurité routière. Pour éviter le couperet, certains choisissent de payer les points d'un prête-nom afin qu'il accepte d'être désigné en tant qu'auteur de l'infraction routière. Les points de permis d'un défunt sont recyclés et monnayés Après un décès, les héritiers devraient demander l'annulation du permis de conduire du défunt. En pratique, la démarche n'étant pas obligatoire, la formalité n'est jamais effectuée. Publicité Cette faille, qui est exploitée depuis des lustres, permet suite à un excès de vitesse constaté par un radar, de désigner un conducteur décédé afin que les points soient retirés sur le permis du défunt et non sur celui du conducteur auteur de l'infraction. Et de cette faille est né un business lucratif, en dépit de lourdes sanctions encourues tant pour l'acheteur que le vendeur. Des petites annonces proposent aux conducteurs dont le permis de conduire est sur la sellette, d'acheter des points de permis. Le trafic se déroule en ligne, sur des sites d'annonces ou les réseaux sociaux. En témoigne cette annonce relevée sur LeBonCoin, sur laquelle le point de permis est vendu à 1 000 €. Annonce sur LeBonCoin, relevée le 4 août 2025 DR Certes, les plateformes d'annonces désactivent ces contenus illégaux dès qu'elles les repèrent, mais elles ne parviennent pas à empêcher que d'autres apparaissent aussitôt. Une sénatrice demande des comptes au ministre de l'Intérieur Face à ce constat, Marie-Claude Lermytte, sénatrice du Nord (Les indépendants) a demandé des comptes à Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. « Il n'existe à ce jour aucune obligation réglementaire de déclarer le décès d'un proche » auprès du système national des permis de conduire qui en recense plus de 53 millions, vient de lui confirmer Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur. Publicité Toutefois, depuis l'ouverture en 2019 des fichiers des décès de l'Insee, le système national des permis de conduire est mis à jour, «ce qui permet d'enregistrer en moyenne plus de 30 000 décès par mois» expose le ministre, sans préciser que le nombre de décès s'élève à 54 000 en moyenne mensuelle. Si l'on considère que 80 % de la population est détentrice du permis, ce sont plus de 43 000 décès qui devraient être inscrits au fichier, chaque mois. De plus, « la mention du décès n'efface pas le dossier du conducteur, mais permet aux services de rejeter tout enregistrement d'infraction commise après à la date du décès », explique Bruno Retailleau. L'Antai (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) évalue ces rejets à 0,04 % des infractions transmises. Impossible toutefois d'évaluer si ce taux faible est lié à une pratique finalement marginale, à la mise à jour parcellaire des fichiers ou à des recoupements inefficients. En attendant, le ministre de l'Intérieur rappelle aux citoyens qu'ils peuvent signaler sur Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) les « réseaux ou sites web en lien avec du trafic de points de permis de conduite afin de saisir les services enquêteurs ».

Céline Pina : «Pourquoi Rokhaya Diallo se trompe quand elle accuse la France d'être hostile aux musulmans»
Céline Pina : «Pourquoi Rokhaya Diallo se trompe quand elle accuse la France d'être hostile aux musulmans»

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Céline Pina : «Pourquoi Rokhaya Diallo se trompe quand elle accuse la France d'être hostile aux musulmans»

Réservé aux abonnés FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans une chronique publiée dans le Guardian ce 4 août, Rokhaya Diallo a déclaré : «quoi que fassent les musulmans français, nous sommes traités en tant qu'ennemi de l'intérieur». La journaliste Céline Pina lui répond. Céline Pina est journaliste et essayiste. Fondatrice de Viv(r)e la République, elle a notamment publié Silence coupable (Kero, 2016) et Ces biens essentiels (Bouquins, 2021). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Dans une tribune publiée le 4 août dans le Guardian, Rokhaya Diallo tente pour la énième fois de montrer que la France serait hostile aux musulmans, considérés comme des ennemis de l'intérieur. Hélas pour elle, tous les exemples de «persécution» qu'elle dénonce sont liés aux islamistes. Elle fait donc un amalgame, on ne peut plus malsain. Un amalgame qui, au passage, met en danger les musulmans. Mais elle n'en a cure. La dénonciation mensongère de la France est devenue une rente de situation et une source de revenu. Pourquoi s'astreindre à un rapport aux faits et à la vérité quand reprendre les accusations des islamistes, comme leur terme «d'islamophobie», s'avère lucratif et donne du pouvoir ? Nous vivons aujourd'hui une époque formidable : pour exister, il n'est plus besoin de faire quelque chose de sa vie…

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