
Notre-Dame de Paris: Plus de 6 millions de visiteurs depuis sa réouverture
Publié aujourd'hui à 23h11 Mis à jour il y a 1 minute
La foule rassemblée devant la cathédrale Notre-Dame à Paris pour honorer le pape François, dont les cloches ont sonné 88 fois après son décès le 21 avril 2025.
AFP
La cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée après l'incendie qui l'avait dévastée en 2019, a accueilli plus de 6 millions de visiteurs depuis sa réouverture en décembre, selon des chiffres publiés dimanche.
«Notre-Dame de Paris est aujourd'hui le monument le plus visité de France», a assuré au journal Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de la cathédrale. «L'émotion suscitée par l'incendie n'a d'égale que celle suscitée par la réouverture», a-t-il ajouté.
Dans le détail, Notre-Dame a accueilli, entre le 16 décembre 2024 et le 30 juin 2025, 6,02 millions de personnes, soit une moyenne de 35'000 visiteurs par jour, selon les chiffres parus dans La Tribune Dimanche. «La fréquentation s'accroît en moyenne de 1000 personnes par jour»
Si cette fréquentation se maintient au second semestre, la cathédrale devrait flirter avec les 12 millions d'entrées en 2025, et ainsi dépasser la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (9 millions de visiteurs en 2024), le Musée du Louvre (8,7 millions), le château de Versailles (8,4 millions) et la tour Eiffel (6,3 millions), selon la même source.
Avant l'incendie qui a dévasté la cathédrale le 15 avril 2019, celle-ci recevait autour de «11 millions de personnes» par an, a rappelé Mgr Ribadeau Dumas, même si la méthode de comptage était moins fiable.
Il ne s'agit pas que d'un effet de mode pour le recteur «car chaque mois la fréquentation s'accroît en moyenne de 1000 personnes par jour», a-t-il détaillé au journal. Un nouvel appel aux dons lancé
La flèche de la cathédrale a retrouvé en juin une des 16 statues qui ornaient sa base et les visites des tours reprendront le 20 septembre, d'après le Centre des monuments nationaux (CMN).
Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes après cinq années d'un chantier de restauration titanesque, financé grâce à 846 millions d'euros (791,5 millions de francs suisses) de dons en provenance du monde entier.
Il reste «encore près de 140 millions d'euros», a indiqué Philippe Jost, président de l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, à La Tribune Dimanche. «Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument, […] il nous manque encore au moins l'équivalent», dit-il. Il lance donc un «nouvel appel aux dons» via le site rebatirnotredamedeparis.fr. Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
an hour ago
- 24 Heures
1000 vies: Les F-35 ne sont plus des avions
Opinion L'affaire des avions de combat s'apparente à une série quotidienne de rebondissements médiatiques. Chronique Publié aujourd'hui à 14h06 En bref: Les F-35 ne sont plus des avions de combat. Ce sont les épisodes d'une série en streaming live sur Play Suisse. Chaque jour, un rebondissement. Un e-mail oublié, un lobbyiste en surchauffe, un général ou un conseiller fédéral qui dit l'inverse de la veille. C'est pire qu'un trend sur Google, ou qu'une papesse du vernis à ongles: pourrait-on quémander un dôme d'acier antiscandale? Ou une toute petite demi-heure sans qu'un nouveau pataquès ne surgisse en alerte TikTok du tarmac des ennuis? Ça donne envie de se sacrifier pour la patrie en courant dans les tranchées, tous ces brillants officiers et négociateurs, pas vrai? La Suisse voulait des chasseurs furtifs, elle se retrouve avec des grenades à retardement médiatiques. Cela pour la «police du ciel» d'une armée devenue d'opérette, intégrée à rien, à la mission imprécise et au budget incertain: on vise 1% du PIB vers 2035. Un objectif si minimal qu'il ressemble à une arme secrète: il s'agit sans doute de faire mourir de rire, du Kremlin au Pentagone. Complot ou incompétence? Maladresse ou stratégie? On a déjà eu des évaluations classées top-secret et devenues top suspectes. Des réunions avec les Américains, où le mot «neutralité» était rangé dans la corbeille à papier. Des audits qui donnent des sueurs froides aux pilotes avant même qu'ils aient mis leur casque. Des communiqués où l'on parlait «d'avions les plus performants du monde», tout en oubliant de préciser que, parfois, ils refuseraient de décoller par mauvais temps, que le prix de la maintenance est énorme, que le work in progress du F-35 impliquera encore moult difficultés surprenantes. Et désormais, Berne bafouille une rumeur de mauvaise compréhension du «coût fixe» ici, un contrat mal ficelé là. C'est écrit en anglais, voyez-vous. Et où sont les bombinettes – forcément archicoûteuses – qui devraient aller avec? Au pays dit des banques, on est en délicatesse avec la comptabilité. Bien du plaisir à la Commission de gestion du Conseil national qui a décidé d'enquêter. Car la Suisse n'achète pas 36 avions, mais voit trente-six chandelles et fait une master class en géopolitique embarrassée. Allez, nous finirons sûrement par les avoir, ces jolis avions, ne serait-ce que parce que les décideurs politiques et militaires s'accrocheront à la dilution des responsabilités plutôt qu'à corriger les énormités et erreurs. Et puis, faut pas fâcher Trump, n'est-ce pas? Outil de défense, le F-35 restera un abonnement à la polémique, mais tout le monde fera semblant de rien. Les Gripen de jadis, qu'on avait rejetés à coups de bulletins, font aujourd'hui figure de bon vieux projet rationnel. À croire que la vraie menace n'était pas dans le ciel, mais dans les appels d'offres. Les militaires comme les politiques adorent les expressions lyrico-sentencieuses un peu bêtes, genre «théâtre des opérations» ou «théâtre de guerre». Soupirons que quel que soit l'avenir de la guerre par ici, nous aurons au moins eu le théâtre de patronage. Chers contribuables, soyez gentils de laisser votre argent dans le chapeau à la fin du spectacle. Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
30 ans de travaux: À Paris, on s'est baigné dans la Seine
La capitale a ouvert trois sites de baignade plus de cent ans après les derniers plongeons dans son fleuve. Le grand public a pu accéder à trois sites surveillés. Reportage. Ariane Hasler - Paris Publié aujourd'hui à 08h16 Des Parisiens nagent dans la Seine, dans une eau à 26 degrés. (AP Photo/Thomas Padilla) En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
«Nous perdons le contact avec les chiens»
Spécialiste suisse des chiens de protection de troupeaux et des loups, Jean-Marc Landry réagit à l'étude australienne qui démontre l'impact totalement sous-estimé des chiens sur l'environnement. Publié aujourd'hui à 08h21 Marchairuz, le 19 novembre 2021. Jean-Marc Landry, spécialiste du loup. Ici il relève les images des caméras placées sur le passage des meutes. 24heures/Odile Meylan En bref: Le chien est un loup pour l'homme? C'est surtout un loup qui a mieux réussi à évoluer que les autres en devenant un chien. À l'origine, le chien était un loup. Et aujourd'hui, il y en aurait 1 milliard sur la planète, contre 250'000 loups. Le chien a donc beaucoup mieux réussi son évolution. Il l'a tellement bien réussie que, quand il pose des problèmes, on hésite à en parler. C'est encore un sujet très sensible et largement tabou. Pourquoi ce silence? Je pense que nous perdons le contact avec les chiens. On ne sait plus comment ils fonctionnent, et on ne connaît plus leur langage. Quand j'étais gamin, il y avait des chiens dans les fermes, et nous apprenions comment nous comporter avec. Aujourd'hui, on les laisse manger à table et ils prennent parfois la place d'un enfant dans la famille. Malgré cela, on voit bien qu'il y a de plus en plus de gens qui ne maîtrisent pas leur chien. Les gens demandent de la liberté pour leur animal, mais ils ne le contrôlent plus. Et pourtant, on doit maîtriser son chien. C'est important pour sa sécurité comme pour celle des autres. Pourquoi? Parce qu'ils ont un impact sur la faune, qui est sous-estimé, et sur les humains. On le voit avec le nombre d'accidents, de morsures et même de morts, parfois. Pourtant, le sujet reste tabou, alors que nous avons un prédateur qui vit chez nous, à la maison, et qui dort parfois sur notre lit. Même quand un chien pose clairement problème, il est de plus en plus difficile pour un vétérinaire cantonal de le faire euthanasier. Que pensez-vous de leur impact chimique sur l'environnement? C'est un autre point très intéressant de l'étude. En Suisse, nous avons observé des effets similaires avec le bétail. On vermifuge tellement les animaux de rente que cela impacte considérablement les sols et les insectes. En Suisse, cet impact n'est pas mesuré, mais il y a eu une étude dans la région de Zurich qui a montré que certains parasites (Neospora caninum) passent du chien aux bovins, et qu'ils provoquent des avortements. C'est pour cela que les paysans ont fait campagne en demandant aux gens de ramasser les crottes de leurs chiens. Environnement, chiens et loups Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Jocelyn Rochat a travaillé pour le Nouveau Quotidien, le Journal de Genève, L'Hebdo et Télétop Matin. Il écrit désormais dans Le Matin Dimanche, la Tribune de Genève et 24 Heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.