
Irwin Cotler et des personnalités juives demandent à Israël de mettre fin à la guerre
(Ottawa) L'ancien ministre libéral de la Justice Irwin Cotler s'est joint à des milliers de Juifs qui ont appelé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à mettre fin à la guerre et à la famine à Gaza.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Ce militant de longue date des droits de la personne, fervent partisan d'Israël, a signé une lettre ouverte affirmant que la politique du premier ministre Nétanyahou envers les Palestiniens « cause des dommages durables à Israël » et compromet les perspectives de paix.
La lettre, rédigée par un groupe appelé London Initiative, affirme que la politique d'Israël et son incapacité à réprimer la violence des colons en Cisjordanie ont de « graves conséquences » pour les communautés juives du monde entier.
Le document qualifie les restrictions de l'aide israélienne à Gaza de « désastre moral et stratégique » qui offre une « victoire de propagande au Hamas » et compromet l'important travail de lutte contre le Hamas et l'Iran.
La lettre est également signée par le philanthrope canadien Charles Bronfman, l'un des fondateurs du programme Birthright, qui permet à de jeunes juifs de voyager en Israël.
M. Nétanyahou ne semble pas avoir répondu directement à la lettre depuis sa publication il y a une semaine, bien qu'il ait défendu la guerre dimanche, soutenant que le seul choix d'Israël était de vaincre complètement le Hamas.
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Un hélicoptère s'écrase en combattant un incendie de forêt
Un imposant panache de fumée était visible à Bayers Lake, à quelques kilomètres de Long Lake, en Nouvelle-Écosse, le 12 août dernier. Un hélicoptère s'écrase en combattant un incendie de forêt (Halifax) Un pilote a été secouru vendredi après qu'un hélicoptère du ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse s'est écrasé en eau peu profonde alors qu'il participait aux opérations de lutte contre les incendies. La Presse Canadienne D'autres pompiers de la région ont rapidement atteint l'appareil accidenté dans le comté d'Annapolis, en Nouvelle-Écosse, et ont trouvé le pilote conscient, selon un communiqué du ministère. Le pilote était seul à bord de l'appareil et parlait aux autres pompiers avant d'être emmené pour une évaluation médicale, précise le communiqué. « Nous sommes soulagées d'apprendre que le pilote impliqué dans l'écrasement d'hélicoptère près d'Halifax est sain et sauf et reçoit des soins, a expliqué Eleanor Olszewski, ministre fédérale de la Gestion des urgences, dans une publication sur les réseaux sociaux. L'appareil participait aux opérations de lutte contre les incendies de forêt en Nouvelle-Écosse. Nous leur sommes reconnaissants de leur service et leur souhaitons un prompt et complet rétablissement. » Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a également publié un message souhaitant un prompt rétablissement au pilote. « Merci à tous ceux qui sont intervenus si rapidement pour atteindre l'appareil et apporter leur soutien », a écrit M. Houston. L'hélicoptère s'est écrasé alors qu'il luttait contre l'incendie de Long Lake, qui brûle de manière incontrôlable depuis mercredi dans la vallée de l'Annapolis. L'incendie est passé de trois à quatre kilomètres carrés au cours des deux derniers jours, forçant l'évacuation d'une centaine de maisons dans la région très boisée de West Dalhousie, à environ 125 kilomètres à l'ouest d'Halifax. Les autorités ont déclaré que l'accident s'est produit peu avant 16 h 30, heure locale. Le ministère des Ressources naturelles a déclaré qu'il ne divulguerait pas l'identité du pilote, par respect pour sa vie privée. Transports Canada a été informé de l'incident, a indiqué le ministère. Un porte-parole du Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage d'Halifax a indiqué qu'un hélicoptère Cormorant avait été dépêché sur les lieux pour prêter main-forte. L'accident est survenu après que les responsables des incendies ont déclaré vendredi craindre que de nouveaux incendies de forêt ne se déclarent dans les jours à venir, après que des orages ont frappé la province jeudi soir et jusqu'en matinée. Le directeur de la protection des forêts, Jim Rudderham, a expliqué que la foudre peut pénétrer profondément dans le sol. « Les couches profondes du sol sont très sèches, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse virtuelle. La foudre est très puissante. Elle peut s'enfoncer dans le sol et mettre un certain temps à repartir avec le feu […] Elle pourrait mettre du temps à réapparaître. » M. Rudderham a indiqué que c'était une mauvaise nouvelle pour une province déjà aux prises avec 11 incendies de forêt. Il a ajouté que les autorités provinciales avaient demandé jeudi l'aide de bombardiers d'eau d'une autre province, mais que ces appareils n'avaient pas pu se rendre en Nouvelle-Écosse en raison de la longue ligne d'orages. La disponibilité des bombardiers d'eau est limitée en raison des incendies de forêt qui sévissent dans le Canada atlantique, a-t-il dit. Cependant, vendredi après-midi, le ministère des Ressources naturelles a annoncé que deux bombardiers d'eau CL-415 du Québec avaient commencé à travailler sur l'incendie de Long Lake, dans le comté d'Annapolis, à 15 h 30. Dave Steeves, porte-parole du ministère, a déclaré que les hélicoptères utilisés par la Nouvelle-Écosse pour éteindre les incendies sont efficaces. « Je suis pompier professionnel depuis plus de 20 ans maintenant et nos ressources héliportées sont extrêmement efficaces, a-t-il déclaré. Nous disposons d'un groupe de pilotes très talentueux. » M. Rudderham a acquiescé. « La grande majorité de nos incendies de forêt sont facilement maîtrisés grâce à nos engins, a-t-il dit. N'oubliez pas que nous traversons une année difficile et que tous les organismes sont occupés en ce moment, mais nous continuons d'enquêter et d'examiner les options possibles pour déterminer la meilleure solution pour nous. » Bien que les orages aient déversé de la pluie sur certaines zones, cela n'a pas suffi à réduire le risque de nouveaux incendies de forêt, a expliqué M. Rudderham. « Nous acceptons n'importe quelle humidité, a-t-il ajouté. Mais il fait très sec là-bas et cela n'a pas suffi à nous aider. » M. Steeves a indiqué que les températures plus douces et l'humidité plus élevée aidaient les pompiers, mais que « la situation reste relativement explosive ». La municipalité régionale d'Halifax a confirmé vendredi soir qu'un incendie près du lac Susies, en périphérie de la ville, était désormais maîtrisé.


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3 hours ago
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Le message à retenir de l'élan souverainiste des jeunes
Grand spectacle de la fête nationale au parc Maisonneuve, à Montréal Le message à retenir de l'élan souverainiste des jeunes Qui l'eût cru ? Alors que Donald Trump menace d'annexer le Canada, la souveraineté du Québec redevient à la mode chez les jeunes. Selon des sondages CROP et Léger, presque la moitié (47 % pour CROP, 48 % pour Léger) des jeunes de 18-34 ans voteraient Oui à un référendum sur l'indépendance du Québec, 20 points de plus qu'il y a un an. Ces chiffres doivent être pris avec un grain de sel, car l'échantillon est faible et la marge d'erreur élevée. Mais on ne peut pas ignorer la tendance qui se dessine, d'autant que les jeunes sont souvent des précurseurs en politique. Ce sont eux qui ont amorcé la vague orange de Jack Layton, eux qui ont appuyé Justin Trudeau les premiers. Il faut donc porter attention au message des jeunes, qui ont un poids démographique et électoral appréciable. La cohorte des 18-34 ans représente 21 % de la population du Québec, presque autant que les baby-boomers qui ont largement dominé la pyramide des âges pendant des décennies. Mais il reste difficile d'expliquer le regain de popularité de la souveraineté chez les jeunes, dans un contexte où les anciens moteurs qui propulsaient le souverainisme manquent de carburant. La défense du français et de la culture québécoise ? Ce n'est pas ce qui galvanise les jeunes, si l'on se fie à une enquête diffusée par l'Institut de la statistique du Québec, cette semaine. Cinéma, télévision, radio, livres… de toutes les cohortes, ce sont les jeunes qui s'intéressent le moins au contenu québécois. Et de loin. Chez les jeunes, le contenu anglophone a la cote. L'idéal de la social-démocratie ? Aujourd'hui, les contribuables ont l'impression de ne pas en avoir pour leur argent, alors les services publics craquent de partout. Le désir de prendre le contrôle de sa destinée ? On n'est plus à l'époque où les anglophones contrôlaient le Québec. Alors, qu'est-ce qui a fait bouger l'aiguille ? Peut-être le dépit des jeunes face à leur avenir… Les jeunes sont les principales victimes de la détérioration récente du marché du travail. Chez les 15-24 ans, le taux de chômage atteint presque 15 % au Canada, un sommet depuis 2010. Et ça pourrait se corser avec l'intelligence artificielle qui menace les postes des premiers échelons. Déjà que les jeunes n'arrivent plus à acheter une maison à cause de l'explosion des prix de l'immobilier qui a permis à leurs aînés de s'enrichir. Déjà qu'ils subissent de plein fouet la hausse des loyers qui touche moins ceux qui ont un logement depuis longtemps. Financièrement coincés, les jeunes peuvent avoir l'impression que les partis fédéralistes, au pouvoir depuis des années à Ottawa comme à Québec, n'ont pas pris leurs problèmes assez au sérieux. Même si Mark Carney promet de doubler la construction d'habitations, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) prévoit plutôt que les mises en chantier vont fondre jusqu'en 2027 et se retrouver 13 % en dessous du niveau de 2024. Par ailleurs, le premier ministre s'est empressé d'éliminer la taxe carbone fédérale dès son arrivée au pouvoir. Il parle de faire du Canada une puissance énergétique, ce qui plaît à l'Alberta, mais cadre mal avec les valeurs des jeunes, pour qui la protection de l'environnement est un enjeu existentiel. Cela peut expliquer leur désillusion face au système en place. Reste que la souveraineté du Québec est une avenue bien périlleuse face aux menaces de Donald Trump. Il vaut mieux se serrer les coudes que de se déchirer, et faire le jeu du président des États-Unis. Justement, l'appui à l'indépendance a chuté chez les Québécois plus âgés, depuis le début de la guerre tarifaire. Mais les jeunes hommes – plus antisystèmes – peuvent avoir l'impression qu'un Québec indépendant défendrait mieux leurs intérêts spécifiques, comme la gestion de l'offre. Au-delà de ces considérations, les jeunes peuvent être inspirés par la victoire du Parti québécois (PQ) aux trois dernières élections complémentaires. Le chef Paul St-Pierre Plamondon suscite un enthousiasme qu'on ne retrouve pas dans les autres partis. Il a le flair de parler de sujets qui touchent les gens, comme le temps d'écran chez les jeunes. Et en promettant un référendum dès son premier mandat, il a eu le courage de remettre à l'agenda une option qui sentait la nostalgie. L'idée peut être attirante pour les jeunes qui n'ont pas vécu les tensions politiques et les chicanes familiales des référendums – 1995… ça fait 30 ans. Brandir l'épouvantail de la souveraineté ne sera donc pas suffisant pour faire peur aux électeurs tentés de voter péquiste. D'ailleurs, 30 % de ceux qui appuient le PQ voteraient Non en cas de référendum, ce qui est inhabituel. Mais brandir la souveraineté ne sera pas suffisant non plus pour répondre aux aspirations des jeunes qui ne sont pas assez naïfs pour croire que l'indépendance résoudra tous les enjeux auxquels ils sont confrontés au quotidien. Le « livre bleu » que le PQ doit présenter d'ici le début de 2026 sera donc un test important. Mais tous les partis – souverainistes ou pas – devraient réfléchir sérieusement à ce qu'ils proposent aux jeunes. Pour se renouveler, il faut plus qu'un remaniement ministériel à la Coalition avenir Québec ou qu'un changement de chef au Parti libéral et à Québec solidaire. Il faut du contenu. L'heure est venue de redéfinir un État providence où les promesses de la Révolution tranquille ne deviendront pas un fardeau insoutenable pour les générations futures. Il faut rendre le Québec plus productif, inclusif, équitable et vert. Il faut un nouveau contrat social où les jeunes trouvent leur compte.


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4 hours ago
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Les négociations entre Trump et Poutine ont pris fin
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l'Ukraine voire dessiné l'avenir diplomatique et sécuritaire de l'Europe tout entière. Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontrent vendredi après-midi en Alaska ; M. Trump a indiqué jeudi qu'une rencontre trilatérale avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait nécessaire avant tout accord sur la fin de la guerre ; Pour mettre fin à la guerre, la Russie réclame des parties du territoire ukrainien, la fin des livraisons d'armes occidentales dans le pays et que Kyiv renonce à une possible adhésion à l'OTAN. Les pourparlers avec Donald Trump ont été « constructifs » et « respectueux », a affirmé le président russe Vladimir Poutine en conférence de presse après la rencontre. « Les négociations en petit comité ont pris fin », a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu'il soit clairement établi dans l'immédiat s'il y aura d'autres discussions. En attendant, les journalistes ont été invités à entrer dans la salle de presse sur la base militaire Elmendorf-Richardson, où les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune, devant un fond bleu portant l'inscription « Pursuing Peace » (« Œuvrer pour la paix »). L'impulsif président américain avait prévenu qu'il claquerait la porte très vite en cas d'impasse, une menace qu'il n'a donc pas mise à exécution. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Entamée peu après 11 h 30 locale (15 h 30 heure de l'Est), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, a duré près de trois heures. Ce sommet aux enjeux considérables s'est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine. Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s'avançait vers lui sur le tarmac. Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes. Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête. Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d'État Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique. De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l'Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu'elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain. « Continuent à tuer » PHOTO RALF HIRSCHBERGER, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président ukrainien Volodymyr Zelensky Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré « compter » sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit. Les soldats russes « continuent à tuer le jour des négociations », a-t-il déploré, tandis que l'armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s'étaient emparés ces derniers jours, lors d'une avancée particulièrement rapide. Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que « cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre », à trois, avec Volodymyr Zelensky. Le choix de l'Alaska est truffé de symboles. Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux États-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l'Amérique et l'Union soviétique se toisaient de part et d'autre du détroit de Béring. Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son entrevue. Vladimir Poutine « a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz. « Donnant-donnant » Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. PHOTO DREW ANGERER, AGENCE FRANCE-PRESSE Des employés installent la scène avant le sommet américano-russe sur l'Ukraine avec le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine à la base conjointe Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025. C'est inacceptable pour Kyiv, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures. Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de l'Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de « donnant-donnant » en matière territoriale. Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. ILLUSTRATION GUILLERMO RIVAS PACHECO, AGENCE FRANCE-PRESSE Une carte de l'Ukraine indiquant les territoires revendiqués par la Russie dans le pays (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson) et en Crimée (annexée en 2014), ainsi que l'avancée des troupes russes, selon les données de l'Institute for the Study of War and AEI's Critical Threats Project au 12 août 2025 Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un « deal » forcément avantageux pour lui. Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une « grande Russie » qu'il voudrait reconstituer.