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Un Israélien tué dans une attaque, deux suspects abattus

Un Israélien tué dans une attaque, deux suspects abattus

La Presse10-07-2025
Le personnel de sécurité israélien se tient à côté d'un corps, sur la scène d'une attaque à l'arme blanche à Gush Etzion, en Cisjordanie occupée, le 10 juillet 2025.
(Jérusalem) Un Israélien de 22 ans a été tué jeudi dans une attaque à l'arme à feu et au couteau dans le sud de la Cisjordanie occupée, dont les deux auteurs présumés ont été abattus, ont indiqué des sources israéliennes.
Agence France-Presse
L'attaque s'est déroulée dans une zone commerciale proche du carrefour de Gush Etzion, à une quinzaine de kilomètres de Jérusalem.
Un responsable local a fait savoir à l'AFP que l'homme ayant été attaqué était de nationalité israélienne.
L'armée israélienne a affirmé que « deux terroristes » avaient mené cette attaque « à l'arme à feu et au couteau ».
« Des soldats et d'autres forces de sécurité présentes sur place ont ouvert le feu sur les terroristes et les ont neutralisés », a-t-elle ajouté, précisant que ses troupes encerclaient la ville de Halhoul et que des barrages routiers avaient été mis en place dans les alentours.
La police israélienne a indiqué que les deux assaillants étaient originaires de Halhoul, une ville palestinienne, près d'Hébron.
« Le chaos et la panique régnaient lorsque nous sommes arrivés sur les lieux » de l'attaque, a déclaré Avraham Zeibald, un membre du Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge.
« Nous avons vu un homme d'une vingtaine d'années étendu au sol, inconscient, sans pouls ni respiration et présentant de très graves blessures par balles », a-t-il ajouté. « Nous avons malheureusement dû constater son décès sur place ».
Dans un incident distinct, dans le nord de la Cisjordanie, l'Autorité palestinienne avait annoncé plus tôt jeudi qu'un Palestinien avait été tué par des tirs israéliens.
L'armée israélienne dit avoir « neutralisé » au cours d'une opération un homme ayant poignardé et blessé un de ses soldats.
Les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis le début de la guerre dans la bande Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Au moins 953 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.
Dans le même temps, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
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Valiente, chef des enquêtes au sein de ce groupe de défense des droits humains qui offre une assistance psychologique et juridique à distance aux familles des expulsés. Cristosal a mis sur pied une base de données avec l'aide des familles ayant vu les noms des expulsés sur une liste non officielle publiée par la presse américaine ou reconnu leurs proches dans des vidéos lors du transfert des Vénézuéliens vers le Cecot. L'avocate Ruth Lopez, responsable anticorruption de Cristosal, travaillait à orienter juridiquement ces familles lorsqu'elle a été arrêtée le 18 mai et accusée de détournement de fonds par le parquet salvadorien. 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Une 26e personne exécutée au pays cette année
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Une 26e personne exécutée au pays cette année

(Starke) Un homme qui a abattu deux personnes devant un bar de Floride dans le cadre d'une tentative de vengeance a été exécuté mardi. Il s'agit de la 26e exécution aux États-Unis cette année. David Fischer Associated Press Michael Bernard Bell, 54 ans, a été déclaré mort à 18 h 25 après avoir reçu une injection létale à la prison d'État de Floride près de Starke, a déclaré Bryan Griffin, porte-parole du gouverneur Ron DeSantis. Bell avait été reconnu coupable en 1995 et condamné à mort pour les meurtres de Jimmy West et Tamecka Smith. Lorsque le directeur de l'équipe a demandé à Bell s'il avait un dernier mot, il a répondu : « Merci de ne pas m'avoir laissé passer le reste de ma vie en prison. » PHOTO FOURNIE PAR LE DÉPARTEMENT PÉNITENTIAIRE DE LA FLORIDE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Michael Bernard Bell Avec la mort de Bell, le nombre d'exécutions aux États-Unis a dépassé d'une personne le total de l'année dernière, alors qu'il reste plus de cinq mois à courir. Le nombre annuel d'exécutions a globalement diminué à l'échelle nationale au cours de ce siècle, après avoir atteint un pic de 98 en 1999. De 1995 à 2006, on comptait en moyenne environ 67 exécutions par an. John Blume, directeur du Death Penalty Project de l'école de droit de Cornell, affirme que la hausse des exécutions ne semble pas liée à un changement du soutien public à la peine de mort ni à une augmentation du taux de condamnations à mort, mais plutôt au pouvoir discrétionnaire des gouverneurs des États. « Un certain nombre de ces personnes exécutées sont des personnes qui sont dans le système depuis longtemps ; elles sont dans le couloir de la mort depuis longtemps », a expliqué M. Blume, ajoutant que certains dirigeants et procureurs généraux agressifs « veulent exécuter ces personnes ». Il a évoqué un décret présidentiel de grande envergure signé par le président Donald Trump dès son retour au pouvoir, visant à exhorter les procureurs à requérir la peine de mort et à préserver la peine capitale dans les États. « Le point de vue le plus cynique serait : cela semble important pour le président, donc cela les intéresse », a ajouté John Blume à propos des gouverneurs. Le porte-parole du Département des services correctionnels de Floride, Ted Veerman, a déclaré mardi que le département était bien préparé à s'acquitter de sa mission, telle que définie par les tribunaux et le gouverneur. Bell serait la huitième personne exécutée en Floride cette année, une neuvième étant prévue plus tard ce mois-ci. L'État a exécuté six personnes en 2023, mais une seule l'année dernière. La Floride a exécuté plus de personnes que tout autre État cette année, le Texas et la Caroline du Sud étant ex æquo à la deuxième place avec quatre chacun. L'Alabama a exécuté trois personnes, l'Oklahoma en a tué deux, et l'Arizona, l'Indiana, la Louisiane, le Mississippi et le Tennessee en ont chacun exécuté une. Demande de sursis rejetée En décembre 1993, Bell a repéré ce qu'il pensait être la voiture de l'homme qui avait tué son frère par balle plus tôt cette année-là, selon les archives judiciaires. Bell ignorait apparemment que l'homme avait vendu la voiture à Jimmy West. Bell a appelé deux amis et s'est armé d'un fusil AK-47, ont indiqué les autorités. Ils ont trouvé la voiture garée devant un bar et ont attendu. Lorsque M. West, Tamecka Smith et une autre femme ont fini par sortir du bar, Bell s'est approché de la voiture et a ouvert le feu, ont indiqué les autorités. M. West est mort sur place, et Mme Smith est morte sur le chemin de l'hôpital. L'autre femme s'en est sortie indemne. Des témoins ont raconté que Bell avait également tiré sur une foule de curieux avant de prendre la fuite. Il a finalement été arrêté l'année suivante. Bell a ensuite été reconnu coupable de trois autres meurtres. Il avait abattu une femme et son jeune fils en 1989 et tué le petit ami de sa mère environ quatre mois avant l'agression contre les deux victimes, ont indiqué les autorités. Les autorités pénitentiaires ont déclaré que Bell s'était réveillé à 6 h 30 mardi et avait pris son dernier repas, composé d'une omelette, de bacon, de pommes de terre maison et de jus d'orange. Il avait rencontré un conseiller spirituel, mais n'avait reçu aucune autre visite. La Cour suprême des États-Unis a rejeté mardi la demande de Bell de sursis à exécution. Ses avocats ont soutenu dans leur requête que l'exécution de Bell devait être suspendue en raison de preuves récemment découvertes concernant les témoignages. Mais les juges ont rejeté cet argument à l'unanimité la semaine dernière, soulignant les preuves accablantes de la culpabilité de Bell dans un avis de 54 pages. Les journalistes de l'Associated Press Kate Payne, à Tallahassee, en Floride, et Freida Frisaro, à Fort Lauderdale, en Floride, ont contribué à cette dépêche.

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