De sucre et de caféine à la Société des arts technologiques
De sucre et de caféine à la Société des arts technologiques
La Société des arts technologiques lance une nouvelle série, Rush de sucre, qui se tiendra sur quatre samedis, les 12 juillet, 9 août, 13 septembre et 25 octobre.
Le mariage café et pâtisserie sera chaque fois exploré par un torréfacteur ou une torréfactrice et deux (ou trois) pâtissiers ou pâtissières.
Le samedi 12 juillet, les invités sont Elizabeth Kelly, cofondatrice de Za & Klo torréfactrices, Zébulon Vézina, de la Pâtisserie Zébulon, et Aurélien Kerzerho, de la Pâtisserie Mélilot.
Les mois suivants verront défiler Farine & Cacao, Catherine Lépine-Lafrance (Dinette nationale), Cave à Manger, Aube, Rémy Couture (Crémy), Sonya Sammut (Sachère), Rhubarbe et Michelle Marek, dont les douceurs seront accompagnées des cafés de Portebleue, Jungle et Traffic.
Chaque évènement sera l'occasion de goûter à des créations sucrées exclusives, de participer à des ateliers de dégustation et de découvrir un espace créatif pour petits et grands.
Les DJ du collectif Safar Memories vous feront brûler quelques calories. Et la touche finale ? Un gâteau géant préparé en direct puis servi au public.
L'entrée est libre, les familles sont bienvenues. Ça se passe de 10 h à 15 h.
Consultez la page de l'évènement Rush de sucre
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2 hours ago
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Lama – D'aventures en aventures/Critique
La création du spectacle Lama – D'aventures en aventures, au Centre culturel Desjardins de Joliette, est une fort belle réussite. Une bulle de bonheur pour amateurs de chansons populaires et de théâtre musical. Tout au long de ses 60 ans de carrière, Serge Lama n'a jamais cessé de conjuguer le verbe aimer en chansons. L'artiste aurait voulu être un homme heureux, mais hélas, il n'a jamais pu fermer sa blessure… Et c'est en empruntant ce riche fil rouge que Mélissa Cardona a tissé sa pièce, Lama – D'aventures en aventures, à l'affiche au Centre culturel Desjardins de Joliette, avant d'entamer une tournée au Québec. PHOTO PAUL DUCHARME, FOURNIE PAR LA PRODUCTION D'AVENTURES EN AVENTURES Gaëlle et Éric Paulhus Et c'est une belle réussite, à tous les points de vue : livret, mise en scène, interprétation, conception et éclairages… Si vous aimez le théâtre, la chanson française et que vous aimez vous faire raconter une histoire pleine de rebondissements, allez voir ce spectacle porté par un quatuor d'interprètes polyvalents, ainsi que trois musiciens présents sur scène. Sous l'excellente direction de Gaël Lane-Lépine. Ce dernier quitte même son clavier, par moments, pour défendre un personnage avec aplomb. L'autrice Mélissa Cardona (Lili St-Cyr, Amsterdam…) a créé un spectacle biographique qui résume autant la vie que le parcours de Lama. Elle lui rend hommage, mais sans en faire un être parfait, une hagiographie. Lama était tout sauf un saint. On le voit donc se tromper, trahir, douter, tomber, se relever, recommencer… Et, surtout, chanter. On suit son histoire en 80 minutes bien serrées. Le récit commence par la blessure maternelle à l'enfance. Suivie de la mort d'un premier amour, la jeune musicienne Liliane Benelli, dans un terrible accident de voiture. Lama va s'en sortir, non sans séquelles, et après 14 opérations ! Puis, il y a le succès, les coups de foudre, les séparations, les infidélités, la mort tragique de ses parents happés par un chauffard… Bref, Lama – D'aventures en aventures, c'est l'histoire d'une vie pleine de bonheurs et de malheurs, de succès et d'échecs… L'histoire d'un peu tout le monde, en somme. Une solide distribution La mise en scène de Charles Dauphinais est sobre et efficace. Elle nous transporte habilement d'une période à l'autre, sans changement de décor. À travers 22 chansons signées Lama, des airs connus (Je t'aime à la folie, Les ballons rouges, Les petites femmes de Pigalle), d'autres moins connus. Elles sont interprétées en solo, en duo ou en chœur. Dans le rôle de Lama, de la vingtaine à la cinquantaine, Éric Paulhus est formidable ! D'entrée de jeu, il a fallu quelques minutes à l'auteur de ces lignes pour se remettre de la surprise de voir l'acteur avec cette drôle de perruque, qui lui donne l'air d'un jeune René Simard, époque L'oiseau… Or, on s'habitue rapidement à sa longue et dense chevelure, comme à son fort accent de province. Lorsque Paulhus interprète de sa voix de stentor Je suis malade, l'acteur est bouleversant ! Il a d'ailleurs eu droit à une ovation après sa prestation musicale. PHOTO PAUL DUCHARME, FOURNIE PAR LA PRODUCTION D'AVENTURES EN AVENTURES Éric Paulhus dans le rôle de Serge Lama interprétant Je suis malade Stéphan Côté est touchant en Serge Lama vieillissant. Il est aussi très bon dans les rôles du grand ami et du père de Lama. Élizabeth Duperré et Gaëlle jouent plusieurs personnages ayant traversé des épisodes de la vie du célèbre chanteur. Duperré interprète, entre autres, une Barbara plus vraie que nature, dans l'épisode où le jeune Lama est le protégé de la Dame en noir, au cabaret de L'Écluse, à Paris. À ne pas en douter, les admirateurs du chanteur au Québec vont aimer ce spectacle… à la folie. LAMA – D'aventures en aventures De Mélissa Cardona. Mise en scène : Charles Dauphinais. 8/10 Consultez les dates et les villes de la tournée
La Presse
5 hours ago
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Ensemble bar à vin : de la ferme à la table
La cheffe Nelly Le Gloanec, Alyssa Martone Martel, Lauriane Courcy et Camille Cloutier. Absente de la photo : Safia Barrou. Ensemble bar à vin : de la ferme à la table Le local est vaste, parfaitement situé au cœur du village de Knowlton, et voisin de l'épicerie fine bien connue des gens du coin, La Pantry. Ouvert depuis juin dernier, Ensemble bar à vin a aussi une jolie terrasse. Il s'agit du projet de quatre jeunes femmes, Safia Barrou, Alyssa Martone Martel, Camille Cloutier et Lauriane Courcy, qui peuvent compter sur la cheffe Nelly Le Gloanec. Les deux premières ont fondé l'agence Origine, qui détient la ferme Au Gîte des Oies, ce qui permet le passage de la ferme à la table de produits de qualité, dont du bœuf Highland (le carpaccio au menu avec des légumes marinés est un incontournable) et de l'oie, que l'on sert effilochée ou en arancini (délicieux !). PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Lauriane Courcy a notamment travaillé à la Bête à pain, à Laval, et chez Sae Low, dans le quartier Villeray à Montréal. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La salade de radicchio, betteraves et mousse de chèvre PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La focaccia maison et tapenade d'olive PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Tarte à l'argousier ou gâteau breton avec poire pochée au mélilot ? Le choix est difficile pour le dessert. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La Pantry, qui est à la fois une épicerie fine, un café et une crémerie, est annexée à Ensemble bar à vin. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le grand local d'Ensemble bar à vin a eu plusieurs vies, à la fois commerciales et résidentielles. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Lauriane Courcy a notamment travaillé à la Bête à pain, à Laval, et chez Sae Low, dans le quartier Villeray à Montréal. 1 /6 L'équipe de jeunes femmes est aussi devenue propriétaire de La Pantry, l'épicerie fine voisine, qui a un comptoir à café et à crémerie. Comme pour le bar à vin, elles veulent être des ambassadrices de produits locaux. « Notre menu va changer selon les saisons », indique la cheffe Nelly Le Gloanec, qui se considère comme privilégiée d'avoir accès aux volailles et au bœuf Highland de la ferme Au Gîte des Oies, située à Roxton Falls, pour laquelle elle a eu « un coup de cœur ». Les plats sont à partager, ou pas. À boire, tous les produits et cocktails ou presque sont Québécois, dont le « Negroni d'ici » avec un sirop fraise et rhubarbe, et le Martini avec la liqueur de camerise de Menaud. Côté vins, nous avons pu goûter au Vidal Geisenheim du Domaine des Salamandres, à Hemmingford, et au Oscéloa Muscat, vinifié à Baie-Saint-Paul par la famille Migneron de Charlevoix. La bière vient de deux « voisins », Knowlton Co. et Robin. Dès l'ouverture il y a quelques semaines, l'équipe d'Ensemble bar à vin a senti que son offre répondait à un besoin à Knowlton. Lors de notre visite, un vendredi après-midi, de nombreux curieux s'arrêtaient pour venir y jeter un coup d'œil. Passionnées par tout ce qui touche à l'« hospitalité », Camille Cloutier et Lauriane Courcy aimeraient par ailleurs ouvrir une auberge de jeunesse près de Knowlton pour qu'un séjour dans ce coin coquet des Cantons-de-l'Est puisse être « abordable pour des gens comme nous ». 279, chemin Knowlton, Knowlton Consultez le site d'Ensemble bar à vin
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8 hours ago
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Hugo pop ! Les meilleures séries télé de 2025 (jusqu'à présent)
Oui, le soleil éclatant, les lacs rafraîchissants et les verres de rosé débordants. Mais également la pluie incessante, les bibittes achalantes et la canicule accablante : c'est aussi ça, l'été québécois. Quoi de mieux pour échapper aux désagréments saisonniers que d'engloutir la crème de la crème (glacée) de la télé fabriquée ici et ailleurs ? Adolescence Beaucoup de bruit… pour beaucoup ! Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos La percutante minisérie Adolescence de Netflix vous secouera la tête et vous brassera le cœur comme un tour de Monstre à La Ronde. On y suit un adolescent de 13 ans, élevé dans une banlieue ordinaire du nord de l'Angleterre, qui est accusé d'avoir assassiné une camarade de classe du même âge. De la première à la dernière minute des quatre épisodes d'une heure, tous tournés en une seule prise, on vit quasiment en temps réel l'enfer dans lequel plonge cette famille en apparence normale et aimante. On s'entend, ce n'est pas léger comme divertissement. Mais c'est probablement l'œuvre la plus aboutie et la plus remuante que vous visionnerez cet été entre deux séances de bronzette. Empathie Chat va bien ! Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Le réservoir de superlatifs a été vidé pour encenser la série Empathie de Florence Longpré, qui a enflammé la plateforme Crave au printemps. Et c'est amplement mérité. Sans nous déprimer ni banaliser les enjeux de santé mentale, l'auteure et comédienne nous entraîne dans les corridors d'un hôpital pénitentiaire de Montréal semblable à l'établissement Philippe-Pinel. Au fil des 10 épisodes de cette tragicomédie, on découvre autant l'humanité que les traumatismes qui ont façonné patients et employés de cet institut. C'est bien dosé, bien joué et bien réalisé. L'épisode de la « porte-patio » et du pop-corn rose (le cinquième) accède déjà au titre de classique. The Studio Su-su-super studio ! Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Cette comédie satirique extrêmement brillante d'Apple TV+, qui nage dans les mêmes eaux rigolotes que Hacks, a été un rayon de soleil l'hiver dernier. Les amateurs d'Entourage y retrouveront une critique acerbe des coulisses de la machine hollywoodienne, qui passe par les yeux du patron malhabile d'un important studio de cinéma, campé par Seth Rogen. Oui, c'est niché comme humour et ça parle très fort aux initiés. Mais c'est un feu roulant de blagues, de malaises et d'apparitions surprises géniales (Zoë Kravitz, Zac Efron, Charlize Theron). L'épisode des Golden Globes (le huitième) est délicieux. La finale, quasiment un remake du film Week-end chez Bernie, est encore plus savoureuse. L'appel Se libérer de Mom Boucher Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Sortie en plein mois de janvier, la minisérie L'appel de Luc Dionne (District 31) n'a pas obtenu le rayonnement qu'elle méritait. 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Mr Big Petit truand, gros guet-apens Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Vous aimez la franchise des films Ocean's Eleven ? Vous raffolez des films rétro à la Catch Me if You Can ? Vous devriez adopter la minisérie policière comique Mr Big, en ligne sur la plateforme illico+ depuis cinq mois. À mi-chemin entre un film d'action traditionnel et une comédie de flics, les 10 épisodes de Mr Big nous immergent au cœur d'une cellule spécialisée dans l'organisation de mises en scène, quasiment des pièces de théâtre, pour coincer des criminels impunis. C'est rempli de répliques efficaces, de gadgets d'espion, de faux sang, d'explosions spectaculaires et de costumes parfois farfelus. Bref, on s'amuse beaucoup aux côtés de l'agent double en chef, Jeff Sauvageau, incarné par un François Arnaud particulièrement en forme. 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Bellefleur Une famille moderne Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos J'ai beaucoup aimé la deuxième saison de Bellefleur de la plateforme Crave, qui explore davantage les failles et les tiraillements d'un groupe d'amis de Sherbrooke, dont la loyauté sera testée pendant 10 demi-heures. Épouse abandonnée et maman d'un bébé trisomique, Sarah-Jeanne Labrosse hérite d'une partition plus costaude cette année. Guillaume Cyr aussi. Et Sarah-Maude Beauchesne, en compagnie de Nicola Morel, s'est écrit un rôle particulièrement détestable, qui teste les limites très élastiques de son copain Yan (Marc-André Grondin). La finale nous abandonne sur deux punchs costauds, qui appellent à une troisième saison, laquelle n'a toutefois pas encore été confirmée. Mais on s'entend que ça sent bon, comme dans un souper potluck avec cette « gang » de sympathiques milléniaux.
