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Éoliennes au large de Belle-Île : l'Unesco saisie afin de contraindre l'État et RTE à modifier le projet

Éoliennes au large de Belle-Île : l'Unesco saisie afin de contraindre l'État et RTE à modifier le projet

Le Figaro20-07-2025
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Des amoureux du patrimoine breton redoutent une future « catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique », alors que les menhirs de Carnac viennent d'être classés.
Le classement à l'Unesco des mégalithes de Carnac ce 12 juillet 2025 va-t-il avoir raison du projet de parc éolien flottant au large de Belle-Île-en-Mer ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les amoureux du littoral morbihannais. L'association de défense du patrimoine breton Koun Breizh vient de saisir l'Unesco afin de contraindre l'État et RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, à modifier le projet, pour le rendre conciliable avec la préservation des menhirs.
Alignements de menhirs, enceintes, dolmens, cairns, tumulus… Il s'agit du premier site breton inscrit au Patrimoine mondial. « Ce territoire est aujourd'hui reconnu comme l'un des paysages mégalithiques les plus impressionnants d'Europe, voire du monde, se réjouit la région Bretagne sur son site. Ces constructions monumentales racontent une histoire humaine, sociale et cultuelle hors du commun, remontant à environ – 5 000 ans avant J.-C. Une densité inégalée, des objets archéologiques rares et une intégration…
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Après la pétition contre la loi Duplomb, départ en trombe de celle demandant l'abrogation du contrôle technique moto

En une semaine, plus de 25.000 personnes ont signé la pétition demandant l'abrogation du contrôle technique des deux-roues motorisés, soutenue par la Fédération française des motards en colère (FFMC). Lancée le 22 juillet 2025 sur le site officiel des initiatives citoyennes de l'Assemblée nationale, la pétition «Abrogation du contrôle technique motos» a franchi en sept jours le cap des 25.000 signatures. Depuis le 15 avril 2024, le contrôle technique est devenu obligatoire pour les motos, scooters, tricycles et quadricycles motorisés de la catégorie L en France. Cette obligation s'applique progressivement selon l'ancienneté du véhicule, suivant un calendrier échelonné jusqu'en 2026. Le contrôle doit ensuite être renouvelé tous les trois ans, et est nécessaire notamment pour toute mutation ou changement de propriétaire. Publicité La Fédération française des motards en colère, soutient la pétition Pour Hélène Bluche, retraitée à l'origine de la pétition, le contrôle technique moto constitue «une mesure injuste, inutile et coûteuse», qui n'améliore «en rien la sécurité routière et ne contribue pas davantage à la diminution de la pollution atmosphérique». «C'est bien un prélèvement obligatoire supplémentaire au profit du secteur privé du contrôle technique », dénonce-t-elle avec véhémence. Son indignation porte également sur les conditions d'adoption de cette mesure : «Il s'agit d'un décret et d'un arrêté pris sous l'injonction du Conseil d'État, sous la pression de trois associations», rappelle-t-elle, soulignant que «l'Assemblée nationale et le Sénat s'étaient pourtant tous les deux exprimés contre». Au-delà de la critique, Hélène Bluche défend une vision écologique du deux-roues : «plus de deux roues, c'est moins d'encombrements, moins de pollution. La moto est une solution», argumente-t-elle. Derrière le relatif succès de la pétition, se trouve la Fédération française des motards en colère (FFMC) qui a immédiatement appelé à signer massivement cette pétition pour «augmenter la pression» sur les pouvoirs publics. L'organisation, rodée aux campagnes de mobilisation, mise sur cette plateforme officielle pour donner une légitimité démocratique supplémentaire à la contestation. La pétition, nouvel outil citoyen Si le seuil des 25.000 signatures constitue un premier palier, l'objectif pour toute pétition reste de franchir la barre des 500.000 signatures provenant d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer. Un tel score, autoriserait la Conférence des présidents de l'Assemblée à organiser un débat en séance publique sur l'abrogation du contrôle technique moto. Le succès de la pétition contre la loi Duplomb, et sa médiatisation ont fait naître un certain espoir.

Une Gazaouie accueillie à Sciences Po Lille accusée d'antisémitisme, Bruno Retailleau veut saisir la justice
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Le ministre de l'Intérieur s'est offusqué de l'arrivée en France de cette jeune femme de 25 ans, à qui l'on reproche d'avoir relayé des messages glorifiant Hitler et appelé à l'exécution des otages israéliens sur son compte X. Alors que l'établissement vient à peine de fermer ses portes pour les vacances, une sensible affaire vient troubler le calme estival. Une jeune Gazaouie, exfiltrée de l'enclave palestinienne au début de mois de juillet et inscrite à Sciences Po Lille pour la rentrée de septembre, s'avère être l'auteure de publications à forte teneur antisémite sur les réseaux sociaux. Jugeant ses propos «inacceptables» et «inquiétants», Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur a donné instruction au préfet de saisir la justice. «Les propagandistes du Hamas n'ont rien à faire dans notre pays», a-t-il précisé. Nour Atallah, 25 ans, a atterri sur le sol français au début du mois de juillet. Le directeur de Sciences Po Lille, Étienne Peyrat, affirme avoir été sollicité, peu avant son arrivée par le consulat général de France à Jérusalem. «Il nous a indiqué qu'un groupe d'étudiants allait quitter la bande de Gaza, il fallait leur trouver des cursus à suivre en France. Nous avons jugé le CV académique de cette jeune fille pertinent, elle est détentrice d'une licence en droit à l'Université de Palestine», explique-t-il au Figaro. Publicité Sans logement à son arrivée à Lille, le directeur a accepté d'héberger la jeune femme dans son appartement, en son absence. Dans un reportage publié par RMC il y a quelques jours, Étienne Peyrat affirmait que l'accueil de cette personne concordait avec les valeurs «d'ouverture et de solidarité» prônées par l'école. Sur les images, la jeune femme se réjouissait d'être «enfin dans un endroit sur» et s'être vue accorder une bourse par le gouvernement français. L'affaire a pris un nouveau tournant ce mercredi lorsque plusieurs médias ont exhumé d'anciennes publications attribuées à la jeune femme, émises sur le réseau social X. Le 9 octobre 2023, deux jours après le sanglant assaut du 7-octobre par les militants du Hamas, Nour Atallah relayait un post appelant à filmer les exécutions des otages en «haute qualité» et à les envoyer aux médias «de l'Occident pervers». Partage d'une publication par Nour Atallah. Capture X Certains internautes ont repéré un autre partage datant de septembre 2024 : une vidéo d'archive sur laquelle figure Adolf Hitler, accompagné d'une légende en langue arabe, invitant à «tuer tous les Juifs». Bruno Retailleau a fait fermer le compte de la jeune femme. De son côté, le directeur de Sciences Po Lille se défend en affirmant que l'école n'a fait que «répondre à une sollicitation du ministère de l'Intérieur». Vérifier l'historique de Nour Atallah sur les réseaux sociaux ne relevait, selon lui, pas de la responsabilité de l'école. «Les déclarations faites par cette étudiante et celles qui nous ont été rapportées ne sont évidemment pas compatibles avec nos valeurs», précise-t-il. L'inscription de la jeune femme à Sciences Po Lille à la rentrée ne serait donc plus d'actualité.

Marseille : une voiture de police percutée lors d'une course-poursuite dans les quartiers nord
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Marseille : une voiture de police percutée lors d'une course-poursuite dans les quartiers nord

Lundi, alors qu'ils poursuivaient un homme qui avait refusé d'obtempérer, des policiers ont été violemment percutés dans une cité des quartiers nord de Marseille Les images impressionnantes ont fait le tour des réseaux sociaux. Lundi, en fin de journée, une voiture de police a été percutée et renversée dans une cité des quartiers nord de Marseille alors que les forces de l'ordre tentaient d'interpeller un homme qui venait de commettre un refus d'obtempérer, a appris Le Figaro de source policière, confirmant une information de BFM Marseille. Pris à partie Les faits se sont produits à la cité de la Busserine dans le 14e arrondissement de la ville alors que les policiers cherchaient à interpeller un homme à moto. Là, sur son chemin, la voiture de police a été percutée par un véhicule qui l'a renversée sur le flanc. Les policiers à l'intérieur de l'habitacle souffraient de douleurs aux cervicales. Publicité «Alors qu'ils s'extirpaient de leur véhicule renversé par le choc, une douzaine d'individus les ont pris à partie, notamment par des jets de projectiles, précise la préfecture de police des Bouches-du-Rhône sur son compte X. La préfecture de police témoigne son plein soutien, sa profonde reconnaissance et son admiration pour le sang froid, la maîtrise et le courage de ces policiers heureusement légèrement blessés. »

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