logo
Tour de France : au lendemain de sa chute, Jasper Philipsen s'est déjà fait opérer

Tour de France : au lendemain de sa chute, Jasper Philipsen s'est déjà fait opérer

Le Parisien08-07-2025
C'était le moment fort de la
3e étape du Tour de France 2025
. Jasper Philipsen, maillot vert sur le dos,
chute violemment sur l'épaule
, et se casse la clavicule et au moins une côte. Abandon direct pour le sprinteur belge,
contraint de passer sur le billard
ce mardi matin.
Sur son compte X, Alpencin-Deceuninck a annoncé le bon déroulement de l'opération. « Il a subi avec succès une intervention chirurgicale hier soir à l'AZ Herentals pour réparer sa clavicule et son articulation acromio-claviculaire. Merci aux docteurs Steven et Tom Claes pour leurs excellents soins », a posté l'équipe du sprinteur de 27 ans.
« Maintenant, le chemin vers la guérison commence, et nous serons avec lui jusqu'au bout », poursuit le message.
Malgré la perte de leur leader pour le maillot vert, le Tour continue pour la formation Alpecin-Deceunink, avec une 4e étape dont
le parcours
convient parfaitement au maillot jaune,
Mathieu Van der Poel
.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« J'ai retrouvé mon niveau normal, avec de bonnes jambes » : Pavel Sivakov, équipier de Tadej Pogacar, a récupéré
« J'ai retrouvé mon niveau normal, avec de bonnes jambes » : Pavel Sivakov, équipier de Tadej Pogacar, a récupéré

L'Équipe

time27 minutes ago

  • L'Équipe

« J'ai retrouvé mon niveau normal, avec de bonnes jambes » : Pavel Sivakov, équipier de Tadej Pogacar, a récupéré

L'équipier de Tadej Pogacar, Pavel Sivakov, malade depuis le début du Tour de France 2025, a retrouvé tous ses moyens physiques. Diminué depuis plusieurs jours et en difficulté dans le peloton, Pavel Sivakov a retrouvé des couleurs sur les routes toulousaines qu'il connaît bien, ce mercredi, à l'occasion de la 11e étape du Tour de France. L'équipier de Tadej Pogacar (61e à 5'32'') a révélé, après l'étape, avoir souffert d'une infection. « On m'a prescrit des antibiotiques, puis, après ça, j'ai aussi eu une grosse toux, une bronchite. J'ai vraiment eu du mal à passer les étapes mais le jour de repos m'a fait du bien. Je me suis réveillé ce matin (mercredi matin) plein d'énergie. » Quand le peloton a bataillé à l'avant, on a vu le Français aux côtés du Slovène : « Je me sens de nouveau super bien, j'ai retrouvé mon niveau normal, avec de bonnes jambes, de la puissance. »

Bataille pour l'échappée, public en folie, chute de Pogacar... la 11e étape du Tour de France s'est transformée en bal de punks
Bataille pour l'échappée, public en folie, chute de Pogacar... la 11e étape du Tour de France s'est transformée en bal de punks

L'Équipe

time42 minutes ago

  • L'Équipe

Bataille pour l'échappée, public en folie, chute de Pogacar... la 11e étape du Tour de France s'est transformée en bal de punks

Jonas Abrahamsen a remporté mercredi une étape totalement cintrée autour de Toulouse, où Tadej Pogacar est tombé dans le final. Même sans gravité, ce n'est pas une bonne nouvelle pour le champion du monde alors que se profile l'ascension d'Hautacam. Est-ce la punkitude de Ben Healy qui a dégouliné sur tout le monde ou le peloton est-il pris d'une hystérie collective les matins d'étapes qui n'intéressent pas Tadej Pogacar ? Mais enfin, c'était quoi cette folie qui a embrasé une journée qu'on avait qualifiée de plate, une salle d'attente avant d'attaquer les Pyrénées à laquelle on avait ajouté un petit coup de cul histoire d'épicer le final ? Tous les regards s'étaient arrêtés sur la côte de Pech David, il est vrai très, très raide en son pied avec une approche étriquée, mais elle n'a même pas eu de rôle décisif tellement ces doux-dingues de cyclistes avaient décidé de dévaster la salle de jeux dès son ouverture au km 0. On se serait crus dans une église du Moyen-ge avec des affligés pris du feu de Saint-Antoine, convulsionnés, les membres brûlants, ou, moins loin, dans une rave au milieu d'une forêt d'Ardèche au petit matin, c'est à peu près la même chose, les champignons sont après tout un passe-temps éternel. Et les nombreux Toulousains sur le bord de la route qu'on a sentis très tôt en température ont ajouté à ce carnaval de fadas. Que Sébastien Piquet, la voix de Radio Tour, qui suit la course au coeur du réacteur dans la voiture de Thierry Gouvenou, le directeur technique de la Grande Boucle, a résumé ainsi, et vous nous pardonnerez la trivialité mais elle dit tout : « On n'a jamais eu le temps de s'arrêter pisser. » Van der Poel, le chassé devient chasseur S'il faut tenter de mettre un peu d'ordre dans ce gigantesque bazar, où il était parfois compliqué de savoir quel groupe était le peloton, on peut dégager deux grandes phases. La bataille pour l'échappée, interminable, avec cette fois un trio qui s'est dégagé dès le départ, bien outillé pour vivre longtemps en autonomie à l'avant : Jonas Abrahamsen, Mauro Schmid et Davide Ballerini. Mais derrière, les contres se succédaient comme des vagues sur la plage. Mathieu Burgaudeau et Fred Wright parvinrent à revenir sur la tête à 88 km de l'arrivée, soit après autant de bornes de baston. Puis un deuxième iceberg réussit à se détacher, à 63 km du terme, un groupe chevronné qu'on aurait pu retrouver dans le final d'une grande classique : Mathieu Van der Poel, Wout van Aert, Quinn Simmons, Arnaud De Lie, Axel Laurance. La course bascula alors dans un autre temps, dans ce cinq contre cinq à l'avant pour la victoire d'étape. L'écart plongea rapidement mais il plafonna ensuite, 23 secondes à 30 km de la ligne, 20 secondes 10 km plus loin, le suspense était dingue et la résistance du premier groupe encore plus, d'autant qu'ils avaient embauché de bonne heure. Simmons décida de mettre fin à cette poursuite par équipes et de tenter de boucher le trou seul par une attaque dans la côte de Vieille-Toulouse, l'avant-dernière difficulté, mais à l'avant, Schmid et Abrahamsen accélérèrent quasiment au même moment. Les deux yétis allaient conserver leur avantage jusqu'au bout, malgré le démarrage de Van der Poel au milieu de la rampe de Pech David. Le Néerlandais a sans doute lancé trop tard, il échoua à 7 secondes des deux fuyards, la deuxième fois qu'une deuxième étape, après son succès à Boulogne-sur-Mer, lui filait entre les doigts dans ce Tour, chassé dimanche vers Châteauroux, chasseur mercredi. Et au bout de cette journée de débauche, il a fallu une photo finish pour trancher 156 km d'échappée et offrir la victoire à Abrahamsen, qui a confirmé sa puissance de chasse-neige et apporté à sa formation Uno-X le premier succès de son histoire dans le Tour de France. La seule règle qui n'a pas été brisée fut celle de ne pas attaquer Pogacar à terre Voilà pour le cadre de cette boucle autour de Toulouse au cours de laquelle l'antienne « il faut compter chaque coup de pédale » parut bien périmée, déréglée par une bande de punks qui avaient décidé de piétiner les codes qui régissent la vie du peloton. Un défilé de Gremlins ingérables qui par exemple attaquèrent, relancèrent les opérations quand on pensait qu'un moment de répit avait été atteint et qu'à l'arrière, Tadej Pogacar, Ben Healy et le maillot vert Jonathan Milan s'étaient arrêtés pour un besoin naturel. Un comportement qui déplut au champion du monde, d'autant que Wout van Aert était pas mal à la manoeuvre à ce moment-là (78 km de l'arrivée). Healy, justement, avait annoncé qu'il faudrait que lui et ses équipiers s'habituent à courir avec le maillot jaune, sous-entendu de manière plus défensive. Ce fut un sacré baptême du feu pour les Rose d'EF, dans une étape incontrôlable, totalement désarticulée, et il faut croire que leur leader irlandais ne peut pas vraiment se réfréner, que lui aussi fait un grand bras d'honneur à la bienséance, puisqu'on le vit attaquer tout seul pour rejoindre un gros contre, où Kévin Vauquelin s'était glissé, ce qui entraîna des réactions en chaîne de Pogacar, Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel. Une folie à 68 km de Toulouse. La seule règle qui n'a pas été brisée fut celle de ne pas attaquer un homme à terre. Pour le grand bonheur de Pogacar, qui chuta à 5 km du terme quand Tobias Johannessen, qui voulait suivre une énième accélération d'un Vauquelin très remuant, faucha sa roue avant. Le leader des UAE vit le trottoir s'approcher à toute vitesse et la peur monter en lui, mais il remonta sur son vélo sans grand dommage, carrosserie éraflée, et put rentrer tranquille car le groupe des favoris avait décidé de l'attendre. Un drapeau blanc brandi à raison, alors que la bataille entre les gros était en train de se figer, qu'il n'y avait plus grand-chose à gratter dans cette étape et que les Visma de Vingegaard avaient déjà tenté de titiller leur rival, mais avaient échoué, que ce soit le Danois avec une mine au sommet de Pech David ou Matteo Jorgenson qui avait encore accéléré dans la descente. La grande explication devrait être pour jeudi, dans la montée finale d'Hautacam, la première étape de montagne de ce Tour de France, où Pogacar se présentera ankylosé par sa chute et où les Frelons voudront faire la démonstration qu'ils peuvent vraiment le bousculer. À lire aussi Pogacar, la frayeur avant les hauteurs Abrahamsen, la force norvégienne Les Visma roulaient-ils au moment de la chute de Pogacar ? De fleuriste à vainqueure du Tour, Vollering a réalisé son rêve

Dans la douleur, Loïs Boisson rallie les quarts de finale à Hambourg après son succès contre Tamara Korpatsch
Dans la douleur, Loïs Boisson rallie les quarts de finale à Hambourg après son succès contre Tamara Korpatsch

L'Équipe

time42 minutes ago

  • L'Équipe

Dans la douleur, Loïs Boisson rallie les quarts de finale à Hambourg après son succès contre Tamara Korpatsch

Loïs Boisson poursuit sa route au WTA 250 d'Hambourg. La Française s'est difficilement défaite de l'Allemande Tamara Korpatsch en trois sets mercredi au deuxième tour du tournoi (6-4, 6-7 (3), 6-4). En quarts de finale, la 63e joueuse mondiale défiera Astra Sharma ou Viktoriya Tomova. Loïs Boisson continue de creuser son sillon sur sa surface favorite. La Française a disposé de Tamara Korpatsch mercredi au deuxième tour du WTA 250 d'Hambourg (6-4, 6-7 (3), 6-4). Roland-Garros 2025 excepté, la 63e joueuse mondiale signe là son troisième succès sur le circuit principal. La veille, elle avait plus facilement dérouté l'Autrichienne Julia Grabher (6-1, 6-3) à l'occasion de son entrée en lice. D'entrée, deux breaks à 0-1 et à 2-3 en faveur de Korpatsch n'ont pas fait reculer Boisson. Cette dernière a répondu d'emblée avant de finir fort ce premier set, bien aidée par la faible intensité du service de son adversaire. Le deuxième acte semblait prendre la direction d'un quasi copier-coller. Mais la 163e joueuse mondiale a fait mieux que s'accrocher face au lift de la Tricolore. Après avoir mené 4-1, la Hambourgeoise, régionale de l'étape, a failli être trop courte, mais a enlevé le tie-break. La tête de série n°5 s'est à nouveau rebellée. Encore breakée, elle a réclamé un temps mort médical pour soigner le haut de sa cuisse gauche, ce qui a eu le don de provoquer une réaction ironique de Korpatsch. Le bandage sur la jambe de Boisson n'a pas convaincu l'Allemande, qui a, elle, souffert de crampes. Finalement, la demi-finaliste à Roland s'est qualifiée pour les quarts de finale, non sans un dernier épisode glacial et un pouce ironique de la perdante au filet à l'issue du match. Au tour suivant, Boisson retrouvera la gagnante du duel entre Astra Sharma et Viktoriya Tomova. Une deuxième bonne nouvelle, après avoir appris qu'elle intégrerait bien le tableau principal de l'US Open.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store