
Budget 2026 : pourquoi des centaines de milliers de ménages vont devoir payer des impôts l'an prochain
François Bayrou
a annoncé, ce mardi, à l'occasion de la présentation de
son plan budgétaire
, un gel au niveau de l'année 2025 pour le barème de
l'impôt sur le revenu
l'an prochain. Une mesure loin d'être anodine.
Habituellement, les cinq tranches du barème — qui vont de 0 % à 45 % — sont réévaluées chaque année au niveau de l'inflation. Cette indexation vise à éviter que la hausse des revenus des ménages n'entraîne une augmentation plus que proportionnelle de leur imposition.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
15 minutes ago
- Le Figaro
Le groupe Bolloré fait appel de la décision de l'AMF qui l'oblige à racheter l'ensemble des actions Vivendi
Le groupe de Vincent Bolloré a annoncé lundi faire appel de la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui l'a sommé le 18 juillet de racheter l'ensemble des actions Vivendi, ce qui pourrait entraîner le retrait du groupe de la Bourse. «Bolloré SE a décidé de former un recours devant la cour d'appel de Paris tendant à l'annulation de la décision de l'AMF du 18 juillet 2025», a indiqué la société dans un communiqué. L'AMF a demandé au milliardaire de déposer une offre publique pour racheter les actions Vivendi qu'il ne détient pas déjà, considérant que sa part dépasse le seuil des 30% qui oblige à lancer une offre sur les titres restants. C'est ce que Bolloré voulait précisément éviter lors de la mise en œuvre de la scission fin 2024 de l'ex-géant des médias et de l'édition. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Bourse de Paris : l'accord commercial entre l'UE et les États-Unis plombe le CAC 40, Forvia en forte hausse
Après le soulagement d'un accord obtenu entre Bruxelles et Washington, l'enthousiasme a laissé place à la déception sur les marchés financiers. Le CAC 40 a fini par progressivement reculer lors de cette séance, notamment tiré vers le bas par les secteurs pénalisés. La tendance du marché Étonnamment, l'euphorie a gagné les places boursières européennes lors de leur ouverture ce lundi. Quelques heures après l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis, les Bourses européennes ont démarré dans le vert. Le CAC 40 a même tenté de se rapprocher des 7 930 points, mais l'enthousiasme était un trompe-l'œil. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Si les investisseurs peuvent se satisfaire d'être fixé et ne plus subir l'incertitude, cet accord est fortement décrié sur le Vieux continent. De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer le déséquilibre de cet accord commercial. Dans ce contexte, l'indice français a chuté au fil de la séance pour glisser sous l'équilibre au cours de l'après-midi. Publicité Le CAC 40 est notamment plombé par des secteurs désavantagés comme l'automobile, la pharmacie, les spiritueux ou les groupes de défense. Les indices américains sont en légère hausse, mais cela n'a pas enrayé la baisse des Bourses européennes. Le CAC 40 parvient néanmoins à rester au-dessus des 7 800 points à la clôture. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 - 0,43% 7 800,88 points SBF 120 - 0,44% 5 927,66 points DAX - 1,02% 23 952,05 points FTSE 100 - 0,43% 9 067,92 points Nikkei - 1,10% 40 998,27 points Dow Jones* + 0,01% 44 905,74 points Nasdaq* + 0,25% 21 161,49 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour L'Union européenne et les États-Unis ont finalement réussi à s'accorder avant le 1er août. Ce dimanche, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont conclu en Écosse un accord commercial qui prévoit une surtaxe douanière de 15%, contre la menace de 30% auparavant agités par le président américain. Du côté européen, les compromis sont limités à une exemption totale des droits de douane sur l'aéronautique et une réduction douanière à 15% pour les secteurs automobile et sidérurgique. Les spiritueux espèrent toujours figurer dans cet accord pour limiter la casse. En échange, l'Union européenne s'est engagée à dépenser 750 milliards de dollars dans les produits énergétiques américains, mais également d'augmenter à 600 milliards de dollars leurs investissements auprès de la première puissance économie mondiale. Si Bruxelles tente de défendre sa position d'un accord «meilleur qu'une guerre commerciale», les contestations se multiplient sur le Vieux continent. François Bayrou évoque notamment «un jour sombre» pour une Europe qui «se résout à la soumission». De son côté, l'ACEA (association des constructeurs européens automobile) salue «la désescalade», mais souligne «l'impact négatif non seulement sur l'industrie de l'UE, mais aussi sur celle des États-Unis». Les valeurs en vue Le Top Publicité La saison des résultats ne révèle pas le même sort aux équipementiers automobiles en ce mois de juillet. Après les résultats décevants de Valeo, Forvia s'en sort bien et signe la meilleure performance du SBF 120 avec une hausse de 13,43%, à 11,655 euros. Le groupe, issu du rachat de l'allemand Hella par le français Faurecia, peut notamment compter sur l'amélioration de ses marges et de sa trésorerie au premier semestre 2025. Le résultat opérationnel a grimpé de 3,1% pour apporter une marge de 5,4%, bien au-dessus des anticipations des analystes. De son côté, le cash-flow net a doublé, passant de 201 millions d'euros au premier semestre 2024 à 418 millions d'euros sur la même période cette année. Pour expliquer les bons chiffres opérationnels, la société s'appuie sur «un strict contrôle des coûts, l'impact limité des droits de douane américains et les premiers bénéfices du programme EU-FORWARD», annonce le communiqué. En revanche, la perte nette est de 269 millions d'euros est notamment due à sa restructuration, mais surtout à la fragilisation de ses activités dans l'hydrogène après le retrait de Stellantis dans le développement de cette énergie. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour 2025 et a annoncé le lancement d'un nouveau projet, nommé «Simplify», pour soutenir les coûts de restructuration d'ici 2028. Le Flop Thales (dont le groupe Dassault, propriétaire du Figaro, co-contrôle le capital avec l'État) est la plus deuxième plus importante baisse du CAC 40 lors de cette séance avec un recul de 4,33%, à 229,70 euros. L'entreprise de défense est bousculée ce lundi par une phrase sortie par Donald Trump lors de la présentation de l'accord entre l'Union européenne et les États-Unis. Publicité Le président américain a estimé que des «centaines de milliards de dollars d'équipements militaires» américains seraient achetées par les Européens. Si certains médias évoquent que ces dépenses sont comprises dans l'enveloppe de 600 milliards d'investissement aux États-Unis, l'incertitude plane sur cette question. Les actions des entreprises européennes du secteur sont donc délaissées ce lundi. Pour Thales, une autre nouvelle est venue secouer le titre. Naval Group, dont la société détient une participation de 35%, serait victime d'un acte de malveillance. Des pirates informatiques affirment détenir des données sensibles sur les sous-marins et les frégates du constructeur naval. Si l'entreprise a lancé des investigations, elle dit être la cible d'une «attaque réputationnelle, caractérisée par la revendication d'un acte de cyber malveillance». La citation du jour « À première vue, l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne n'a rien de réjouissant pour les Européens. […] L'accord permet avant tout d'échapper au scénario catastrophe : des droits de douane américains à 30 %, une escalade chaotique des représailles et une guerre commerciale totale. […] Ce n'est pas une avancée commerciale, mais un compromis diplomatique. L'UE a accepté des conditions défavorables pour préserver son alignement géopolitique. Le coût économique est réel, mais la logique stratégique implacable. » Dans une note publiée ce lundi, Apolline Menut, économiste chez Carmignac, tente d'expliquer l'accord commercial, qui semble déséquilibré vu d'Europe. L'agenda du mardi 29 juillet Les publications des résultats des sociétés vont s'intensifier dans les prochains jours. Dès demain, les investisseurs vont scruter les annonces de nombreuses entreprises comme Stellantis, Air Liquide, L'Oréal et plein d'autres encore. À New York, il faudra surveiller les présentations trimestrielles de Boeing, UPS, Mondelez ou encore Starbucks. Ailleurs dans le monde, AstraZeneca et Barclays publieront à Londres tandis que Philips est attendu aux Pays-Bas. À noter que les gouverneurs de la Fed commenceront leur réunion du mois de juillet pour trancher sur la politique monétaire américaine. Les marchés auront également un œil sur la confiance des consommateurs américains en juillet du Conference Board.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Impôt sur le revenu : plus de 13 millions de contribuables vont payer un reliquat de 1 900 euros en moyenne
Depuis vendredi, les premiers avis d'imposition arrivent dans les espaces particuliers des contribuables sur ou dans les boîtes aux lettres. Cela s'échelonnera jusqu'à la fin du mois d'août. Et pour les contribuables imposables parmi les 41 millions de foyers fiscaux, cela se traduit par un remboursement du Trésor public ou un solde à payer, selon que le prélèvement à la source a été trop ou pas assez important. Et cette année, c'est une bien mauvaise surprise qui attend des millions de contribuables. Selon les informations que nous a communiquées la Direction générale des finances publiques (DGFiP), 13,1 millions de foyers fiscaux ont un reliquat de 1900 euros en moyenne à régler au fisc. C'est beaucoup plus que les 9,8 millions de contribuables qui avaient un reste à payer l'an passé à la même époque (en moyenne de 2 127 euros). Mais pourquoi un tel bon de plus de 3 millions de ménages ayant un solde à payer ? La raison est à chercher du côté de la hausse des salaires comme nous l'annoncions déjà il y a quelques semaines. Certes, le barème de l'impôt sur les revenus de 2024 a été revalorisé de 1,8 % mais selon les chiffres du ministère du Travail, les hausses des salaires du secteur privé ont atteint 2,8 %. L'Insee prédit d'ailleurs que le rendement de l'impôt sur le revenu va connaître une « nette hausse ». Si le solde d'impôt sur le revenu est inférieur ou égal à 300 euros, un seul prélèvement sera effectué sur votre compte bancaire le 25 septembre. Alors que si la somme due est supérieure à 300 euros, son paiement sera automatiquement étalé par l'administration fiscale en quatre prélèvements d'égal montant d'ici à la fin de l'année, le 25 septembre, le 27 octobre, le 27 novembre et le 29 décembre. Si vous rencontrez des difficultés financières, sachez que vous pouvez formuler avant le 31 août une demande de délai de paiement. D'autres contribuables redevables de l'impôt sur le revenu ont davantage de chance. Quelque 13,2 millions de foyers fiscaux bénéficient en effet en 2025 d'une restitution d'un montant moyen de 1 017 euros. Pour les mêmes raisons, c'est beaucoup moins que l'an passé puisqu'ils étaient en 2024 16 millions à avoir reçu un virement du fisc d'en moyenne 908 euros. Quels sont les heureux élus qui ont droit à ce petit cadeau bienvenu en pleines vacances d'été ? Il s'agit des foyers fiscaux qui ont effectué en 2024 des dépenses ouvrant droit à réductions ou crédits d'impôt : l'emploi de garde d'enfants, des dépenses d'emploi à domicile , des dons ou encore des investissements locatifs. Cela concerne aussi certains contribuables dont la situation a changé l'an passé mais qui ne l'ont pas communiqué assez rapidement au fisc : par exemple, une baisse de revenus consécutive à un départ à la retraite ou la naissance d'un enfant qui offre une demi-part supplémentaire. Les 13,2 millions de ménages éligibles à un remboursement l'ont soit déjà reçu ce vendredi 25 juillet, soit vont l'avoir ce vendredi 1er août. Par virement bancaire provenant de « DGFIP FINANCES PUBLIQUES » avec le libellé « REMB IMPOT REVENUS ». Si l'administration fiscale n'a pas connaissance de vos coordonnées bancaires, le fisc vous enverra un chèque à votre domicile dans les semaines qui viennent.