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Guillaume Tabard : «Mesures de François Bayrou, une audace réelle, un équilibre à corriger»

Guillaume Tabard : «Mesures de François Bayrou, une audace réelle, un équilibre à corriger»

Le Figaro3 days ago
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CONTRE-POINT - Si François Bayrou a eu le courage de traiter le sujet qui fâche des dépenses de santé, il a davantage énuméré des situations à corriger que présenté des solutions concrètes.
Ambitieux, le plan de François Bayrou l'est incontestablement. Populaire, il ne peut évidemment pas l'être, tant personne ne semble épargné par « l'effort national » exigé. Applicable, cela dépendra de la capacité du premier ministre à le préserver d'une censure ; ce qui n'est pas sa tâche la plus facile.
Prises une à une, les mesures annoncées ne peuvent que provoquer du mécontentement. Qui peut se réjouir de voir, du fait de l'année blanche, son impôt sur le revenu augmenter ou sa pension de retraite être rognée ? Quel salarié peut aller travailler de gaieté de cœur un ou deux jours jusqu'alors fériés ? Quel assuré social peut applaudir à un relèvement de la franchise médicale ? Quel ministère peut se vanter de voir ses crédits réduits ?
À lire aussi Année blanche, impôts… Le plan de Bayrou pour faire participer «presque tout le monde» à l'effort budgétaire
Il n'en faut pas moins reconnaître un mérite à François Bayrou, celui de l'audace. Voilà des mois qu'il était accusé de procrastiner, de reculer pour mieux durer. Arrivé à « la dernière station avant la falaise », sa main n'a…
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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Si l'Élysée a bénéficié d'une bouffée d'air grâce à une dotation en forte augmentation en 2024, la pression promet de s'accroître cette année. «Tout le monde devra participer aux efforts» pour réduire le déficit public, avait martelé François Bayrou mardi soir. Mais qu'en est-il du sommet de l'État ? L'Élysée se montre-t-il exemplaire dans la maîtrise de ses dépenses ? La Cour des comptes vient de livrer son audit annuel des comptes de l'Élysée pour 2024. Bonne nouvelle : sur le dernier exercice comptable, la présidence de la République affiche un solde positif de 6,7 millions d'euros, après un déficit de 8,3 millions l'an dernier. Le Palais a encaissé 130 millions d'euros de produits (+10,9 %), pour 123,3 millions de charges (-2 %). «En 2024, la situation financière des services de la présidence a été maîtrisée», souligne la Cour. Mais restons prudents : cette bouffée d'air budgétaire doit principalement à l'augmentation de la dotation de l'Élysée, portée à 122,6 millions d'euros cette année-là, en hausse de 11 % par rapport à 2023. Par ailleurs, certains montants continuent d'interpeller les sages de la rue…

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Après une ouverture dans le vert, l'indice phare parisien a finalement perdu tous les gains de la journée. La tendance du marché Après une ouverture dans le vert, les marchés financiers européens ont perdu progressivement de souffle au cours de l'après-midi. Les différents résultats d'entreprises, l'incertitude sur les intentions de la Fed et la guerre commerciale ont pesé sur les investisseurs. Les principales places boursières européennes ont donc clôturé sans direction. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,00% 7 822,67 points SBF 120 + 0,09% 5 946,04 points DAX - 0,34% 24 287,57 points FTSE 100 + 0,22% 8 992,12 points Nikkei - 0,21% 39 819,11 points Dow Jones* - 0,36% 44 323,88 points Nasdaq* + 0,10% 20 907,38 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Quand la Fed va-t-elle commencer à baisser ses taux directeurs ? Donald Trump n'arrête pas de montrer son impatience. De leur côté, les marchés financiers restent prudents. Les derniers chiffres de l'inflation montrent qu'il n'y a aucune urgence à baisser les taux. Toutefois, le marché du travail américain semble ralentir et c'est également, en plus de la lutte contre l'inflation, l'autre mission de la banque centrale américaine. Le marché de l'emploi aux États-Unis n'est «pas extrêmement sain», a estimé vendredi un responsable de la Réserve fédérale (Fed), Christopher Waller, lors d'une interview sur la chaîne de télévision Bloomberg. «Nous sommes dans un contexte, si l'on regarde le marché de l'emploi, où elles (les entreprises, NDLR) n'embauchent pas, elles attendent. Il ne se passe pas grand-chose et il en faut peu pour qu'il se retourne», a averti celui qui est membre du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), Il a déjà défendu l'idée d'une baisse des taux dès la prochaine réunion, prévue à la fin du mois. Publicité «Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons», a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg. Cependant les marchés tablent plutôt sur une baisse en septembre. Les valeurs en vue Le Top Vivendi grimpe de 13,26% à 3,33 euros. Cette hausse s'explique par la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) demandant à Vincent Bolloré de déposer une offre pour racheter les actions de Vivendi qu'il ne détient pas déjà, puis de déposer une offre publique de retrait. Cette décision fait suite à un litige avec une association d'actionnaires minoritaires qui contestait l'opération de scission de Vivendi en plusieurs entreprises cotées. L'AMF considère que la part de Vincent Bolloré dans Vivendi dépasse le seuil des 30 % en intégrant les actions auto-détenues par le groupe (3,7% du capital). Ce seuil déclenche en France l'obligation de lancer une offre publique obligatoire pour racheter les titres restants. Si cette décision ne remet pas en cause la scission elle-même, elle pourrait toutefois aboutir au versement d'importantes indemnités aux actionnaires. Dans un premier avis, le gendarme de la Bourse avait initialement estimé en novembre que le groupe Bolloré ne pouvait «pas être considéré comme contrôlant Vivendi», dont il détient directement 29,9%. Toutefois, la cour d'appel de Paris avait ensuite demandé à l'AMF de réexaminer sa décision, jugeant pour sa part que Vivendi était «contrôlée de fait» par le milliardaire Vincent Bolloré. Publicité Pour rappel, après la scission, Vivendi a été découpé en quatre entités cotées: Canal+ (médias) à Londres, Havas (communication) à Amsterdam, Louis Hachette Group (édition) à Paris sur le marché Euronext Growth et la holding, qui est restée en Bourse à Paris. Cette dernière continue de gérer diverses participations minoritaires (Universal Music Group, Banijay...), ainsi que l'éditeur de jeux vidéo Gameloft, acquis en 2016 et détenu à 100%. Le Flop Clariane est la plus forte baisse du SBF 120. Le titre perd 3,48% à 4,88%. Les groupe spécialiste de la dépendance gagne plus de 130% depuis le 1er janvier 2025. La citation du jour « Nous serons confrontés à des négociations extrêmement difficiles à partir de l'année prochaine » Il s'agit des propos du chancelier allemand Friedrich Merz sur la proposition de budget de l'Union Européenne pour la période 2028-2034. Il a également réaffirmé son refus d'envisager un nouvel endettement commun des 27 pays de l'UE, réclamés par certains États, sur le modèle du plan adopté pour relancer l'économie du continent face à la pandémie. «L'exception ne doit pas devenir la règle et ne doit pas donner lieu à d'autres dérogations», a-t-il dit. L'agenda du lundi 21 juillet Les marchés financiers au Japon seront fermés pour cause de jour férié et il n'y aura pas de publication d'indicateurs économiques majeurs. En France, du côté des résultats du premier semestre, les investisseurs pourront scruter les chiffres de Covivio juste avant l'ouverture des marchés.

Dubaï Papers : 25 personnes dans le viseur du Parquet national financier dans cette vaste affaire de fraude fiscale
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Le Parisien

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Dubaï Papers : 25 personnes dans le viseur du Parquet national financier dans cette vaste affaire de fraude fiscale

C'est une nouvelle étape dans l'un des plus gros dossiers de fraude fiscale de la dernière décennie. Selon une note datée du 30 juin, le Parquet national financier (PNF) envisage des poursuites contre 25 suspects pour leur rôle présumé dans un système d'évasion fiscale sophistiqué. Trois sociétés, dont Hélin International Fze, sont également visées. Parmi les suspects figurent le prince belge Henri de Cröy, 66 ans, présenté comme le principal instigateur du dispositif. Son frère, Emmanuel de Cröy (67 ans), et l'Italienne Maria de Fusco (60 ans) sont également soupçonnés d'avoir joué un rôle central. Les chefs de poursuite envisagés sont nombreux : complicité de fraude fiscale, fraude fiscale en bande organisée, blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée et association de malfaiteurs délictuelle. Les mis en cause ont reçu fin juin une note de synthèse du PNF , sur laquelle ils peuvent émettre avec leurs conseils des observations, avant la décision finale du ministère public sur des poursuites éventuelles, qui pourraient consister en un procès correctionnel d'ampleur à Paris. Le dossier des Dubaï Papers s'appuie sur une fuite de 200 000 documents, e-mails, lettres, télécopies, révélée par L'Obs en 2018. Il a ensuite été étoffé grâce à une clé USB remise anonymement au PNF le 31 janvier 2019. Selon un rapport d'enquête d'avril de la Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF), 322 résidents fiscaux français auraient dissimulé environ 200 millions d'euros d'avoirs au fisc, entraînant un préjudice estimé à 28 millions d'euros pour le Trésor public, voire près de 50 millions avec pénalités, majorations et amendes. La BNRDF décrit un « système organisé, hiérarchisé et opaque », offrant une « assistance massive et systématique à la fraude fiscale » via une ingénierie juridique et financière sophistiquée, adaptée aux besoins spécifiques des clients. Selon elle, Henri de Cröy en serait « l'architecte et l'animateur », mais aussi le principal bénéficiaire financier. Son avocat Me Emmanuel Marsigny a indiqué « prendre acte » de l'ouverture du contradictoire « enfin » après six ans d'enquête, soulignant que cela allait permettre à la défense « d'exercer les droits qui lui sont désormais ouverts ».

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