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Narges Mohammadi, Nobel de la paix 2023 : « Je suis profondément inquiète pour Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran »

Narges Mohammadi, Nobel de la paix 2023 : « Je suis profondément inquiète pour Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran »

Le Parisien03-07-2025
Elle n'a pas peur de grand-chose, mais comme des millions d'habitants de Téhéran, la
Prix Nobel de la Paix 2023, Narges Mohammadi
, a vécu, terrifiée,
les bombardements israéliens sur la capitale
. L'opposante la plus célèbre d'Iran, restée volontairement au pays, sous la coupe de ses bourreaux, a déjà passé de longues années derrière les barreaux pour ses
incessants combats en faveur des droits des femmes et les libertés
.
Début décembre,
elle a pu quitter provisoirement la prison d'Evin
pour se faire opérer d'une tumeur osseuse à la jambe, et n'y est toujours pas revenue, malgré les injonctions du régime. C'est dans cet immense complexe pénitentiaire au nord de Téhéran que les touristes français
Jacques Paris, 72 ans, et Cécile Kohler, 40 ans
, étaient détenus depuis trois ans en Iran, avant que la prison ne soit
visée par Israël
le 29 juin.
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L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays

L'ONU a alerté ce jeudi 24 juillet sur des «violations graves» des droits humains commises par les autorités talibanes contre des Afghans de retour dans leur pays, alors que le flot d'Afghans expulsés par l'Iran et le Pakistan pourrait atteindre 3 millions en fin d'année. Ces «violations graves» des droits humains «comprennent des cas de torture, de maltraitance, d'arrestation et de détention arbitraire», ont rapporté la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dans un rapport commun. Publicité D'après ces agences onusiennes, ces violations ont été commises contre des Afghans «en fonction de leur profil» et ont ciblé des femmes, des employés de médias et des membres de la société civile, mais aussi des individus affiliés à la République tombée en 2021 et à ses forces de sécurité, malgré l'amnistie dont les talibans assurent qu'ils bénéficient. Des campagnes d'expulsions lancées par l'Iran et le Pakistan «Renvoyer chez eux des individus qui y risquent d'être persécutés, torturés ou d'y subir un traitement ou des punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes, des disparitions forcées ou d'autres préjudices irréparables, est une violation du principe de non-refoulement et une entorse grave au droit international», ont dénoncé la Manua et le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Depuis 2023 et le début de vastes campagnes d'expulsion lancées par l'Iran et le Pakistan, des millions d'Afghans sont rentrés dans leur pays. Pour la seule année 2025, plus d'1,6 millions de personnes ont regagné le territoire afghan, en écrasante majorité en provenance d'Iran. Le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a récemment estimé qu'ils pourraient être trois millions au total d'ici la fin de l'année, à rentrer dans un pays confronté à une grave crise humanitaire.

Guerre Iran-Israël : Téhéran a utilisé des missiles à sous-munitions contre des zones civiles, accuse Amnesty
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Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Guerre Iran-Israël : Téhéran a utilisé des missiles à sous-munitions contre des zones civiles, accuse Amnesty

Les armes à sous-munitions sont conçues pour libérer sur une zone un nombre important de petites charges explosives. Une partie de ces charges n'explose pas lors de l'impact et peut faire des victimes dans la durée. L'Iran a tiré des missiles à sous-munitions contre des zones civiles en Israël pendant la guerre qui a opposé les deux pays en juin, une «violation flagrante du droit international humanitaire» coutumier, a accusé jeudi l'ONG Amnesty International. «Le mois dernier, les forces iraniennes ont tiré des missiles balistiques, dont les ogives contenaient des sous-munitions, sur des zones résidentielles densément peuplées en Israël, lors d'attaques mettant en danger les civils», selon un communiqué de l'ONG qui a recensé trois frappes, les 19, 20 et 22 juin, dans la région de Gush Dan (centre), Beersheba (Sud) et Rishon LeZion, au sud de Tel Aviv. Publicité «Les bombes à sous-munitions sont des armes frappant sans discrimination, qui ne doivent jamais être utilisées. En employant ce type d'armes dans des zones résidentielles ou à proximité de celles-ci, les forces iraniennes ont mis en péril des vies civiles et affiché un mépris flagrant pour le droit international humanitaire», a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice Recherche, plaidoyer, politiques et campagnes à Amnesty International. À lire aussi Espions au service de l'Iran : après la guerre, une vague d'arrestations en Israël Un périmètre d'effet étendu et des victimes dans la durée Les armes à sous-munitions sont conçues pour libérer sur une zone un nombre important de petites charges explosives. Outre le fait qu'elles ont un périmètre d'effet étendu, une partie de ces charges n'explose pas lors de l'impact et peut faire des victimes dans la durée. L'Iran et Israël ne sont ni signataires, ni parties à la convention sur les armes à sous-munition de 2008 qui en interdit l'usage, la production, le stockage ou la dissémination de telles armes. En revanche, assure Amnesty, «le droit international humanitaire coutumier interdit l'utilisation d'armes non discriminantes par nature, et lancer des attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils constitue un crime de guerre». Le droit coutumier est non écrit et repose sur l'acceptation répétée dans le temps d'un usage par les parties prenantes. La guerre entre l'Iran et Israël a duré du 13 au 25 juin, 12 jours pendant lesquels l'armée israélienne a mené notamment des frappes aériennes sur le sol iranien, visant le programme nucléaire de Téhéran, qui a tiré de nombreux missiles balistiques contre Israël jusqu'à un cessez-le-feu.

Une majorité de députés israéliens vote un appel à l'annexion de la Cisjordanie occupée
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Le Figaro

time13 hours ago

  • Le Figaro

Une majorité de députés israéliens vote un appel à l'annexion de la Cisjordanie occupée

Ce texte, qui n'a pas valeur de loi, appel à la prise de contrôle totale de la Cisjordanie, territoire palestinien sous occupation israélienne depuis 1967 où vivent déjà quelque 500.000 colons israéliens. Plus de 70 députés israéliens ont voté mercredi un appel au gouvernement à annexer la Cisjordanie occupée, afin de «retirer de l'ordre du jour tout projet d'État palestinien». Adopté par 71 voix contre 13, le texte n'a pas valeur de loi mais veut affirmer «le droit naturel, historique et légal» d'Israël sur ce territoire palestinien. Dans ce vote, soutenu par des élus de la coalition de droite du premier ministre Benyamin Netanyahou mais aussi par des députés de l'opposition, les élus ont affirmé que l'annexion de ce territoire «renforcera l'État d'Israël, sa sécurité et empêchera toute remise en question du droit fondamental du peuple juif à la paix et la sécurité sur sa patrie». «La souveraineté en Judée-Samarie (le nom par lequel Israël désigne la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967), fait partie intégrante de la réalisation du sionisme et de la vision nationale du peuple juif, qui est retourné dans sa patrie», affirme encore ce texte. L'Autorité palestinienne a réagi qualifiant ce vote «d'atteinte directe aux droits du peuple palestinien», selon Hussein al-Sheikh, secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). «Ces actions unilatérales israéliennes constituent une violation flagrante du droit international», a ajouté Hussein al-Sheikh sur X. Publicité Réaction de la Turquie Dans la foulée, la Turquie a dénoncé un «geste illégitime et provocateur visant à saper les efforts de paix». Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné une mesure «nulle et non avenue au regard du droit international et sans aucune validité», rappelant que la Cisjordanie est «un territoire palestinien sous occupation israélienne depuis 1967». «Les efforts du gouvernement Netanyahou pour survivre grâce à des politiques agressives et des actions illégales conduisent chaque jour à de nouvelles crises et constituent une menace sérieuse pour l'ordre international et la sécurité régionale», a-t-il souligné. Ankara appelle à des mesures contraignantes et dissuasives sans délai« et à faire »respecter les obligations juridiques et morales du système international". Quelque 500.000 Israéliens vivent dans des colonies en Cisjordanie, au milieu de trois millions de Palestiniens. La colonisation israélienne est régulièrement dénoncée par l'ONU comme illégale au regard du droit international et comme l'un des principaux obstacles, avec la poursuite des violences entre les deux camps, à une solution de paix durable entre Israéliens et Palestiniens passant par la création d'un État palestinien viable ayant autorité sur la Cisjordanie et la bande de Gaza.

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