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Narges Mohammadi, Nobel de la paix 2023 : « Je suis profondément inquiète pour Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran »

Narges Mohammadi, Nobel de la paix 2023 : « Je suis profondément inquiète pour Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran »

Le Parisien03-07-2025
Elle n'a pas peur de grand-chose, mais comme des millions d'habitants de Téhéran, la
Prix Nobel de la Paix 2023, Narges Mohammadi
, a vécu, terrifiée,
les bombardements israéliens sur la capitale
. L'opposante la plus célèbre d'Iran, restée volontairement au pays, sous la coupe de ses bourreaux, a déjà passé de longues années derrière les barreaux pour ses
incessants combats en faveur des droits des femmes et les libertés
.
Début décembre,
elle a pu quitter provisoirement la prison d'Evin
pour se faire opérer d'une tumeur osseuse à la jambe, et n'y est toujours pas revenue, malgré les injonctions du régime. C'est dans cet immense complexe pénitentiaire au nord de Téhéran que les touristes français
Jacques Paris, 72 ans, et Cécile Kohler, 40 ans
, étaient détenus depuis trois ans en Iran, avant que la prison ne soit
visée par Israël
le 29 juin.
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Sur la famine à Gaza, le témoignage de ce directeur d'hôpital révèle l'ampleur de la tragédie
Sur la famine à Gaza, le témoignage de ce directeur d'hôpital révèle l'ampleur de la tragédie

Le HuffPost France

time5 hours ago

  • Le HuffPost France

Sur la famine à Gaza, le témoignage de ce directeur d'hôpital révèle l'ampleur de la tragédie

INTERNATIONAL - « Nous devons faire cesser ce génocide, maintenant ! » Ce cri du cœur, c'est celui de Muhammad Abu Salmiya, directeur de l'hôpital d'Al-Shifa, situé dans la ville de Gaza. Le professionnel de santé se dit démuni face à des services saturés par les patients dénutris, dont de nombreux enfants. « Au cours des trois derniers jours, 21 enfants sont morts de faim, 7 000 enfants souffrent de sévère malnutrition dans Gaza », a-t-il témoigné dans un article publié ce mercredi 23 juillet par franceinfo. « Tous les hôpitaux sont maintenant saturés, car le personnel médical doit gérer les gens affamés et les personnes blessées par les tirs israéliens, a-t-il raconté par téléphone à nos confrères. C'est le pire qu'on ait connu depuis le début de la guerre à Gaza. » Mais selon lui, la famine ne concerne pas uniquement la population civile. En effet, la situation du personnel médical, « fatigué » et « affamé », est tout aussi critique. « Un bon nombre [de soignants] ont aussi dû être hospitalisés pour cause de malnutrition sévère, a-t-il déploré. Ceux-là ne peuvent plus marcher et encore moins opérer les patients. » Et d'ajouter : « J'ai aussi faim, je suis aussi fatigué, j'ai des enfants à la maison qui me demandent : 'Papa, je veux du pain, de la nourriture, quelque chose'. » Autre fléau : le manque de carburant, qui empêche l'utilisation de certaines salles d'opération ou de dialyse. Face à cette situation, Muhammad Abu Salmiya demande aux acteurs internationaux de mettre fin à la guerre et de permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, isolé du reste du monde par Israël. Le directeur de l'hôpital d'Al-Shifa n'est évidemment pas le seul à sonner l'alerte sur la famine à Gaza. Ce mercredi, plus d'une centaine d'organisations humanitaires ont averti qu' « une famine de masse se propage[ait] dans la bande de Gaza ». « Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », indiquent dans un communiqué une flopée d'ONG, de Médecins sans frontières à Amnesty International et Oxfam international, en passant par plusieurs branches de Médecins du monde. « Des tonnes de nourriture et d'eau » attendent aux portes de Gaza Les signataires appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire. Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la situation humanitaire dramatique de Gaza. Il a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé début mars à l'enclave palestinienne, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a accusé l'armée israélienne d'avoir tué à Gaza depuis fin mai plus de 1 000 personnes qui cherchaient à obtenir de l'aide humanitaire, dont la grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les États-Unis et Israël au financement opaque. Israël accuse de son côté le mouvement islamiste Hamas d'exploiter la souffrance des civils, notamment en volant la nourriture distribuée pour la revendre à des prix exorbitants ou en tirant sur les personnes qui attendent l'aide. Le blocus israélien est dénoncé par les ONG dans leur communiqué publié ce mercredi. « Juste à l'extérieur de Gaza, dans des entrepôts – et même à l'intérieur – des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d'y accéder ou de les livrer », est-il écrit. De son côté, le patron de l'ONU Antonio Guterres a redit mardi son indignation face à la situation dans le territoire palestinien. « Il suffit de regarder l'horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l'histoire récente », a-t-il déclaré. Évoquant la « malnutrition » qui « explose » et « la famine [qui] frappe à toutes les portes », il a une nouvelle fois appelé à un cessez-le-feu.

L'extrême droite israélienne discute d'un plan pour transformer Gaza en « riviera »
L'extrême droite israélienne discute d'un plan pour transformer Gaza en « riviera »

Le Parisien

time7 hours ago

  • Le Parisien

L'extrême droite israélienne discute d'un plan pour transformer Gaza en « riviera »

« La Riviera à Gaza : de la vision à la réalité. » C'est le nom de la réunion publique des dirigeants de l' extrême droite israélienne qui s'est tenue ce mardi 22 juillet au Parlement à Jérusalem. L'objectif de cette rencontre était de discuter d'un plan visant à transformer en « riviera » la bande de Gaza , à l'heure où les habitants de ce territoire sont confrontés à la famine . La guerre à Gaza, déclenchée par une attaque d'une violence sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, a provoqué un désastre humanitaire et la mort de dizaines de milliers de personnes. La réunion s'est tenue sous l'égide de certains des membres les plus radicaux de l'extrême droite israélienne. Y ont participé notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich , et la militante Daniella Weiss, fervente partisane des colonies juives à Gaza. En février dernier, le président américain Donald Trump avait suscité un tollé en déclarant que les États-Unis prendraient le contrôle de Gaza et en ferait la « Riviera » du Moyen-Orient, une fois vidée de ses habitants palestiniens. Les participants à la réunion de la Knesset ont discuté d'un « plan directeur » élaboré par le mouvement pro colonies de Daniella Weiss pour rétablir une présence juive permanente à Gaza. Ce plan détaillé prévoit la construction de logements pour 1,2 million de juifs, ainsi que le développement de zones industrielles et agricoles et de complexes touristiques sur la côte. Huit colonies installées dans la bande de Gaza avaient été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral israélien du territoire après 38 ans d'occupation. Depuis, une frange de la société israélienne, petite mais très active, réclame la réinstallation des colonies à Gaza. Ces voix se sont fait entendre de plus en plus après l'attaque du 7-Octobre. Celle-ci a entraîné côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. En riposte, Israël a lancé une campagne militaire d'envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59 106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

« Je n'ai plus la force » : à Gaza, la survie des derniers journalistes de terrain
« Je n'ai plus la force » : à Gaza, la survie des derniers journalistes de terrain

Le Parisien

time17 hours ago

  • Le Parisien

« Je n'ai plus la force » : à Gaza, la survie des derniers journalistes de terrain

Bachar est à bout. Sur Facebook, le 19 juillet, le Gazaoui de 30 ans poste ces mots : « Je n'ai plus la force de travailler pour les médias. Mon corps est maigre. » Dimanche, son frère est « tombé à cause de la faim ». Pour la première fois, le photographe, pigiste pour l'Agence France Presse (AFP) dans la bande de Gaza , avoue se sentir « vaincu ». Son cri de désespoir porte une lumière crue sur les conditions de travail des derniers journalistes présents dans l'enclave palestinienne, entre faim, peur et épuisement. Depuis le 7 octobre 2023, Israël interdit aux reporters d'entrer et de sortir de ce territoire en guerre, sauf pour accompagner son armée dans des circuits encadrés. Le conflit le plus médiatisé au monde est, sur le terrain, quasiment impossible à couvrir.

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