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Le Liban prévoit de désarmer le Hezbollah d'ici fin 2025

Le Liban prévoit de désarmer le Hezbollah d'ici fin 2025

Le Parisien16 hours ago
Le Hezbollah a fermement rejeté ce mercredi la décision du gouvernement libanais de désarmer toutes les milices d'ici à la fin de l'année.
Le pouvoir libanais a chargé mardi l'armée de préparer un plan pour désarmer la milice chiite d'ici la fin de l'année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile.
Le mouvement, soutenu par l'Iran, a qualifié cette décision de « faute grave » et a accusé les autorités de « saper la souveraineté du Liban » et de « donner les mains libres à Israël ».
« Nous ferons comme si elle n'existait pas », a-t-il indiqué dans un communiqué, en référence à la décision prise en Conseil des ministres.
Une initiative dictée par le cessez-le-feu avec Israël
Le plan de désarmement s'inscrit dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024 sous médiation américaine, qui a mis fin à plus d'un an d'affrontements entre le Hezbollah et Israël. L'accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires auront le droit de porter des armes sur le territoire libanais.
Le Premier ministre Nawaf Salam a annoncé mardi avoir mandaté l'armée pour élaborer un plan d'action visant à centraliser la détention d'armes dans les mains de l'armée et cinq autres services de sécurité. Ce plan doit être soumis au Conseil des ministres d'ici le 31 août pour être examiné et adopté.
Une résistance politique au sein du gouvernement
La décision a immédiatement provoqué des tensions politiques : les ministres Tamara Zein et Rakan Nasreddine, proches du Hezbollah, ont quitté la séance pour marquer leur désaccord.
Vidéo« Des pleurs de joie et de tristesse » : après le cessez-le-feu, le retour de Libanais à Beyrouth
Le gouvernement libanais poursuivra jeudi l'examen du document transmis par l'émissaire américain Tom Barrack, qui propose un calendrier de désarmement du Hezbollah.
Le Hezbollah hausse le ton
Mardi soir, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, avait déjà dénoncé un « diktat » américain. Selon un responsable libanais proche des négociations, cité sous anonymat, le Hezbollah « ne remettra pas ses armes sans contrepartie, ce que les Américains savent pertinemment ».
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L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de « famine généralisée », selon l'ONU. Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël avait assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. 20 personnes renversées par un camion humanitaire ce mercredi L'armée israélienne, par la voix de son porte-parole en arabe, a appelé la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir « le champ de ses opérations de combat », ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP poursuivre ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, avec notamment l'élimination d'une « cellule terroriste » de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs « terroristes » dans le sud du territoire. 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