
Loi Duplomb : la droite cherche la réplique après la censure du Conseil constitutionnel
ANALYSE - Alors que la gauche se réjouit de la décision des Sages, la droite a dénoncé « l'ingérence » du Conseil constitutionnel dans la fabrique de la loi.
Un petit coup de tonnerre dans le ciel de l'été. La décision, jeudi, du Conseil constitutionnel de censurer une partie de la loi agricole dite « Duplomb » est venue bousculer la classe politique en pleine pause estivale. Les Sages ont considéré que la réintroduction de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, n'était pas assez encadrée « au regard des exigences de la charte de l'environnement », texte à valeur constitutionnelle. Le conseil est ainsi allé dans le sens de la pétition à succès, d'initiative citoyenne, qui a recueilli contre toute attente plus de 2 millions de signatures au mois de juillet pour contester le retour de ce produit dans les champs.
La proposition de loi Duplomb était pourtant défendue par la droite et soutenue par le gouvernement. Sa censure représente donc un camouflet pour les membres de la coalition gouvernementale qui n'ont cessé de rappeler, ces dernières semaines, notamment face à l'ampleur de la pétition, que les dispositions…
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