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«Un vol d'expulsion vient de décoller» : en Allemagne, 81 condamnés afghans renvoyés vers leur pays

«Un vol d'expulsion vient de décoller» : en Allemagne, 81 condamnés afghans renvoyés vers leur pays

Le Figaro18-07-2025
C'est la seconde opération de ce type depuis l'été dernier alors que Berlin affiche sa volonté de durcir sa politique migratoire.
Le gouvernement allemand a annoncé vendredi avoir expulsé 81 Afghans condamnés par la justice. C'est la seconde opération de ce type depuis l'été dernier alors que Berlin affiche sa volonté de durcir sa politique migratoire.
«Un vol d'expulsion vient de décoller, à destination de l'Afghanistan», a annoncé le ministre de l'Intérieur Alexander Dobrindt. Les expulsés sont des «hommes afghans soumis à une décision d'expulsion et qui ont déjà été condamnés par la justice pénale», précise un communiqué du ministère.
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La présidence sud-africaine a vivement critiqué le chef des forces armées jeudi pour un déplacement en Iran au cours duquel il a appelé selon la presse iranienne à renforcer les liens avec Téhéran, au moment où Pretoria tente de réparer ses liens distendus avec les États-Unis. Le ministère des Affaires étrangères a aussi condamné le chef de l'armée sud-africaine, le général Rudzani Maphwanya, pour ses commentaires lors de son déplacement cette semaine. Un parti de premier plan dans le gouvernement d'union nationale a demandé qu'il soit traduit devant une cour martiale. Publicité Pretoria s'efforce de normaliser ses relations diplomatiques avec l'administration du président américain Donald Trump et de parvenir à un accord pour obtenir un allègement des surtaxes de 30% imposées aux exportations sud-africaines vers les États-Unis. «Nous sommes en train de gérer un exercice très délicat de rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis», a souligné le porte-parole de la présidence Vincent Magwenya lors d'une conférence de presse. «Envenimer la situation» Pendant ces négociations, cela «n'aide en rien» d'avoir des «responsables gouvernementaux ou militaires de premier plan faisant des déclarations de nature à envenimer la situation», a-t-il ajouté. Le quotidien iranien Tehran Times a rapporté mardi que le général Maphwanya avait appelé de ses vœux une coopération renforcée avec l'Iran, en particulier sur les sujets de défense, lors de ses entretiens avec des responsables militaires iraniens. Selon la chaîne iranienne Press TV, le général sud-africain a affirmé pendant sa visite que les deux pays avaient «des objectifs communs», tout en condamnant la politique d'Israël à Gaza.«En cette période de tensions géopolitiques exacerbées et de conflit au Moyen-Orient, on peut dire que cette visite était malavisée», a poursuivi le porte-parole de la présidence sud-africaine, précisant que le président Cyril Ramaphosa n'en avait pas été informé au préalable. L'Alliance démocratique, principale partenaire du parti de Cyril Ramaphosa au sein du gouvernement d'union nationale, a estimé que le général Maphwanya devrait être traduit devant une cour martiale pour avoir «enfreint la neutralité de l'armée».

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Environ 2,2 millions de jeunes afghanes sont privées d'un accès à l'école depuis le retour au pouvoir des talibans il y a quatre ans. L'Unesco a appelé ce jeudi la communauté internationale à rester mobilisée pour un rétablissement du droit des femmes à l'éducation en Afghanistan où environ 2,2 millions de jeunes afghanes en sont privées depuis le retour au pouvoir des talibans il y a quatre ans. «À l'heure où certains cherchent à normaliser leurs relations avec les talibans, j'appelle la communauté internationale à rester plus que jamais mobilisée pour un rétablissement plein et inconditionnel du droit des Afghanes à l'éducation», écrit la directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay. La Russie, non citée expressément dans le communiqué de l'Unesco, est devenue en juillet le premier pays à reconnaître le pouvoir taliban. «Aujourd'hui, l'Afghanistan se distingue tristement comme étant le seul pays au monde où l'enseignement secondaire et supérieur est strictement interdit aux filles et aux femmes», poursuit la directrice. «Toute une génération d'Afghanes est en train d'être sacrifiée», gommant les progrès accomplis entre 2001, année au cours de laquelle les talibans avaient été chassés du pouvoir, et 2021, «grâce à l'action de la communauté internationale coordonnée par l'Unesco», ajoute-t-elle. «Alors qu'il n'y avait quasiment aucune fille à l'école en 2001, en deux décennies, le taux de scolarisation des filles en âge de fréquenter l'école primaire est passé à plus de 80%», souligne Mme Azoulay. Publicité L'Unesco souligne «soutenir des modes d'apprentissage alternatifs», avec notamment la formation d'un millier de facilitateurs chargés de dispenser des cours d'alphabétisation à des jeunes, en grande majorité des filles, et le soutien financier à des médias ou des réseaux sociaux afghans qui développent et diffusent des programmes éducatifs.

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En Russie, déclarer une organisation «indésirable» revient dans les faits à prohiber ses activités car cela expose les personnes qui travaillent pour elle ou la financent à des poursuites judiciaires et à de possibles peines de prison. Le ministère russe de la Justice a déclaré l'ONG de défense de la presse Reporters Sans Frontières (RSF) «indésirable» en Russie, ce qui signifie de facto son interdiction, en pleine répression de toute dissidence dans ce pays. Selon une liste officielle diffusée sur le site internet de ce ministère et consultée ce jeudi par l'AFP, RSF fait désormais partie des organisations «étrangères» dont les «activités» sont jugées «indésirables» sur le territoire russe. En Russie, déclarer une organisation «indésirable» revient dans les faits à prohiber ses activités car cela expose les personnes qui travaillent pour elle ou la financent à des poursuites judiciaires et à de possibles peines de prison. Publicité Depuis l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine, en février 2022, les autorités russes ont fortement accentué leur répression des voix dissidentes, emprisonnant des centaines de personnes et interdisant des dizaines d'ONG et de médias. RSF, dont le siège est en France, dénonce régulièrement ces atteintes à la liberté d'expression et vient en aide à des journalistes persécutés en Russie. Sur son site internet, l'ONG déplore que «la quasi-totalité des médias indépendants» aient été interdits en Russie, bloqués et/ou déclarés «agents de l'étranger» ou «organisations indésirables».

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