
Euro féminin : la Norvège renverse la Finlande et se rapproche des quarts
Les Norvégiennes, malmenées tout au long du match, ont battu dimanche à Sion (Suisse) la Finlande et sont désormais tout proches des quarts de finale de l'Euro 2025.
Grâce à une belle frappe de la meneuse de jeu Caroline Graham Hansen - déjà l'une des meilleures joueuses face à la Suisse mercredi dernier - les Norvégiennes ont réussi à se sortir du piège des Finlandaises en toute fin de match (2-1, 84e). Jusque-là, elles avaient été bousculées depuis l'égalisation des Finlandaises sur un tir puissant (1-1, 32e).
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Comme contre la Suisse lors de la première journée, elles ont été très efficaces, sans produire un beau jeu. Sonnée en fin de match par un choc à la tête avec une Finlandaise, la capitaine norvégienne Ada Hegerberg est sortie dans la foulée (90+1), devant certainement passer un protocole commotion cérébrale.
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Maintenu de justesse en Ligue 1, l'OL va devoir faire face à l'austérité
Le maintien est un soulagement pour l'OL mais pas une libération : lors des prochains mois, a minima, le club restera soumis à de sévères restrictions. Une simple phrase, dans le communiqué publié par l'Olympique Lyonnais dans la foulée de l'annonce de son maintien mercredi après-midi, disait peu et beaucoup. Le club remerciait la commission d'appel fédérale de la DNCG « d'avoir reconnu l'ambition de la nouvelle direction du club, déterminée à assurer une gestion sérieuse à l'avenir ». Une manière pour les ex-associés de John Textor de se démarquer de l'ancienne gouvernance, tout en annonçant la suite : fini de rire. « Ce n'est pas un plan d'austérité mais de discipline financière, a tempéré Michael Gerlinger, le directeur général. Ça ne fait aucune différence, ce budget on l'a validé auprès de la commission d'appel mais aussi avec les prêteurs et les actionnaires. » Le verdict de mercredi comprend des restrictions importantes - encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation sur le budget Ligue 1 2025-2026 proposé - mais les dirigeants olympiens savaient leurs chances d'y échapper très faibles. Et leurs créanciers, désormais plus qu'attentifs à la gestion quotidienne du club, seront les meilleurs garants de ces restrictions. Ils avaient l'intention, quoi qu'il arrive, de soumettre l'OL à une sévère cure d'austérité. Elle pourrait aller au-delà du cercle de l'équipe professionnelle, mais c'est d'abord celle-ci qui sera touchée. Fofana et Perri courtisés, Tolisso ou Almada aussi Lors de son passage infructueux en première instance devant la DNCG, le 24 juin, le duo Textor-Gerlinger avait déjà présenté une liste de ventes pouvant atteindre la centaine de millions d'euros dès cet été, à la fois pour abaisser la masse salariale et générer du cash. Elle comprenait Nemanja Matic, Duje Caleta-Car, Jordan Veretout, Tanner Tessmann, Saël Kumbedi, Paul Akouokou ou Rémy Descamps mais aussi deux « actifs » convoités qui sont des titulaires très importants aux yeux de Paulo Fonseca : Malick Fofana et Lucas Perri. Le maintien en Ligue 1 permettra à l'OL de négocier avec les acquéreurs sans se trouver dans une situation d'extrême faiblesse, d'autant que cette décision le « qualifie » aussi en Ligue Europa. Mais elle ne change rien à sa situation financière, extrêmement tendue. Outre la liste ci-dessus, au moins quatre éléments suscitent des convoitises concrètes auxquelles Lyon pourra difficilement résister : Corentin Tolisso, Ainsley Maitland-Niles mais surtout Georges Mikautadze et Thiago Almada, dont la situation demeure floue : son prêt gratuit à Lyon s'achevait normalement au 30 juin. L'Argentin illustre le statut peu lisible de certains joueurs de la galaxie Eagle, dont les droits sportifs et les droits économiques peuvent être dissociés. « On veut refaire cette bataille pour l'Europe la saison prochaine. » Michael Gerlinger, directeur général de l'OL Lyon, qui affichait la deuxième masse salariale de L1 il y a deux ans (160 millions d'euros), aurait pour objectif de la ramener à 60 millions, à terme. Cet effort considérable, certes entamé ces derniers mois et renforcé par les départs en fin de contrat cet été de Nicolas Tagliafico et Alexandre Lacazette, donne une idée de la saignée prévisible. Il indique aussi la catégorie de joueurs auquel le club pourra prétendre lors du mercato 2025 : la barre des 200 000 euros brut mensuels sera désormais le grand maximum. Tout cela alors que le centre de formation pourra essentiellement fournir des éléments de complément lors des deux saisons qui viennent, celles d'un « creux générationnel » qui tombe bien mal. « On veut refaire cette bataille pour l'Europe la saison prochaine », a pourtant assuré Michael Gerlinger mercredi soir. À voir. À lire aussi De la peur au soulagement Pour l'OL, une Coupe d'Europe sous conditions Les notes de PSG-Real Madrid L'OM veut vendre Rongier

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Déjà meilleure joueuse de Première Ligue, Clara Mateo toujours plus haut avec les Bleues à l'Euro
La meilleure joueuse de la saison en Première Ligue Clara Mateo a été impliquée sur les quatre buts marqués mercredi soir par les Bleues face aux Galloises (4-1). À la seconde où l'arbitre a sifflé la fin de la rencontre, Clara Mateo a quitté le banc pour rejoindre la pelouse. L'héroïne de la soirée a levé les yeux vers les tribunes pour trouver son clan où se trouvait sa mère, son père, sa soeur, son beau-frère et son neveu. Elle leur a adressé un petit signe de la main. Le bonheur était total quoique pudique chez les Mateo, tous fiers de la numéro 14 des Bleues (27 ans), qui a étalé toute sa classe dans cette deuxième victoire française dans l'Euro, face au pays de Galles (4-1). « Elle a fait un beau match, elle a joué pour le collectif, nous a confié sa grande soeur Florène. Elle a fait la décision devant le but et a fait des passes décisives pour ses coéquipières. Elle a fait une belle saison, et sa performance ne fait que confirmer ce qu'elle fait en club (au Paris FC). » Sa maman a ajouté un petit mot, émue : « Je pense qu'elle est très contente qu'on soit là et nous, on est très contents de la suivre au sein de l'équipe de France. » Remplaçante lors du premier match contre l'Angleterre (2-1, samedi), Mateo était de retour dans le onze de départ comme le veut l'alternance mise en place par Laurent Bonadei, qui l'a installée comme doublure de Marie-Antoinette Katoto en avant-centre, mais qui sait qu'il doit s'appuyer sur la meilleure joueuse et meilleure buteuse (18 buts en 20 matches) de la dernière édition de l'Arkema Première Ligue. Décevante, mais comme toutes les autres Bleues, lors de la première période face au Brésil en préparation (3-2, le 27 juin), Mateo est rentrée immédiatement dans son match cette fois-ci. « Je suis une joueuse qui ne rechigne pas dans les efforts et le pressing. » Clara Mateo Elle a commencé fort en touchant le poteau droit de Safia Middleton-Patel, la gardienne galloise (7e), avant d'ouvrir le score sur un superbe enchaînement contrôle de la poitrine-volée du droit, à la suite d'un corner de Selma Bacha prolongé par Gemma Evans (1-0, 8e). Elle a ensuite obtenu le penalty du 2-1 après un beau numéro, fauchée par Ceri Holland (43e). Puis, l'attaquante parisienne a été récompensée de son pressing incessant sur l'action aboutissant à sa passe décisive pour Amel Majri (3-1, 53e). Sa nouvelle marque de fabrique puisque déjà contre la Suisse (4-0, le 30 mai), à Nancy en Ligue des nations, elle avait marqué en chipant le ballon dans les pieds de la gardienne. « Je suis une joueuse qui ne rechigne pas dans les efforts et le pressing, c'est quelque chose que le coach nous demande, souriait-elle. Cela a été payant. C'est toujours bien quand un pressing est récompensé par un but. » Avant d'être remplacée par Katoto (75e), Mateo avait aussi servi Kadidiatou Diani, passeuse décisive pour Grace Geyoro (4-1, 63e), admirative de sa coéquipière. « Elle est sur tous les buts, mais je ne suis pas surprise quand on voit la saison qu'elle a réalisée, a salué la capitaine des Bleues mercredi soir. Cela va la mettre en confiance pour la suite de la compétition. » Comme à son habitude, Mateo n'a pas voulu trop se mettre en avant, préférant valoriser le groupe. « C'est une très belle soirée, je suis très contente d'avoir pu y participer sur un plan personnel à cette victoire collective, a souligné l'attaquante. Ce qui est important, c'est qu'il y a eu quatre buteuses différentes et cela montre toutes les qualités de chacune. C'est important de pouvoir compter sur tout le monde. » Le chemin vers la finale du 27 juillet est encore long. À lire aussi Les notes de France - pays de Galles Une attaque qui claque Les notes de PSG-Real Madrid Et maintenant, l'austérité

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