
Cette sortie gouvernementale sur les 35 heures risque d'achever de fâcher les syndicats
Sophie Primas, issue des rangs de LR était interrogée sur les propos tenus un peu plus tôt dans la journée par le député Renaissance Mathieu Lefèvre, selon qui « il faudra mettre fin aux 35 heures dans ce pays et laisser la liberté aux entreprises de s'organiser, en lien évidemment avec leurs salariés ». « S'il y a des entreprises qui ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d'accord, faisons-le », avait-il ajouté.
Un « point de vue », que partage donc la porte-parole du gouvernemen t, « à titre personnel », jugeant que la réforme votée en 1988 sous le gouvernement de Lionel Jospin, est un « boulet ». « C'est parti sur un dogme qu'en travaillant moins, on allait créer plus d'emplois. Ça a fait exactement le contraire », a-t-elle estimé.
Les 35 heures, un totem de la gauche
Sophie Primas n'est pas la seule au gouvernement à vouloir revenir sur la réforme de portée par Martine Aubry sous Lionel Jospin. Gérald Darmanin, ancien LR, et ministre de la Justice, l'avait aussi proposé en octobre dernier. Gage que l'idée fait son chemin en macronie, déjà en 2016, un certain Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie de François Hollande, avait lui aussi semblé prêt à remettre en cause les 35 heures. Suggérant dans un entretien au Nouvel Obs « plus de souplesse, plus de flexibilité » en matière de temps de travail.
Le moment est-il venu ? Pas si sûr a reconnu Sophie Primas : « Nous avons cette Assemblée (nationale) dans laquelle il n'y a pas de majorité. » Et d'ajouter qu'il faudra donc « avoir ce dialogue avec l'ensemble des partis politiques du socle commun ». En démontre sur X, la réaction de Maud Petit, députée MoDem : « Mais... On va à la guerre civile, là ? ! » Il faudra commencer par convaincre chez soi.
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