
«Notre compatriote est libre !» : Paris confirme la libération d'un Franco-Américain par le Venezuela
Le gouvernement français a confirmé samedi que Lucas Hunter, franco-américain détenu au Venezuela depuis le mois de janvier, a été libéré dans le cadre de l'accord de libérations croisées de prisonniers entre Caracas et Washington.
«Notre compatriote Lucas Hunter est libre ! Ressortissant franco-américain, il était détenu au Venezuela depuis janvier 2025. Je salue les efforts du Département d'État des États-Unis pour parvenir à sa libération», a posté sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, confirmant l'information donnée par l'ONG américaine d'aide aux prisonniers Global Reach.
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Franco-Américain de 37 ans, travaillant dans la finance à Londres, il était détenu depuis début janvier après avoir été arrêté à la frontière entre la Colombie et le Venezuela par des agents vénézuéliens alors qu'il voyageait seul pour faire du kitesurf, selon le récit de sa famille. Il fait partie du groupe de dix Américains et d'un nombre inconnu de vénézuéliens libérés par Caracas dans le cadre d'un accord avec l'administration américaine de Donald Trump.
Sujet épineux
En échange, Washington a demandé au Salvador de libérer des dizaines de Vénézuéliens qui avaient été expulsés des États-Unis et incarcérés dans ce pays. Ils étaient accusés de faire partie d'un groupe criminel international basé au Venezuela, el Tren de Aragua, ce que contestaient leurs familles. Ils ont été rapatriés au Venezuela.
Le gouvernement américain a fait de la lutte contre l'importante immigration clandestine une de ses priorités politique, et le sort des migrants clandestins vénézuéliens est un sujet épineux entre les deux pays dont les relations diplomatiques officielles sont rompues depuis 2019.
Washington et Caracas se sont mis d'accord pour renvoyer les Vénézuéliens clandestins aux États-Unis dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des États-Unis ou du Mexique.
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Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
L'université de Columbia cède aux dernières exigences de Trump et fera un chèque de 221 millions
Columbia rentre dans le rang. La prestigieuse université américaine installée à New York a annoncé qu'elle allait verser 221 millions de dollars (188 millions d'euros) au gouvernement américain dans le cadre d'un accord pour mettre un terme aux enquêtes fédérales ouvertes contre elle dans des affaires d'antisémitisme . Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a pris pour cible plusieurs universités privées d'élite, prenant prétexte des mouvements étudiants propalestiniens pour tenter de mettre au pas des bastions progressistes , à l'esprit bien trop critique. En mars, accusant Columbia de faiblesse face aux allégations d'antisémitisme et de harcèlement envers les membres juifs et israéliens de la communauté universitaire, l'administration Trump lui a supprimé 400 millions de dollars de financement fédéral. Selon le New York Times, des chercheurs réunis au sein du projet Grant Watch ont compilé des informations sur les subventions supprimées par l'administration Trump et les organismes dépendant de l'État fédéral. Ils ont estimé qu'environ 1,2 milliard de dollars de financements promis à Columbia avaient été supprimés ou gelés. « En vertu de l'accord d'aujourd'hui, une grande majorité des subventions fédérales qui ont été supprimées ou suspendues en mars 2025 seront rétablies et l'accès de Columbia à des milliards de dollars de subventions actuelles et futures sera rétabli », a déclaré l'université dans un communiqué. « Cet accord marque une étape importante après une période de surveillance fédérale soutenue et d'incertitude institutionnelle », se félicite Claire Shipman, présidente par intérim de l'université. 200 millions seront réglés en trois versements sur trois ans. L'établissement a également accepté de régler à l'amiable les enquêtes menées par la Commission américaine pour l'égalité des chances en matière d'emploi pour 21 millions de dollars. Fin mars, déjà, l'institution avait fait une série de concessions à Washington , acceptant notamment une forme de tutelle sur les départements proposant des cours sur le Moyen-Orient. Par cet accord, elle s'engage aussi à respecter les lois interdisant toute discrimination à l'embauche, de personnels comme d'étudiants. D'autres universités, comme Harvard , ont catégoriquement refusé de céder aux injonctions. Mais Harvard, qui a intenté des actions en justice contre le gouvernement , négocie actuellement le rétablissement de ses fonds fédéraux. « Les réformes de Columbia sont une feuille de route pour les universités d'élite qui souhaitent regagner la confiance du public américain en renouvelant leur engagement en faveur de la recherche de la vérité, du mérite et du débat civil », a prévenu Linda McMahon, la secrétaire fédérale à l'Éducation, dans un communiqué. Car Columbia a cédé sur tout : la semaine dernière, l'université a même adopté une définition controversée de l'antisémitisme, désormais assimilé à toute opposition au sionisme. Mardi, elle a sanctionné des dizaines d'étudiants qui avaient participé à une manifestation propalestinienne en mai. L'année dernière, après le déclenchement de l'offensive israélienne à Gaza, qui a suivi les attentats terroristes du 7 octobre , les campus américains ont été le théâtre de nombreux débordements et d' agressions à caractère antisémite . Les semaines passant, des étudiants de Columbia se sont mobilisés, exigeant la fin du soutien américain à l'assaut militaire dévastateur d'Israël sur Gaza et l'engagement de l'université à cesser d'investir une partie de sa dotation de 14,8 milliards de dollars dans des fabricants d'armes et des entreprises qui soutiennent l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Le gouvernement américain a qualifié les manifestants propalestiniens d'antisémites. Les manifestants, dont certains groupes juifs, affirment que le gouvernement a confondu à tort leurs critiques des actions d'Israël avec de l'antisémitisme et leur défense des droits des Palestiniens avec un soutien à l'extrémisme. Si Columbia et l'administration disposent de 30 jours pour s'entendre sur l'administrateur indépendant qui sera chargé de veiller au respect de l'accord, le nom de Bart M. Schwartz circule déjà. L'homme est réputé pour ses capacités d'audit dans les situations délicates. Un autre administrateur doit être nommé pour examiner les allégations d'antisémitisme et suggérer des recommandations. Lors d'une interview il y a quelques jours, Claire Shipman a mis en avant des mois de négociations intenses avec l'administration Trump pour parvenir à cet accord. Selon elle, l'université a réussi à maintenir ses principes fondamentaux d'indépendance académique.


Le HuffPost France
a day ago
- Le HuffPost France
Entre l'Ukraine et la Russie, la 3e session de négociations débouche sur un accord minime
INTERNATIONAL - Une petite heure, et c'est tout. Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi 23 juillet au soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l' « éloignement » de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s'accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers. Après 60 minutes de discussion au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs « positions » respectives étaient « assez éloignées les unes des autres », a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d'une déclaration à la presse. Plus tôt, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d'avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Pas de surprise, donc. Nouvel échange de prisonniers à venir Seule mesure concrète actée mercredi : les négociateurs se sont mis d'accord pour un nouvel échange de 1.200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises. Moscou a également proposé à Kiev de lui remettre 3.000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a également indiqué le négociateur. L'Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d'ici la fin du mois d'août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kiev Roustem Oumerov. En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kiev avait dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220.000 clients, selon M. Zelensky. Les États-Unis approuvent les ventes d'armes à Kiev Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. Kiev voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d'une rencontre Poutine-Zelensky. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. L'Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. C'est dans ce contexte que le président américain a exprimé sa frustration ces dernières semaines à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'Otan, seraient envoyés à l'Ukraine. Washington a justement annoncé mercredi soir (en Europe) avoir approuvé une vente d'armements à l'Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne, pour un montant de 322 millions de dollars.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
États-Unis: une cour d'appel fédérale s'oppose à la contestation du droit du sol voulue par Trump
Le décret du président américain Donald Trump remettant en cause le droit du sol est inconstitutionnel, a jugé une cour d'appel fédérale mercredi 23 juillet, confirmant le blocage du texte décidé par une juridiction inférieure. Ce décret présidentiel, signé en janvier par Donald Trump au premier jour de son mandat dans le cadre d'une révision de la politique migratoire américaine, fait l'objet de nombreux recours devant la justice et est actuellement bloqué par la justice fédérale. «La cour fédérale (qui a décidé du blocage, NDLR) a correctement conclu que l'interprétation proposée par le décret présidentiel, à savoir la négation de la citoyenneté de nombreuses personnes nées aux États-Unis, était inconstitutionnel. Nous sommes entièrement d'accord avec cela», a écrit le juge Ronald Gould, de cette cour d'appel fédérale siégeant à San Francisco (ouest). Aux États-Unis, le droit du sol est garanti par le 14e amendement de la Constitution, qui permet à quiconque né aux États-Unis d'obtenir la nationalité américaine. Le décret présidentiel de Donald Trump empêcherait le gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d'autres documents aux enfants nés sur le sol américain, à moins que l'un de ses deux parents n'ait la nationalité ou ne dispose d'un statut de résident permanent. Son administration affirme que le 14e amendement, adopté au lendemain de la guerre de Sécession (1861-1865) pour garantir des droits aux anciens esclaves et à leurs enfants, ne concerne pas les enfants de migrants sans papiers ou personnes ayant le statut de visiteurs. Publicité La Cour suprême, à majorité conservatrice et saisie par l'administration Trump, n'a pas statué sur la constitutionnalité du décret présidentiel mais a limité le 27 juin le pouvoir des juges de bloquer à l'échelle nationale les décisions de l'exécutif qu'ils considèrent comme illégales. Par six voix contre trois, la plus haute juridiction des États-Unis a considéré que les décisions de portée nationale émises par des juges fédéraux «(excédaient) probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux». Mercredi, la cour d'appel fédérale siégeant à San Francisco a toutefois jugé que le tribunal fédéral de Seattle, d'une juridiction inférieure, «(n'avait) pas abusé de son pouvoir discrétionnaire» en décidant d'un blocage à l'échelle du pays.