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Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
Municipales : le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille examiné par le Conseil constitutionnel
Les Sages doivent rendre leur verdict ce jeudi sur le projet de loi visant à réformer le mode de scrutin aux élections municipales à Paris, Lyon et Marseille. Le texte, adopté par le Parlement, prévoit d'y appliquer le même système que dans les autres communes de France. Les électeurs des trois plus grandes villes de France bénéficieront-ils d'un nouveau mode de scrutin pour les municipales de 2026 ? Tout dépendra de la décision que doit rendre le Conseil constitutionnel, ce jeudi, sur la réforme de la loi PLM, du nom de Paris, Lyon et Marseille. Adopté le 10 juillet à une écrasante majorité (112 voix contre 28), le projet de loi, porté par le député macroniste de Paris Sylvain Maillard, prévoit d'appliquer aux trois métropoles le même mode de scrutin qu'à toutes les autres communes françaises. Pour rappel, depuis 1982, lors des élections municipales, les habitants des trois principales villes françaises sont répartis par secteurs, eux-mêmes définis selon leurs arrondissements. Ils élisent alors les conseillers municipaux de ces secteurs, dont un tiers siège également au conseil municipal de la commune, chargé de désigner son édile. Une manière de renforcer le poids individuel de chaque arrondissement. Résultat : il peut arriver qu'un maire prenne ses fonctions sans majorité absolue. Par exemple, en 2014, Anne Hidalgo a accédé à l'Hôtel de Ville sans remporter la victoire dans son arrondissement, le quinzième. À lire aussi Municipales 2026 : le Parlement adopte définitivement la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille Publicité Un mode de scrutin plus direct Le texte actuel envisage un dédoublement des scrutins. L'un vise à élire les conseillers de secteurs, l'autre à choisir, en deux tours, ceux du conseil municipal, qui ne constituent qu'une seule circonscription. Par conséquent, les maires d'arrondissement ne figureront pas nécessairement au conseil municipal. L'organisation d'une troisième élection est prévue à Lyon, celle des conseillers de la Métropole. La loi revoit également à la baisse la prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête du scrutin. La proportion de sièges que s'arrogent les vainqueurs passe ainsi de 50 à 25%, au bénéfice de l'opposition, mieux représentée. Autre changement : le nombre de sièges est censé être conditionné à la population de la commune, soit 73 sièges pour Lyon, 101 pour Marseille et 163 à Paris. La révision de la loi «PLM» - comme Paris, Lyon, Marseille - a connu un parcours semé d'embûches au Parlement. Soutenu par le bloc central, le Rassemblement national et La France insoumise à l'Assemblée, le texte a d'abord été bloqué à deux reprises par le Sénat, à majorité LR. Puis il est passé par une commission mixte paritaire, qui n'a abouti à rien. C'est l'opiniâtreté de la chambre basse qui a finalement conduit à son adoption. À lire aussi Réforme des municipales à Paris, Lyon et Marseille : le gouvernement donne le dernier mot à l'Assemblée après l'échec des négociations Dissensions entre chambres et partis Il faut dire que le projet divise au sein de l'alliance gouvernementale entre la droite et le centre. Des députés LR s'opposent aux sénateurs de leur parti, ces derniers regrettant un «tripatouillage électoral» à quelques mois des municipales, ainsi qu'un affaiblissement des mairies de secteur. C'est d'ailleurs la droite sénatoriale qui a pris la décision de saisir le Conseil constitutionnel. Même hostilité chez les socialistes des deux chambres. Rangés derrière la maire PS de Paris Anne Hidalgo, ils dénoncent un stratagème visant à faciliter l'élection de Rachida Dati dans la capitale. La grogne se fait entendre jusque chez les élus locaux du bloc central. Le Marseillais Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ex-LR aujourd'hui membre de Renaissance, a fustigé le projet. À l'inverse, le maire socialiste de la cité phocéenne Benoît Payan, à rebours de son parti, s'est montré favorable à cette manière, selon lui, de rendre «plus lisibles les choses». Publicité D'après des simulations publiées dans Le Figaro, en 2020, la gauche aurait obtenu l'hôtel de ville à Paris, Lyon et Marseille, même avec le nouveau système. Et ce en faisant gonfler sa majorité à Paris et Marseille. La situation aurait cependant changé en cas d'alliance entre la droite et le centre. À Paris, la majorité des sièges serait revenue aux adversaires de la gauche, aujourd'hui minoritaires. À l'inverse, à Lyon et Marseille, la gauche serait sortie victorieuse, mais aurait perdu avec le système actuel.


Le HuffPost France
22 minutes ago
- Le HuffPost France
Face à Rachida Dati et Michel Barnier à Paris, le PS choisit l'ex-ministre Frédérique Bredin
POLITIQUE - Ils sont désormais quatre. Après Rachida Dati et Michel Barnier pour la droite, et Thierry Mariani pour le RN, c'est au tour du Parti socialiste de se positionner sur la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris. Avec une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, a-t-on appris mercredi 6 août auprès du parti. Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l'entériner dans les prochaines semaines. « Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris », face « à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos », a expliqué à l'AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d'Édith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s'était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a réadhéré depuis quelques années au PS. Du ministère de la Culture au CNC Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie des personnes dont le nom était évoqué lors d'un remaniement en 2018. Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron. Parisienne et fille de l'académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l'Inspection générale des Finances à la sortie de l'ENA. Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l'Élysée, où elle était chargée des dossiers culturels. Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96). L'ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Marine Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu'elle lie à son homosexualité. L'élection dans la 2e circonscription de Paris aura lieu les 21 et 28 septembre, selon un décret paru mercredi au Journal officiel.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Un Nord-Coréen fuit à la nage en Corée du Sud, en s'accrochant à du polystyrène
Un Nord-Coréen a réussi à s'enfuir vers la Corée du Sud en franchissant la frontière maritime à la nage, ont annoncé jeudi les autorités sud-coréennes. L'homme a été secouru dans l'estuaire du fleuve Han, alors qu'il s'agrippait à des morceaux de polystyrène pour flotter. Dans la nuit du 30 au 31 juillet, à proximité de l'île de Ganghwa, située dans l'ouest de la Corée, dans une zone où la distance entre les deux rives n'excède parfois pas deux kilomètres, les militaires sud-coréens ont repéré l'individu. « Voulez-vous faire défection en Corée du Sud ? » Selon les médias locaux, le transfuge a attiré l'attention des soldats en leur faisant des signes. L'un des militaires lui aurait alors lancé : « Nous sommes la Marine de la République de Corée. Voulez-vous faire défection en Corée du Sud ? », question à laquelle il a répondu par l'affirmative. L'opération de sauvetage, jugée particulièrement complexe en raison des conditions météorologiques, a duré près de dix heures. Elle s'est achevée le 31 juillet vers 4 heures du matin, heure locale.