
L'éditorial de Patrick Saint-Paul : «En Europe, l'heure du réveil a sonné face au problème migratoire»
La libre circulation des personnes et des biens était une belle idée. Mais face aux dérives de l'Europe de Schengen, nombreux sont les pays à réinstaurer les contrôles aux frontières au sein de l'UE.
Francis Fukuyama avait annoncé la fin de l'Histoire ! L'euphorie s'était emparée de l'Occident. L'effondrement de l'URSS et du rideau de fer venait clôturer un siècle de guerres. Inexorablement, le monde devait avancer vers la liberté et s'épanouir dans une mondialisation heureuse. Le début du XXIe siècle nous enseigne que, au contraire, l'Histoire tient toujours sa promesse : lorsqu'on néglige ses leçons ou qu'on la pense finie, elle revient au galop.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
De même que la fin de l'Histoire, la libre circulation des personnes et des biens était une belle idée. Dans la foulée de la chute du mur de Berlin, l'Europe bâtissait Schengen. Le communisme avait étouffé la liberté. Sa chute devait faire tomber les frontières. « Sans visa jusqu'à Shanghaï ! », clamaient les Allemands de l'Est. Mais les dérives de l'Europe de Schengen ont ouvert les vannes d'une immigration incontrôlée. La misère, les guerres et le bouleversement climatique poussent depuis trop longtemps vers notre continent…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
18 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit après l'ultimatum de Donald Trump
« Nous avons pris note ». Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine , au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit . Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain . Mais en dépit de cette nouvelle annonce, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. À son retour au pouvoir en janvier, le président américain avait affiché sa volonté de négocier avec le président russe . Il avait critiqué l'aide apportée par son pays à Kiev, et tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine. Mais il a dit depuis être « déçu » du maître du Kremlin, qui n'a pas accepté un cessez-le-feu voulu par Kiev et Washington. Mardi, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un « ralentissement » de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Il a néanmoins assuré que Moscou était « intéressé » par une meilleure « dynamique » dans ce processus. « Pour avancer, nous avons besoin d'impulsions des deux parties », a-t-il dit.


Le Parisien
18 hours ago
- Le Parisien
Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne
La France va larguer, « dans les prochains jours », de l'aide humanitaire sur la bande de Gaza, afin de « répondre aux besoins les plus essentiels » de la population civile, confirme une source diplomatique auprès du Parisien. Paris se joint ainsi aux efforts pour aider la population de l'enclave palestinienne, en proie à une situation humanitaire catastrophique après 22 mois de guerre, et des « niveaux alarmants » de malnutrition, selon l'ONU. Lundi, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle allait organiser, avec la Jordanie, un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza » . >> Plus d'informations à suivre


Le Parisien
18 hours ago
- Le Parisien
Droits de douane : « Ce serait surprenant que Donald Trump ne revienne pas à la charge »
Avec l'accord sur les droits de douane conclu dimanche entre Donald Trump et Ursula von der Leyen , la présidente de la Commission européenne a « limité les dégâts » face aux décisions du président américain. Mais selon Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques-Delors, d'autres sujets de discorde entre l'Union européenne et les États-Unis pourraient inciter Donald Trump à ressortir l'arme de l'intimidation sur ce dossier des droits de douane. Quel jugement portez-vous sur cet accord négocié entre Donald Trump et Ursula von der Leyen ?