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Une cycliste tuée dans une collision mortelle à Saint-Théodore-d'Acton

Une cycliste tuée dans une collision mortelle à Saint-Théodore-d'Acton

La Presse09-07-2025
Le décès de la femme a été constaté sur place.
Une cycliste tuée dans une collision mortelle à Saint-Théodore-d'Acton
Une cycliste a été fauchée par un véhicule lourd dans une collision mortelle, mercredi après-midi, lorsqu'elle tentait de traverser la route 139 à Saint-Théodore-d'Acton, en Montérégie.
Vers 15 h 30, les services d'urgence se sont rendus sur les lieux de l'intersection de la route 139 et du 7e rang, la route principale de la municipalité
Le décès de la femme a été constaté sur place.
Selon les premières informations de la Sûreté du Québec (SQ), la cycliste était accompagnée d'un autre cycliste, qui, lui, aurait eu le temps de traverser l'intersection. Au même moment, la cycliste s'est fait happer par le véhicule lourd.
En état de choc, le conducteur du poids lourd a été transporté à l'hôpital. L'autre cycliste n'a pas eu de blessure.
« Il n'y a aucun élément criminel à première vue », indique Ève Brochu-Joubert, porte-parole pour la SQ.
La route 139 a complètement été fermée dans les deux directions à la hauteur de la rue Principale comme l'indique Québec 511.
Une enquête est en cours sur les lieux afin de reconstituer la suite des évènements.
En 2024, selon le bilan routier de la SAAQ, 13 cyclistes avaient perdu la vie sur les routes du Québec. Il s'agit d'une hausse de 8,3 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes.
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(Québec) Le premier ministre François Legault s'accroche et mijote des changements à son plan de match et à ses priorités afin de répondre à la grogne populaire. À cela s'ajoute un remaniement de son conseil des ministres qui, annoncé longtemps d'avance, cause « un petit peu d'incertitude » parmi les membres actuels. François Legault réunit son conseil des ministres à Québec mercredi, une première rencontre depuis les vacances estivales et la raclée électorale dans Arthabaska. « Je suis très déçu des résultats de lundi soir. Je pense que c'est le temps pour moi d'abord de faire preuve d'humilité et d'écouter les citoyens », a affirmé le premier ministre à son arrivée à la réunion. Il tâte le pouls de ses ministres puis celui de ses députés jeudi lors d'une réunion spéciale à Québec. « Je veux les entendre sur tout, incluant sur les commentaires négatifs sûrement qu'ils ont eu cet été » de la part des citoyens, a-t-il soutenu. « Ils ont des propositions à me faire. Déjà, en plus des ministres, j'en ai rencontré plusieurs des députés qui ont des propositions de changement. Donc je vais passer toute la journée demain à écouter les leurs propositions de changement. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digérer ça. » Il veut « prendre le temps d'ajuster (son) plan, (ses) priorités à partir des changements ». « C'est certain qu'il y a des Québécois, comme je le disais lundi soir, qui sont déçus qu'on n'ait pas assez amélioré l'efficacité qui faisait partie de l'ADN de la CAQ. L'efficacité des services publics, c'est pas simple. Prenons le cas de la négociation avec les syndicats de médecins. C'est pas simple de changer les choses, mais j'en prends acte qu'il y a des députés qui souhaitent qu'on améliore davantage l'efficacité de l'État. » Dès la fin juin, dans le contexte de sondages pénibles et en prévision d'une défaite électorale dans Arthabaska, M. Legault a annoncé son intention de remanier son cabinet ministériel. « J'ai commencé déjà depuis un mois à rencontrer un par un les ministres pour voir s'il y a d'autres ministères qui les intéressent, par exemple », a-t-il dit, sans vouloir aller plus loin. Ce rebrassage des cartes, télégraphié et attendu d'ici le début du mois de septembre, « crée un petit peu d'incertitude », a témoigné le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « Mais moi, j'ai de l'ouvrage à faire. La rentrée scolaire s'en vient. On travaille là-dessus à temps plein », a-t-il ajouté. La ministre de l'Économie et de l'Énergie, Christine Fréchette, est « très heureuse » dans ses fonctions, mais rappelle que c'est « le grand privilège du premier ministre » de déterminer la composition du cabinet. « Si je peux rester là, ça fera mon bonheur. Si je peux servir ailleurs, ça fera mon bonheur », a-t-elle dit. La ministre de l'Emploi Kateri Champagne Jourdain n'a pas voulu dire si elle va se représenter en 2026 et a utilisé le passé en répondant à une question sur le remaniement à venir. « Je peux vous dire que moi, ça a été un honneur de servir les Québécois. Peu importe les changements qui vont se passer, on va continuer de travailler pour les citoyens », a-t-elle affirmé. Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, et celui du Travail, Jean Boulet, ont confirmé qu'ils seront sur les rangs aux prochaines élections. « « Il faut véritablement écouter et prendre les décisions qui s'imposent, a dit M. Boulet. Il nous reste encore 14 mois et vous le savez, la population a toujours raison et donc on a véritablement compris ce qui s'est passé. […] Il faut s'assurer de prendre les décisions qui s'imposent pour bien connecter avec la population du Québec, répondre à ses sensibilités, ses préoccupations. » François Legault a la même réponse au sujet de son avenir politique. « C'est déjà décidé que je reste et donc je vais être aux élections en octobre 2026 », a-t-il réitéré. Avec Fanny Lévesque, La Presse

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Le candidat péquiste, Alex Boissonneault, a su incarner le « gars d'ici » aux yeux des électeurs d'Arthabaska, selon l'auteur. Il y a des soirées électorales qui vous laissent un goût de déjà-vu. Et puis il y a celles qui vous frappent de plein fouet. Lundi soir, tous les yeux étaient tournés vers Arthabaska et c'est un véritable électrochoc politique qu'on a vécu. Alex Boissonneault a remporté une victoire éclatante avec plus de 46 % des voix. Mais avant d'analyser les résultats, parlons d'abord de ce qui m'a frappé : le taux de participation. Près de 60 %. En plein cœur de l'été. Dans une élection partielle. Pour ceux qui suivent la politique, c'est du rarement-vu dans l'ère moderne. Et croyez-moi, ce chiffre en dit long sur l'intérêt et l'engagement des citoyens. Si ce scrutin a mené à une mobilisation record, c'est parce que l'enjeu était clair, l'offre politique, de qualité, les bénévoles mobilisés et les candidats et candidates des principaux partis tous crédibles et solides. 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Mais lundi, malgré la bonne volonté du candidat Keven Brasseur, malgré le déploiement d'élus caquistes et de ministres sur le terrain, le verdict a été sans appel : le château fort est devenu un champ de ruines. La déception envers le gouvernement Legault est palpable. La semaine dernière, dans un café, une enseignante m'a interpellé : « Legault, je suis plus capable. Il nous disait au début que l'éducation, c'était sa priorité numéro un… et regarde comment il nous a traités avec les coupes que le gouvernement a tenté de nous faire avaler, pendant qu'il dépensait des millions dans des entreprises comme Northvolt et Lion. » PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Malgré sa bonne volonté, le candidat de la CAQ, Keven Brasseur, a écopé de la déception à l'endroit du gouvernement Legault, affirme Alain Rayes. Et je ne parle même pas ici de toutes les fois où des citoyens m'ont parlé du dossier de SAAQclic et du troisième lien. Les prochaines semaines seront cruciales pour le gouvernement Legault avec le remaniement ministériel annoncé et la rentrée parlementaire qui lancera l'année préélectorale. Un référendum sur Duhaime Il faut aussi le dire : cette partielle avait des allures de référendum sur Éric Duhaime. Le chef du PCQ misait gros : faire son entrée à l'Assemblée nationale et, comme il le répétait sur toutes les tribunes, « corriger la distorsion » d'un mode de scrutin qui avait laissé sans voix plus d'un demi-million de ses électeurs en 2022. Il a tout mis sur la table : une présence terrain soutenue, une armée de bénévoles dévoués, une visibilité publicitaire et un affichage inégalé. Il a su habilement cibler des enjeux qui touchent directement les préoccupations des gens comme le prix de l'essence, la place du privé en santé, la paperasse que la bureaucratie impose aux agriculteurs et aux PME, l'accessibilité au logement pour les jeunes adultes ainsi que les subventions aux multinationales. Mais les électeurs ont tranché : pas cette fois ! Ce revers complique sa route vers 2026. La popularité sur les réseaux sociaux et dans les chambres d'écho, c'est une chose. Gagner dans les urnes, c'en est une autre. Le Parti conservateur devra élargir sa vision pour l'ancrer dans une approche plus inclusive, quitte à déplaire à une partie de sa base s'il veut espérer accroître son électorat. Et les autres partis ? Pour le Parti libéral du Québec, qui a obtenu un peu plus de 9 % des voix, la démonstration reste à faire. Pablo Rodriguez doit prouver que sa formation peut percer dans les régions à majorité francophone. La candidature solide de Chantal Marchand n'a pas suffi : beaucoup de travail reste à faire avant de prétendre au pouvoir. PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE La candidate libérale, Chantal Marchand, n'a obtenu que 9 % des voix dans Arthabaska. Quant à Québec solidaire, avec un maigre 1,5 %, le parti est clairement sous respirateur artificiel. Faire appel à l'intelligence des électeurs On dit souvent que les gens ne s'intéressent plus à la politique. Faux. Cette élection partielle, en plein été, en est la preuve éclatante. Quand l'enjeu est réel, quand on leur donne une raison d'aller voter, quand on s'adresse à eux intelligemment, avec cohérence, humilité et proximité, les citoyens répondent présents. Le taux de participation de presque 60 %, en plein mois d'août, devrait résonner comme un avertissement à tous les partis : respectez l'intelligence des électeurs, parlez-leur vrai, proposez des solutions pragmatiques, évitez la démagogie et les attaques inutiles… et ils se mobiliseront. Lundi soir, les citoyens d'Arthabaska n'ont pas seulement choisi un député. Ils ont envoyé un message. Fort. Limpide. Impossible à ignorer.

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(Québec) Accusé par ses adversaires d'avoir mis la souveraineté au second plan dans Arthabaska, le Parti québécois (PQ) entend préciser les contours d'un Québec indépendant à l'automne. « Il y a une pédagogie à faire », admet le nouveau député péquiste Alex Boissonneault au lendemain d'une victoire éclatante (46,4 %) dans cette élection partielle où la souveraineté n'a pas été « la question de l'urne ». « On va devoir présenter ces arguments qui font que, selon nous, [l'indépendance] est un projet porteur, positif et qui peut être payant pour les Québécois », poursuit l'ex-animateur de radio. La formation de Paul St-Pierre Plamondon prévoit en donner un aperçu en présentant les premiers grands pans de son « livre bleu » sur l'indépendance. Un dévoilement qui aura lieu au cours des prochains mois et qui devrait culminer par le dépôt de l'entièreté du document au début de 2026. 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Et nous allons agir concrètement pour répondre à vos besoins et bâtir un Québec plus fort. François Legault Ce mercredi, il réunit son conseil des ministres, un cabinet qui changera bientôt de visage. Un remaniement ministériel est prévu d'ici le début du mois de septembre. François Legault a convoqué ses députés à une réunion spéciale jeudi afin d'écouter leurs préoccupations et d'obtenir les échos du terrain. La cuisante défaite dans Arthabaska a de quoi semer l'inquiétude dans le caucus. La CAQ a dû se contenter de miettes, 7,2 %. L'effondrement est spectaculaire : le parti avait remporté 52 % des voix aux élections générales de 2022 dans cette circonscription du Centre-du-Québec qu'il détenait depuis 2012. PLQ et QS Le chef libéral Pablo Rodriguez qualifie de « pas vers l'avant » le score enregistré par son parti lundi. 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