
Inflation : les prix à la consommation ont augmenté de 1 % sur un an en France
Cette augmentation mensuelle est portée par la nette progression des prix des services (+ 1,3 % après + 0,6 % en juin), en particulier dans les transports (+ 10,2 % après + 3,7 %) et l'hébergement (+ 11,7 % après + 8,4 %). L'énergie repart également à la hausse (+ 0,9 % après + 0,6 %), tirée par les produits pétroliers (+ 1,5 % après + 1,9 %). À l'inverse, les prix des produits manufacturés reculent (-2,4 % après + 0,1 %), conséquence des soldes. L'alimentation et le tabac restent stables.
Corrigés des variations saisonnières, les prix progressent aussi de 0,2 % en juillet, après + 0,4 % en juin.
Sur un an, la hausse de 1 % résulte de légères accélérations dans les services (+ 2,5 % après + 2,4 %) et l'alimentation (+ 1,6 % après + 1,4 %), partiellement compensées par une baisse plus marquée des prix de l'énergie (-7,2 % après -6,7 %). Les produits manufacturés évoluent comme en juin (-0,2 %). L'inflation sous-jacente, qui exclut les éléments les plus volatils, progresse à 1,5 % après 1,2 % en juin.
À voir aussi

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Nîmes : une « importante » coupure d'électricité en cours, ainsi que dans une partie du Gard
Il fait tout noir ce soir à Nîmes. Une « importante » coupure de courant est en cours ce jeudi soir dans la ville, la métropole, mais aussi dans la région Occitanie. En cause ? « Un impact de foudre sur une ligne haute tension », précise RTE, sur X. Coupure d'électricité importante en cours sur @NimesMetropole et dans la région à la suite d'un impact de foudre sur une ligne haute tension @rte_france. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. — RTE en Méditerranée (@RTE_med) August 14, 2025 Le Réseau de Transport d'Électricité complète : « Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais ». Plusieurs quartiers concernés Beausoleil, Grézan, centre-ville… Selon des témoignages postés sur les réseaux sociaux, plusieurs quartiers de Nîmes sont concernés. « Coupure générale d'électricité à Nîmes, plus de feux de circulation, plus de réseau mobile, c'est l'anarchie », raconte un témoin de la panne sur X. Coupure générale d'électricité à Nîmes, plus de feux de circulation, plus de réseau mobile, c'est l'anarchie — G0ALD0RAK (@G0ALD0RAK) August 14, 2025 À voir aussi Tandis qu'un autre fait état de rues complètement plongées dans l'obscurité.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Le pétrole se renforce avant la réunion Trump-Poutine
Les cours du pétrole ont pris de la vitesse jeudi, à la veille d'une rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui sera très scrutée par les opérateurs. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a avancé de 1,84% à 66,84 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, a gagné 2,09% à 63,96 dollars. «Le marché est donc très nerveux», commente auprès de l'AFP Stephen Schork, de The Schork Group. «Il y a notamment quelques inquiétudes quant à ce que Donald Trump va dire», estime l'analyste. Le président américain a souligné jeudi que seul un sommet tripartite incluant aussi Volodymyr Zelensky pourrait sceller un accord de paix en Ukraine, répétant qu'il faudrait «partager» des territoires. La rencontre de vendredi «va ouvrir la voie à une autre», a assuré Donald Trump à la radio Fox News, estimant toutefois à «25%» le risque d'échec de ce tête-à-tête. La veille, il a averti que la Russie ferait face à des «conséquences très graves» si elle n'acceptait pas de mettre fin à la guerre, sans rentrer dans les détails. Publicité Incertitudes «Certains opérateurs craignent que si la rencontre ne se passe pas bien, nous assistions à des sanctions plus sévères sur le brut russe, privant ainsi le monde de ce pétrole ou rendant son accès au marché beaucoup plus difficile», souligne Stephen Schork. Cela tirerait mécaniquement les cours de l'or noir vers le haut, Moscou étant l'un des principaux exportateurs mondiaux de pétrole. Au cours de l'été, Donald Trump a menacé d'appliquer des droits de douane sur les produits issus des pays acheteurs de brut russe, en visant spécifiquement l'Inde. Globalement, «les attentes pour la réunion (de vendredi) changent presque d'heure en heure», souligne Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Energy, ce qui rend très incertaine l'évolution à court terme des prix du brut. En parallèle, les investisseurs s'attendent à un surplus de production d'or noir dans les prochains mois. Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi prévoit ainsi la constitution de stocks importants de pétrole en fin d'année et en 2026. Il met notamment en avant une production plus abondante des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) qui ont rehaussé leurs quotas ces derniers mois.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Trains en retard et comptes dans le rouge… le patron de la Deutsche Bahn, la SNCF allemande, limogé
Le patron de la Deutsche Bahn depuis 2017, Richard Lutz était sous le feu des critiques notamment en raison du manque de ponctualité des trains. « Nous avons convenu de mettre fin prématurément au contrat du dirigeant des chemins de fer », a annoncé jeudi le ministre allemand des Transports, Patrick Schnieder, lors d'une conférence de presse surprise à Berlin. « Il est temps de procéder à une réorganisation structurelle et humaine », a-t-il écrit sur le réseau social X. Wechsel an der Spitze der Deutschen Bahn! Es ist Zeit für eine strukturelle & personelle Neuaufstellung. Verkehrsminister @PSchnieder dankte Bahnchef Richard #Lutz für sein großes Engagement. Der noch bis 2027 laufende Vertrag wird vorzeitig einvernehmlich beendet. (1/2) — Bundesministerium für Verkehr (@BMV) August 14, 2025 Il a pointé du doigt la situation « dramatique » de la DB, le manque de satisfaction des usagers en termes de ponctualité et de rentabilité. Le taux de ponctualité des trains longue-distance chute depuis des années en Allemagne. L'an dernier, elle atteignait seulement 62,5 %, contre 79 % en 2016. À lire aussi La nouvelle ligne directe et à grande vitesse relie Paris et Berlin en 8 heures Richard Lutz, âgé de 61 ans, restera toutefois en fonction jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé. Il s'agit d'un départ anticipé : son contrat devait courir jusqu'en 2027. La stratégie ferroviaire sera revue Le ministre conservateur avait averti qu'il prendrait une décision sur l'avenir de la direction de l'entreprise publique avant la fin de l'été, dans le cadre d'une refonte de la stratégie ferroviaire nationale. Les détails d'une « réforme » de la DB seront divulgués le 22 septembre, a annoncé le ministre, lors de la conférence de presse de jeudi. À lire aussi Allemagne : le réseau ferroviaire visé par un troisième incendie criminel présumé en une semaine Patrick Schnieder s'était dit « insatisfait » de la ponctualité des trains allemands, dénoncée par les usagers et régulièrement raillée sur les réseaux sociaux. Mais le vers était déjà dans le fruit. Dans l'accord de coalition de mai dernier, la CDU/CSU et le SPD avaient annoncé une « réorganisation du conseil de surveillance et du directoire » afin de « refléter une plus grande expertise professionnelle », rappelle Der Spiegel. L'association d'usagers sceptique L'association des usagers de la Deutsche Bahn a accueilli froidement l'annonce du départ de Richard Lutz. « La situation des chemins de fer ne changera pas en changeant les dirigeants, mais uniquement en améliorant la politique ferroviaire en Allemagne et en finançant suffisamment les chemins de fer », a déclaré à l'AFP Karl-Peter Naumann, dirigeant d'honneur de Pro-Bahn qui défend les intérêts des usagers des transports publics. « Tous les ministres des Transports précédents ont en fait plus ou moins échoué et ont fortement contribué à la situation actuelle des chemins de fer », a-t-il ajouté. Schenker, la filiale logistique rentable vendue pour éponger les dettes L'entreprise, détenue à 100 % par l'Etat fédéral, subit la vétusté de ses infrastructures, et une dette qu'elle a réduit cet été grâce à la vente de sa filiale logistique rentable Schenker. Le groupe pourra compter jusqu'à la fin de la législature en 2029 sur 107 milliards d'euros d'aides publiques, dont plus de 20 milliards cette année. La grande partie provient du fonds d'infrastructure spécial de 500 milliards d'euros adopté en mars pour le gouvernement.