
Dernière minute : 5 idées de voyages simples, beaux et accessibles
Il suffit parfois d'un sac bouclé à la hâte et d'un billet déniché à la dernière minute pour changer d'air. Notre sélection de cinq destinations, faciles d'accès avec des vols directs réguliers, une belle offre hôtelière, un prix raisonnable et surtout, un goût de soleil.
L'Algarve, le soleil du Portugal
L'Algarve réussit le pari de la douceur de vivre, parfaite pour une escapade de dernière minute au soleil.
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L'Algarve coche toutes les cases pour un départ sur un coup de tête. Avec des vols directs pour Faro souvent à moins de 100 €, on débarque vite dans un décor qui change à chaque virage. Sur place, louer une voiture reste l'idéal pour vadrouiller librement dans la région, et pouvoir ainsi trouver des coins bien moins prisés par les touristes souvent trop nombreux. À Lagos, on admire les falaises de Ponta da Piedade à pied ou en bateau, avant de filer voir les grottes de Benagil et ce halo de lumière qui traverse la voûte rocheuse. Plus à l'est, Tavira dévoile un charmant centre historique où les clochers d'une vingtaine d'églises dominent les toits, et des plages accessibles en navette sur le Gilão.
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Si on aime marcher, les 70 km de sentiers de la côte vicentine longent falaises et plages presque désertes. Côté hébergement, on trouve de tout, des chambres d'hôtes pleines de charme aux petits hôtels confortables à prix doux. Même au cœur de la saison, il y a généralement une offre assez vaste pour trouver de la place sur un coup de tête. Et dans l'assiette, cataplana de fruits de mer, sardines grillées, pastel de nata au dessert régalent sans ruiner. L'Algarve réussit le pari de la douceur de vivre, parfaite pour une escapade de dernière minute au soleil.
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Naples, l'authentique cité du Sud
Troisième site touristique le plus visité d'Italie, la cité archéologique de Pompéi est certainement un incontournable de tout séjour à Naples.
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Naples, c'est un concentré d'Italie, facilement accessible en saison depuis plusieurs villes de l'hexagone. À peine descendu de l'avion, le Vésuve s'impose à l'horizon, les scooters slaloment trop vite et l'on suit l'arôme du café qui s'échappe des comptoirs. On s'égare dans le centro storico, on pousse la porte du Gesù Nuovo avec sa façade en pointes de diamant, ou celle de la chapelle Sansevero où le Christ voilé, sculpté dans le marbre au XVIII siècle, bluffe par le réalisme de son voile. Pour s'offrir une échappée d'un jour, les trains Circumvesuviana filent vers Pompéi ou au pied du Vésuve pour grimper au cratère. Depuis le port, des ferries relient Capri ou Ischia en moins d'une heure.
Côté assiette, les prix sont doux pour la street food locale, la pizza napolitaine garde sa réputation, la sfogliatella brûle les doigts au petit déjeuner, et les vins du Vésuve accompagnent à merveille pâtes et ragù dans les trattorias locales. Naples est un vrai melting-pot . Maradona s'affiche sur les murs, les supporters du SSC Napoli débordent sur les trottoirs, et il suffit de se laisser guider entre ruelles et piazzettes sans plan trop strict, préparé du matin même pour le soir, ni de budget qui flambe.
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Sofia, la promesse de la Bulgarie
La cathédrale Alexandre-Nevski, bâtie après la libération du joug ottoman en 1878.
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Posée au pied du mont Vitosha, Sofia est une alternative de choix pour découvrir les Balkans le temps d'un city-break de trois ou quatre jours, surtout quand la Méditerranée affiche complet. On arrive sur le boulevard Vitosha, bordé de pâtisseries bulgares, de bars à rakia et de librairies d'occasion, avec la montagne en vue. Un saut de tram et on passe du marché central couvert aux coupoles dorées de la cathédrale Alexandre-Nevski, bâtie après la libération du joug ottoman en 1878. Dans le même quartier, la mosquée Banya Bashi, la grande synagogue et l'église Sainte-Sophie témoignent du brassage culturel de la ville, à quelques rues les unes des autres. Sous les dalles du Largo, on découvre les fondations de Serdica, la cité romaine que Constantin le Grand aurait considérée comme sa seconde Rome.
Pour s'évader, cap au sud vers les fresques du XIII siècle de Boyana ou les sentiers du mont Vitosha, parfaits pour un déjeuner avec vue sur la ville, avant que le soir, les parcs s'animent de joueurs d'échecs et de familles en promenade. Une capitale qui respire, pleine de contrastes, à mille lieues des clichés sur l'Europe de l'Est.
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Marrakech, l'éclectique cité marocaine
Dans les souks de Marrakech, on avance à petits pas : cuir à Souk Smata, épices à Rahba Kedima, lanternes à Souk Haddadine.
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Envie de chaleur ? Marrakech, c'est l'occasion de bousculer ses habitudes. Depuis l'aéroport, on gagne la médina en moins de vingt minutes, et on se retrouve plongé dans un réseau de ruelles où tout se passe à pied. On part tôt pour profiter du calme, on monte sur une terrasse pour voir le soleil glisser sur la Koutoubia ou le minaret de Ben Youssef. On se perd dans la mellah avant d'admirer les salons du palais Bahia. Et au détour d'une ruelle, on tombe sur un fondouk, vestige de caravansérail devenu parfois atelier ou galerie d'art.
Dans les souks, on avance à petits pas : cuir à Souk Smata, épices à Rahba Kedima, lanternes à Souk Haddadine. On réserve son riad quelques jours avant ou la veille au soir seulement, souvent avec patio et toit-terrasse. Sur place, on organise facilement une excursion sur un coup de tête vers les villages berbères, un vol en montgolfière au-dessus de l'Atlas, ou une nuit sous tente dans le désert d'Agafay, et ça, même en saison… Le soir, Jemaa el-Fna se transforme en restaurant à ciel ouvert, avec ses stands de tajines et de brochettes, et on dîne dehors, porté par le brouhaha si typique de la ville et sa chaleur (tant sur le plan climat, qu'humain).
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Malte, l'appel des eaux turquoise
Petite capitale chargée d'histoire, La Valette veille au bout de sa péninsule.
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Au sud de la Sicile, Malte s'explore sans plan précis. C'est une destination facile à aborder, qui appelle à flâner. L'île tient dans un mouchoir de poche, mais chaque village a son caractère. Petite capitale chargée d'histoire, La Valette veille au bout de sa péninsule. Place forte des chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean, convoitée par corsaires, Ottomans, Anglais, elle garde sur ses remparts la mémoire du Grand Siège de 1565, et ici ou là, on reconnaît les entrées des abris creusés pendant la guerre, aujourd'hui transformés en caves ou entrepôts.
On se balade dans les ruelles, on repère les vieilles enseignes anglaises près de Strait Street, on s'arrête à la co-cathédrale Saint-Jean, joyau baroque qui reflète l'héritage des Chevaliers de Saint-Jean dans La Valette, pour admirer le Caravage, puis on grimpe sur les bastions guetter le coup de canon du Upper Barracca Garden à midi. Pour changer d'ambiance, on saute dans un ferry vers Vittoriosa ou Senglea, ou bien on file sur Gozo pour l'Inland Sea, Wied il-Għasri ou la Blue Grotto. Pas besoin de louer de voiture, les taxis blanc suffisent pour se déplacer, sans que l'on ai jamais vraiment besoin de s'éloigner de la mer.
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4 hours ago
- Le Figaro
Le style du vacancier Tropézien: du chic, du cool et du bling
MÊME PLAGE, MÊME LOOK - À chaque ville ses vêtements et accessoires phares. Aujourd'hui, direction Saint-Tropez, où entre deux yachts de stars américaines et quelques rares locaux, on croise des vacanciers à l'allure décontractée. Il peut être attablé à la terrasse de Sénéquier, en pleine partie de pétanque sur la place des Lices ou en train de faire la fête au bord de la piscine du Nikki beach. Le vacancier tropézien est volatil. Il aime mélanger l'authenticité avec une touche de bling. Et cela se ressent pleinement dans son style. Il est impeccablement faussement négligé. Se balade toujours avec un pantalon en lin bien repassé, un panama et des K-Jacques au pied. Cela lui permet de montrer qu'il a un petit côté local, avec ses chaussures made in Saint-Tropez depuis 1933. Après tout, seuls les hommes qui assument leur tropézianité peuvent se permettre le port de la sandale. Il s'agit souvent d'un citadin en goguette qui pense que l'été, seul le lin lui sied bien. Le chapeau? C'est à la fois pour le côté cool et un peu star. Il fait comme s'il voulait passer incognito alors qu'il n'a qu'un désir, qu'on le regarde. Sinon il ne viendrait pas ici. Alors pour compenser cette envie de reconnaissance dont, il faut l'avouer, il a un peu honte, il joue les habitués. Il crie fort en achetant sa tropézienne dont la succulente crème lui coule un peu sur les doigts, son Figaro sous le bras, qu'il vient ici depuis trente ans. Son look varie peu pendant les vacances, il n'a, le soir venu, qu'à enfiler une chemise propre et à troquer ses nus-pieds d'été pour une paire de mocassins en cuir tressé. Il ne se départit pas de son couvre-chef. Il continue à aimer le blanc, dans une forme de nostalgie des années Eddie Barclay, mais se veut moderne, alors il joue sur un camaïeu de tons clairs, crème, beige, grège, taupe les jours les plus audacieux. Cet homme-là est à l'aise dans tous les sens du terme et il veut que cela se sente jusque dans l'ourlet de ses pantalons. Il n'est pas là que pour rigoler, il a surtout envie de frimer. Les trois adresses du Tropézien: Publicité Kiwi Saint-Tropez: C'est ici qu'est née cette marque de beachwear, il y a tout juste 40 ans. On y trouve des maillots de bain et des tenues de plage idéales dont les fameux pantalons en lin cher au vacancier Tropézien. Il aime y flâner chaque été pour parfaire sa collection déjà bien remplie et initier ses nouveaux amis. 34, Rue Allard, 83990 Saint-Tropez. K Jacques: C'est en 1933 que Jacques Keklikian, un réfugié arménien, ouvre un petit atelier de confection de souliers avec sa femme. Dans les années 60 portées par des stars comme Brigitte Bardot, le couple Picasso ou plus tard, Romy Schneider, la K Jacques deviennent la chaussure mythique de Saint-Tropez et donc de notre vacancier préféré. Publicité 39 bis rue Allard - 83990 Saint-Tropez OU 28 rue Henri Seillon - 83990 Saint-Tropez Chapellerie Victor: Ici on trouve des chapeaux en Paja Toquilla, c'est-à-dire des Panama, dont les tissages sont choisis en Équateur et réalisés dans leurs ateliers. Notre vacancier aime venir y choisir son modèle d'été, toujours soigné. Il peut aussi varier les plaisirs et craquer pour un Borsalino ou un Stetson. Mais ne nous leurrons pas, c'est chose rare.


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Vous voyagez en République dominicaine ? Ce que les guides ne vous disent pas toujours
La partie orientale de l'île d'Hispaniola accueille toujours plus de visiteurs et Air France prépare son retour en liaison directe. Voici quelques conseils pour y réussir son séjour. Les premières lueurs de l'aube apparaissent à l'horizon sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, et bientôt, dans deux heures tout au plus, les chaleurs tropicales vont anesthésier ce groupe de touristes rigolards. Punta Cana, c'est le Djerba de la République dominicaine (RD) avec ses centaines d'hôtels et ses deux millions de voyageurs par an. Certaines destinations comme Puerto Plata ou Santo Domingo sont moins encombrées, mais au paradis des immenses hôtels tout inclus, préparez-vous à attendre jusqu'à deux heures pour passer les formalités d'immigration. Vous êtes enceinte ou accompagnés de bambins, empruntez la file prioritaire. Publicité Prudence avec l'argent Le peso dominicain est une monnaie relativement stable. Pour en obtenir, mieux vaut présenter des dollars que des euros. Malgré le double change, l'opération est gagnante. Privilégiez des petites coupures pour les premiers frais et ne changez jamais dans les aéroports. La différence de change atteint 30%. Lorsqu'un dollar s'échange 45 pesos à l'aéroport, il coûte 60 pesos en ville. Les fraudes sont nombreuses avec les cartes de crédit. Avant votre départ, achetez une carte prépayée que vous utiliserez spécifiquement pour ce voyage dans les guichets automatiques, seulement à l'intérieur des banques. Saint-Domingue demeure, vous l'aurez compris, sous l'influence des États-Unis, qui ont maintes fois occupé le pays. Se déplacer est facile, mais... Uber est la meilleure option pour tous les déplacements, plus que les taxis dont les prix dépendent de l'humeur du chauffeur. Mais c'est Uber à la dominicaine. Souvent votre hôte, lorsqu'il reçoit la demande via une ligne de téléphone étrangère, envoie un message pour demander au passager combien celui-ci est prêt à payer en plus pour le trajet. Si cela ne lui convient pas, il abandonne la course. Achetez une carte SIM dominicaine, Claro par exemple. Puis fidélisez un chauffeur. Le bus est la solution idéale et climatisée pour les déplacements. Toutes les villes comptent une gare routière. Quant à louer une voiture, sachez que la conduite est sportive en RD. L'insécurité n'est pas à négliger Les guides estiment à juste titre que le pays n'est pas sûr. Ce précepte est surtout vrai le soir hors des lieux touristiques. Beaucoup d'armes, trop, circulent dans cette petite île. Il ne faudra pas vous étonner de voir des panneaux dans les discothèques où il est demandé aux clients de laisser qui son escopette, qui sa machette au vestiaire. Publicité Monsieur moustique Attention aux moustiques, au lever et au coucher du soleil. À l'instar de la plupart des îles de la Caraïbe, la dengue et le chikungunya pullulent. Le paludisme est aussi présent dans les villes proches de la frontière avec Haïti. Privilégiez les produits anti-moustiques locaux achetés dans les Colmados (épiceries). Un problème de santé peut se révéler très handicapant en RD. Les tarifs des consultations chez le médecin ou dans les cliniques sont élevés, payables à l'avance et les arnaques à l'assurance médicale fréquentes.


Le Figaro
2 days ago
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À Arcachon, le chic s'imite en toute discrétion
LES FAUX STYLES DE VACANCES - Dans cette série consacrée aux codes vestimentaires locaux, cap sur le bassin d'Arcachon. Où le style estival ne se mesure pas au bronzage, mais à l'élégance du polo ou d'un pull sur les épaules. Ils sont venus, ils sont tous là. Entre une glace vanille-miel-pignon et une tentative de créneau en SUV (électrique) devant la jetée Thiers, Arcachon voit débarquer sa colonie de vacanciers. Le temps de leurs congés, ils adoptent les codes vestimentaires des locaux, comme on endosse un rôle de saison. Le style local n'est pas exubérant. Il est feutré, calibré, sous contrôle. Les touristes déambulent entre dune et cabanes à huîtres comme s'ils avaient toujours vécu là ou, du moins, comme s'ils tenaient absolument à ce que tout le monde le pense. Le vestiaire local ? Un subtil mélange de décontraction étudiée, d'esprit riviera et d'accents de vieux bassin. Subtil… ou pas. Arcachon, Pyla, Cap Ferret : même partition Au Pyla comme au Ferret, la même silhouette domine : celle du « vieux chic ». Hommes en polo col relevé, femmes en chemise-robe ceinturée, espadrilles neuves et chapeau de paille bien droit. Héritage bourgeois, couleurs classiques, matières nobles mais jamais tapageuses. Dans une petite boutique multimarques d'Arcachon, on anticipe dès juin le retour de cette clientèle estivale. « Ce qui marche le plus pour les femmes, ce sont les robes en coton, les pantalons en lin, les chemises amples… et les sacs en osier », détaille Jeanne, la vendeuse. Le ton est donné : légèreté, naturel, et surtout, rien de tape-à-l'œil. Publicité « On vend surtout des basiques. C'est une clientèle discrète, souvent plus âgée. Le polo, c'est un indispensable. Le bleu marine pour les plus classiques, le rose fuchsia ou vert pour ceux qui veulent un peu de couleur l'été. C'est la pièce la plus populaire chez les hommes mais les femmes le portent aussi, parfois version robe. Les locaux le portent naturellement, mais ils ne s'habillent pas pour se faire remarquer. » Un polo pour les gouverner tous Entre les cabanes du village de l'Herbe, au Cap-Ferret. - Ici, le style suit une ligne claire. Chez les hommes : polo col relevé, pull posé sur les épaules, mocassins ou chaussures bateau en cuir souple. Chez les femmes : robe polo ou chemise ceinturée façon robe, chapeau de paille bien droit. Un look décontracté, mais parfaitement orchestré. Cette esthétique discrète mais codée saute aux yeux de ceux qui vivent ici à l'année. Cécile, 42 ans, professeure de sport, observe : « Certains ont vraiment un style de villégiature très étudié. Chemise blanche, chapeau de paille, même la couleur des espadrilles semble réfléchie. Et à côté de ça, tu as des gens en maillot de bain, tongs et sac plastique au supermarché du coin. » Sophie, 29 ans, RH, note pour sa part une montée du mimétisme : « Les gens qui viennent l'été veulent se fondre dans le décor. Ils achètent une robe un peu chic, un panier, ils remontent leur col de polo. » Et d'ajouter, mi-amusée : « J'en vois certains avec leur Ralph Lauren bien visible. Là, on n'est plus dans le subtil… » La vendeuse confirme : « Le polo Ralph, c'est la référence. Beaucoup de touristes le demandent. Pour certains, c'est presque devenu un souvenir de vacances. » Publicité « Un bal de contrefaçons » Et puis il y a Jean-Pierre, 74 ans, retraité. Pour lui, Arcachon est en train de sombrer. « Tout le monde se prend pour un héritier. Ils mettent leur plus beau chapeau Panama pour acheter un magnum de rosé au Carrefour Market. C'est un bal de contrefaçons. Le style ici, autrefois, c'était du vrai chic. Discret. Élégant. Aujourd'hui, c'est du clinquant. Une marinière ne fait pas un marin, et un polo ne fait pas un gentleman. Tout le monde veut avoir l'air du coin, mais plus personne n'a d'élégance. » Le conseil du Bassin : faire moins, mais mieux À Arcachon, moins on en fait, plus on a l'air d'en être. Le look « vieux chic » n'est pas tant une question de prix qu'une question de dosage. Une robe chemise ? Oui, mais sans logo. Un polo ? Bien sûr, mais bien coupé. Un panier ? Parfait, mais pas un faux « osier » plastique qui couine. Le Bassin en a vu d'autres, et son style aussi. Ici, on n'est jamais aussi bien habillé que quand on a l'air de ne pas y penser. Les vacanciers, eux, finiront par comprendre : ici, on ne devient pas Arcachonnais en un week-end. Même avec un polo Ralph Lauren, fuchsia ou pas.