
Les cégeps laissés pour compte, déplore la CSQ
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Son président, Éric Gingras, avance une hypothèse : l'âge des étudiants, qui fait que les restrictions budgétaires de 151 millions au collégial, annoncées en juin dernier, y suscitent donc moins la grogne.
« Bien souvent, les cégeps sont laissés pour compte » et le gouvernement se dit que, même s'il y impose des restrictions budgétaires, « dans deux, trois jours, on n'en parlera plus », a avancé M. Gingras, lors de sa traditionnelle conférence de presse sur la rentrée au collégial, jeudi, à Montréal.
À ses côtés, les présidents des fédérations des professionnels, de l'enseignement et du personnel de soutien ont rappelé que ces restrictions de 151 millions s'ajoutent au gel d'embauche du personnel qui n'offre pas de services directs aux élèves, qui avait déjà été décrété en novembre dernier.
Et ces mesures entrent en vigueur, alors que la clientèle dans les cégeps est en croissance et qu'un rapport de la vérificatrice générale avait révélé que les deux tiers des établissements collégiaux étaient en mauvais état, ont fait valoir ces représentants syndicaux.
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