logo
Donald Trump retirera à nouveau les États-Unis de l'UNESCO

Donald Trump retirera à nouveau les États-Unis de l'UNESCO

La Presse22-07-2025
(Paris) Les États-Unis ont annoncé mardi qu'ils se retiraient à nouveau de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en raison de ce que Washington considère comme son parti pris anti-israélien.
Associated Press
Il s'agit de la troisième fois que les États-Unis quittent l'UNESCO, dont le siège est à Paris, et de la deuxième fois pendant que Donald Trump est au pouvoir.
Le président Trump avait déjà retiré les États-Unis de l'UNESCO lors de son premier mandat, mais le pays avait réintégré l'agence en 2023 pendant la présidence de Joe Biden.
Cette décision prendra effet à la fin du mois de décembre 2026.
Dans une déclaration transmise au New York Post, la porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, Anna Kelly, a plaidé que l'UNESCO « soutient des causes culturelles et sociales 'wokes', qui divisent et qui sont totalement en décalage avec les politiques de bon sens pour lesquelles les Américains ont voté en novembre ».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Le plan pour prendre le contrôle de Gaza « doit être immédiatement stoppé », plaide l'ONU
Le plan pour prendre le contrôle de Gaza « doit être immédiatement stoppé », plaide l'ONU

La Presse

time31 minutes ago

  • La Presse

Le plan pour prendre le contrôle de Gaza « doit être immédiatement stoppé », plaide l'ONU

Des Palestiniens marchent dans une rue de Gaza près de bâtiments détruits, le 8 août 2025. (Jérusalem) Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benyamin Nétanyahou pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. Michael BLUM Agence France-Presse Le plan « visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé », a réagi vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. La veille, le premier ministre israélien avait annoncé sur Fox News qu'Israël avait « l'intention » de prendre le contrôle de l'enclave, mais « pas [de] la gouverner » ou de la « garder », disant vouloir ensuite « passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront […] correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants ». Selon le plan validé dans la nuit, l'armée israélienne « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat », indique un communiqué des bureaux du premier ministre. Lisez « Israël veut contrôler toute la ville de Gaza » « Le cabinet de sécurité – par un vote à la majorité – a adopté cinq principes pour conclure la guerre : le désarmement du Hamas ; le retour de tous les otages – vivants et morts – ; la démilitarisation de la bande de Gaza ; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza ; l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », ajoute le texte. « Faillite diplomatique » Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. La décision du cabinet « signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien », a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d'otages israéliens. La diffusion la semaine dernière par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, a suscité colère et émotion. PHOTO BASHAR TALEB, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens transportent des bidons et des seaux alors qu'ils marchent dans une rue détruite de Gaza, le 8 août 2025. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a fustigé sur X une « catastrophe qui va entraîner beaucoup d'autres catastrophes », amener « la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et [provoquer] une faillite diplomatique ». « Les plans de Nétanyahou […] confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste », a réagi jeudi le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts. Dénonçant « un revirement flagrant du processus de négociation […] malgré la proximité d'un accord final », le mouvement islamiste assure que « toute escalade […] ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux » pour Israël. À Gaza, des habitants disent craindre le pire. « Ils nous disent d'aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit », dit à l'AFP Maysa Al-Chanti, 52 ans, mère de six enfants. La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours un plan visant « à conquérir l'ensemble de la bande de Gaz […], une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes. Elle s'est fait aussi l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major de l'armée, qui aurait mis en garde contre un » piège « tendu par le Hamas. Selon la radio publique Kan, une « grande majorité des ministres du cabinet de sécurité a estimé que le plan alternatif présenté par l'armée n'atteindrait pas l'objectif de vaincre le Hamas et de libérer les otages ». « Ultimatum de facto » « Le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes, et certains ministres ont même trouvé qu'il était trop long : d'abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur », détaille la radio. Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan « sert de facto d'ultimatum au Hamas : accepter l'accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza ». Après 22 mois d'une guerre dévastatrice, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien depuis Gaza, le petit territoire palestinien est menacé d'une « famine généralisée », selon l'ONU, et dépend totalement de l'aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes d'après les humanitaires. Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, explique à l'AFP que les procédures d'inspection aux points d'entrée ralentissent l'acheminement de l'aide : « Entre 70 et 80 camions par jour, transportant uniquement certains types de marchandises », indique-t-il, alors que l'ONU estime les besoins à au moins 600 camions d'aide par jour. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans ce territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61 258 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Du côté israélien, l'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le premier ministre d'alors, Ariel Sharon.

Donald Trump, le mauvais héritier
Donald Trump, le mauvais héritier

La Presse

time31 minutes ago

  • La Presse

Donald Trump, le mauvais héritier

Après avoir dilapidé la fortune paternelle jusqu'à faire faillite (il faut lire à ce sujet l'exposé exemplaire d'Alain Roy dans Le cas Trump⁠1), Donald Trump joue désormais, comme dans une partie de poker dont les règles changent au gré de ses humeurs, l'immense capital géopolitique dont il a hérité en prenant la tête des États-Unis. Et s'il fait chanter les nations les plus puissantes de la planète avec ses menaces tarifaires lancées à tort et à travers, c'est qu'il dispose d'une quantité impressionnante d'atouts. Car il faut mettre une chose au clair : le déclin de l'empire américain est une jolie prémisse de film, conçue pour plaire aux « petits » que nous sommes, mais qui ne résiste pas à l'examen des faits. En réalité, les États-Unis, première puissance mondiale, demeurent les principaux garants de l'ordre international. Forts de leurs 750 bases militaires réparties dans 80 pays, plus que celles de toutes les autres grandes puissances réunies (en comparaison, la Chine n'en compte que 5 hors de son territoire), les États-Unis sont en mesure d'intervenir militairement partout sur la planète. Cette domination s'étend tout naturellement au domaine économique : leur dollar continue de servir d'étalon et de valeur refuge, leurs indices boursiers sont les plus suivis et attirent des flux considérables de capitaux, leur marché de consommateurs est convoité par tous les exportateurs, les grandes fortunes s'y font et s'y défont. PHOTO JOHN MOORE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le navire de guerre USS Wasp s'apprête à accoster à la base navale de la marine américaine de la baie de Guantánamo, à Cuba. Bref, tout le monde veut profiter de la prospérité des États-Unis – y compris notre premier ministre, Mark Carney, dont le portefeuille d'investissement est dominé par les titres des multinationales américaines (armement, pétrole, finance, commerce, technos : tout y est⁠2). Et je n'ai encore rien dit de leur rayonnement culturel, qui s'appuie sur une infrastructure technologique tentaculaire (les fameux GAFAM), du pouvoir de leur langue, que tout le monde parle ou aspire à parler, et de leur formidable capacité à imposer leur actualité et leurs débats, qui déterminent les nôtres jusqu'à s'y substituer. C'est pourquoi nous avons beau, ces jours-ci, bouder les États-Unis, boycotter leur territoire et leurs produits (et j'en suis), en réalité, nous demeurons engagés de mille manières dans un devenir-américain dont nul n'a encore vu la fin. Jusqu'à présent, les États-Unis ont privilégié une forme de soft power, cherchant généralement à persuader plutôt qu'à contraindre, à séduire plutôt qu'à envahir, travaillant de concert avec les autres nations au sein des grandes organisations (ONU, OMC, FMI, etc.) qu'ils avaient eux-mêmes contribué à créer afin de garantir un ordre mondial stable et prévisible. Bien sûr, il leur est arrivé de céder à la tentation de l'intervention militaire à grande échelle (le Viêtnam, l'Afghanistan, l'Irak), pour aussitôt reconnaître qu'il s'agissait d'une stratégie coûteuse, vouée à l'échec. Ils ont compris que le plus grand pouvoir est celui qu'on ne voit pas – en tout cas, le moins possible –, que la soumission la plus efficace est celle à laquelle on consent volontairement, parce qu'on s'est persuadé qu'on l'a soi-même voulue. Aussi, si on a pu parler d'un empire américain, c'était un empire d'un genre nouveau, un empire invisible si l'on veut, qui ne visait pas à occuper des territoires, mais à veiller sur eux, en bons gendarmes, pour autant qu'il soit possible d'y brasser des affaires. Or, Donald Trump incarne une rupture par rapport à cette tradition : lui a décidé de montrer la force de l'empire (qu'il confond avec la sienne), et même d'en faire un spectacle permanent, bref de rendre visible ce qui ne l'était pas – y compris au moyen de défilés militaires. En menaçant d'annexer le Canada et le Groenland, et surtout en lançant une offensive douanière tous azimuts, il a voulu rappeler qui étaient les vrais maîtres. Ce que nous vivons n'est pas la guerre, bien sûr, c'est « une drôle de guerre⁠3 », qui se déroule sur une scène abstraite entre professionnels de la négociation, mais qui n'en a pas moins des effets réels sur les citoyens des pays visés et le climat politique général. PHOTO JULIA DEMAREE NIKHINSON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le président des États-Unis, Donald Trump, livre un discours durant le défilé organisé à l'occasion du 250e anniversaire de l'Armée américaine, en juin dernier, à Washington. C'est la guerre d'un seul contre tous, où les alliés d'hier ne sont pas mieux traités que les ennemis d'aujourd'hui, une guerre de « libération » (rappelons-nous le fameux Liberation Day) qui fait déjà des victimes et rapporte au Trésor américain un petit butin (de 25 à 30 milliards de dollars par mois, et bientôt plus encore⁠4) dont Trump ne manquera pas de se vanter. C'est cette logique guerrière qui explique le congédiement brutal de la statisticienne en chef des États-Unis la semaine dernière, en raison des mauvais chiffres sur l'emploi publiés par son organisme. Pas question de révéler la moindre faiblesse ; en temps de guerre, il faut contrôler l'information, quitte à verser dans la propagande. L'ironie de la situation actuelle est qu'en résistant à l'offensive de Trump, nous cherchons à préserver un ordre mondial que les Américains ont eux-mêmes créé, et dont ils ont largement profité depuis la fin de la Seconde Guerre. Mais il faut rappeler qu'avant de devenir les chantres du libre marché et de la mondialisation « heureuse », les États-Unis ont longtemps pratiqué un protectionnisme zélé, à l'instar de la Grande-Bretagne, jadis elle-même à la tête d'un vaste empire. C'est d'ailleurs une constante de l'histoire économique : le protectionnisme est le privilège des puissants. Voilà pourquoi le Canada, géographiquement isolé et économiquement affaibli, n'ose pas répliquer aux tactiques brutales de son voisin : Trump exige un sacrifice, et il l'obtient, sans contrepartie, parce que dans cette négociation qui a toutes les allures d'un racket, comme le soulignait Alexandre Sirois⁠5, il s'agit essentiellement d'éviter le pire. À court terme, la stratégie de Trump peut fonctionner : on l'a vu avec l'Union européenne, qui a accepté de casquer, en échange… de pas grand-chose. Mais à plus long terme, c'est une autre histoire : en rompant avec la logique du soft power au profit de la politique du fait accompli, et en érigeant la corruption en système au point de transformer sa présidence en « kleptocratie⁠6 », Trump risque de provoquer une redéfinition des alliances internationales, laquelle se produira au détriment des intérêts de son pays. Voilà un autre héritage qu'il aura dilapidé. 1. Alain Roy, Le cas Trump. Portrait d'un imposteur, Montréal, Éditions Écosociété, 2025 2. Lisez l'article « Google, Amazon, Meta : voici les grosses compagnies dans le portefeuille de Mark Carney » du Journal de Québec 3. Lisez la chronique « La drôle de guerre » de Michel David, au Devoir (abonnement requis) 4. Consultez le décompte de revenus générés par les droits de douane aux États-Unis, par Politico (en anglais) 5. Lisez la chronique « L'art du deal ? Plutôt l'art du taxage ! » d'Alexandre Sirois 6. Lisez l'article « America Has Never Seen Corruption Like This » de The Atlantic (en anglais, sur abonnement) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Luck Mervil reconnu coupable, Northvolt et droits de douane
Luck Mervil reconnu coupable, Northvolt et droits de douane

La Presse

time14 hours ago

  • La Presse

Luck Mervil reconnu coupable, Northvolt et droits de douane

7 articles Chroniques Pierre Foglia en rappel Autour de la maison Les villages de Saint-Armand et de Frelighsburg ont été au cœur de plusieurs chroniques de Pierre Foglia. Il y était tout autant question de sa fiancée que de ses chats, de ses randonnées à vélo sur les routes du coin ou de l'autre côté de la frontière, au Vermont. Nous les republions sans altérer les mots qu'il a utilisés à l'époque.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store